L’unité régionale de gestion du projet de lutte contre la pauvreté de la Direction de l’action sociale, sis à Castors sur l’avenue Bourguiba, a été hier le théâtre d’une opération digne des histoires d’Arsène Lupin. La porte du billettiste comptable est défoncée et le coffre-fort où étaient sécurisés 76 millions 700 mille FCFA des nécessiteux emporté. Au rez-de-chaussée de la direction, les demandeurs d’aide sociale attendent avec impatience d’être fixé sur leur sort. « Le directeur qui était en voyage depuis quelques jours est venu aujourd’hui avec un menuisier métallique qui a descellé la porte et il a emporté le coffre avec lui à bord d’un véhicule de service », a déclaré un témoin sous le couvert de l’anonymat. Étienne Sarr arrive sur les lieux et propose à un de ses amis d’aller appeler un huissier pour constater les dégâts.
Les nombreux témoignages recueillis sur place ont confirmé l’arrivée du directeur sur place. Un nécessiteux qui attendait d’être servi témoigne : « J’étais en haut quand quelqu’un m’a sommé de descendre parce qu’ils devaient travailler. Il y avait un homme équipé d’une tronçonneuse », a-t-il déclaré. Par la suite, les témoins ont déclaré que Sérigne Tacko Ndao est reparti avec le coffre à bord d’un véhicule blanc de marque administrative. Interpellé pour donner sa version des faits, Sérigne Tacko Ndao déclare : « Mais vous parlez de quoi ? Qui vous a informé ? Ceci est un problème de service qui ne vous concerne pas Monsieur ».
Étienne Sarr, billettiste comptable de la direction de l’action sociale, accouru sur les lieux, rappelle que c’est pour avoir refusé de remettre cet argent qu’il lui avait été servi une mutation à la fonction publique le 31 janvier dernier. La même chose, selon lui, est survenue à Alassane Bâ relevé de ses fonctions le 22 janvier 2009 et à Ndèye Lô mutée au service régional de l’action social. Le lundi 26 janvier dernier, poursuit-il, à la suite d’une passation de service mettant Sérigne Tacko Ndao à la direction de l’action sociale, celui-ci lui avait demandé de lui remettre l’argent. Ce qu’il avait refusé. C’est alors que la porte de son bureau avait été scellée et l’accès à son bureau lui était impossible.
Avant même de quitter les lieux hier mardi 17 février 2009, Étienne Sarr apprend qu’il est désormais affecté au Centre de Promotion et de réinsertion sociale de Diamaguène. Affaire à suivre…
Cherif FAYE
source:SudQuotidien
Les nombreux témoignages recueillis sur place ont confirmé l’arrivée du directeur sur place. Un nécessiteux qui attendait d’être servi témoigne : « J’étais en haut quand quelqu’un m’a sommé de descendre parce qu’ils devaient travailler. Il y avait un homme équipé d’une tronçonneuse », a-t-il déclaré. Par la suite, les témoins ont déclaré que Sérigne Tacko Ndao est reparti avec le coffre à bord d’un véhicule blanc de marque administrative. Interpellé pour donner sa version des faits, Sérigne Tacko Ndao déclare : « Mais vous parlez de quoi ? Qui vous a informé ? Ceci est un problème de service qui ne vous concerne pas Monsieur ».
Étienne Sarr, billettiste comptable de la direction de l’action sociale, accouru sur les lieux, rappelle que c’est pour avoir refusé de remettre cet argent qu’il lui avait été servi une mutation à la fonction publique le 31 janvier dernier. La même chose, selon lui, est survenue à Alassane Bâ relevé de ses fonctions le 22 janvier 2009 et à Ndèye Lô mutée au service régional de l’action social. Le lundi 26 janvier dernier, poursuit-il, à la suite d’une passation de service mettant Sérigne Tacko Ndao à la direction de l’action sociale, celui-ci lui avait demandé de lui remettre l’argent. Ce qu’il avait refusé. C’est alors que la porte de son bureau avait été scellée et l’accès à son bureau lui était impossible.
Avant même de quitter les lieux hier mardi 17 février 2009, Étienne Sarr apprend qu’il est désormais affecté au Centre de Promotion et de réinsertion sociale de Diamaguène. Affaire à suivre…
Cherif FAYE
source:SudQuotidien