En effet, plusieurs partis politiques ont décidé de se mettre ensemble pour maximiser les chances de l’un ou l’autre candidat de leur camp. D’une part, l’Alliance « Arc-en-ciel » du Pr. Alpha Condé qui veut combler son retard du premier tour et, d’autre part, l’Alliance « Cellou Dalein Diallo président », déterminée à conserver, voire creuser son avance sur son adversaire. Ces alliances ont été créées au lendemain du premier scrutin du 27 juin dernier et autour de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) de Cellou Dalein Diallo et du Rassemblement du peuple de Guinée (Rpg) du Pr. Alpha Condé. Pour en revenir aux enjeux de cette élection, rappelons que l’ancien Premier ministre, Cellou Dalein Diallo, s’est engagé à faire des efforts considérables dans les domaines essentiels que sont l’éducation, la santé, la décentralisation... En face de lui, il y a le Pr. Alpha Condé qui ne manque pas d’atouts. D’abord, sa valeur
intrinsèque, la qualité de ses souteneurs, sa volonté d’ériger la transparence en méthode de bonne gouvernance et son engagement à lutter contre la pauvreté.
Même si Cellou Dalein Diallo doit répondre du bilan controversé du président Lansana Conté dont il a été le Premier ministre, il apparaît comme le favori de cette élection. Cependant, il ne faudrait pas présumer des résultats du scrutin. Son adversaire politique a déjà tout mis en oeuvre pour lui barrer la route. Mais, le choix sera fait par les quatre (4) millions 200 mille électeurs qui, demain, se prononceront dans la première présidentielle libre de l’histoire de la Guinée.
S’agissant des préparatifs du scrutin, le président de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), le général malien Siaka Sangaré, a laissé entendre : « Je peux assurer sans me tromper lourdement que les dispositions sont prises pour l’organisation d’une élection suffisamment fiable et crédible, le 7 novembre ». Voilà le souhait des différentes missions d’observateurs présentes en Guinée, mais aussi de ces fils du pays épris de paix et de justice, comme les chefs religieux qui, à la veille du scrutin, appellent leurs concitoyens à oublier les récents affrontements à caractère politico-ethnique qui ont eu lieu à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur entre militants des deux alliances en compétition, entraînant mort d’homme.
Cheikh Aliou AMATH Envoyé spécial
lesoleil
intrinsèque, la qualité de ses souteneurs, sa volonté d’ériger la transparence en méthode de bonne gouvernance et son engagement à lutter contre la pauvreté.
Même si Cellou Dalein Diallo doit répondre du bilan controversé du président Lansana Conté dont il a été le Premier ministre, il apparaît comme le favori de cette élection. Cependant, il ne faudrait pas présumer des résultats du scrutin. Son adversaire politique a déjà tout mis en oeuvre pour lui barrer la route. Mais, le choix sera fait par les quatre (4) millions 200 mille électeurs qui, demain, se prononceront dans la première présidentielle libre de l’histoire de la Guinée.
S’agissant des préparatifs du scrutin, le président de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), le général malien Siaka Sangaré, a laissé entendre : « Je peux assurer sans me tromper lourdement que les dispositions sont prises pour l’organisation d’une élection suffisamment fiable et crédible, le 7 novembre ». Voilà le souhait des différentes missions d’observateurs présentes en Guinée, mais aussi de ces fils du pays épris de paix et de justice, comme les chefs religieux qui, à la veille du scrutin, appellent leurs concitoyens à oublier les récents affrontements à caractère politico-ethnique qui ont eu lieu à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur entre militants des deux alliances en compétition, entraînant mort d’homme.
Cheikh Aliou AMATH Envoyé spécial
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