Les lettres que Mamadou Niang et Souleymane Diawara ont adressées au Comité de normalisation du football pour lui faire part de leur disponibilité à revêtir le maillot national, ne sont pas pour faciliter la tâche à Lamine Ndiaye. Acculé, dos au mur et très contesté, notamment par la Tutelle, le sélectionneur national se retrouve dans une situation inconfortable face au choix de convoquer ou non les joueurs « rebelles » qui ont finalement accepté de rédiger la fameuse missive tant réclamée par le successeur de Henry Kasperczak.
Depuis mercredi c’est chose faite. La balle est désormais dans le camp de Lamine Ndiaye qui doit envoyer les convocations 15 jours avant le match Sénégal–Gambie. Autrement dit, c’est aujourd’hui même que les convocations devraient parvenir aux clubs employeurs.
“Nous avons fait ce qui était de notre ressort“, clame-t-on du côté du Cnf dont le vice-président a fait preuve de beaucoup d’intelligence pour ramener Niang et Diawara à rédiger la lettre d’excuse. Les pressions d’une partie de l’opinion, des joueurs et surtout des parents y sont également pour quelque chose. L’obstacle de sélection étant levé, Lamine Ndiaye se trouve confronté à un dilemme plus complexe.
D’abord, par rapport à ses déclarations. L’ancien meneur de jeu des “Lions“ au lendemain de la publication de la liste des joueurs devant prendre part au match amical face à la Libye, avait déclaré dans la presse que : “l’équipe nationale n’est pas un marché où entre qui veut et quand il veut“.
Tout en indiquant que l’équipe nationale n’était fermée à personne, Lamine Ndiaye a aussi ajouté le 29 août dernier que la priorité revient d’abord à “ceux qui étaient là quand j’avais besoin d’eux“. “Nous travaillons dans la continuité“, tonne-t-il pour justifier son choix.
Sur un ton beaucoup plus sévère, Lamine Ndiaye avait soutenu qu’il “serait suicidaire au moment où l’ont atteint la dernière ligne droite d’intégrer des joueurs qui n’étaient pas là“.
Seulement les choses ont beaucoup évolué. Et négativement pour la tanière. Les Lions se sont faits chiper le maillot jaune. Ils l’ont perdu de manière inexplicable à Blida le 5 septembre dernier où la défense a pris trois buts en l’espace de 13 minutes. Le même scénario à Monrovia où la digue a cédé en 15 minutes.
Face à une telle situation, Lamine Ndiaye va-t-il continuer à ignorer Niang et Diawara ? “L’heure est à l’union sacrée“, dixit le département des Sports via Yamina Thiam. Mamadou Niang et Souleymane Diawara peuvent incontestablement apporter un plus à la sélection nationale.
Mais le dernier mot revient à Lamine Ndiaye qui va engager toute la responsabilité de la sélection ou de la non-sélection des deux « cousins » et amis.
source sud quotidien
Depuis mercredi c’est chose faite. La balle est désormais dans le camp de Lamine Ndiaye qui doit envoyer les convocations 15 jours avant le match Sénégal–Gambie. Autrement dit, c’est aujourd’hui même que les convocations devraient parvenir aux clubs employeurs.
“Nous avons fait ce qui était de notre ressort“, clame-t-on du côté du Cnf dont le vice-président a fait preuve de beaucoup d’intelligence pour ramener Niang et Diawara à rédiger la lettre d’excuse. Les pressions d’une partie de l’opinion, des joueurs et surtout des parents y sont également pour quelque chose. L’obstacle de sélection étant levé, Lamine Ndiaye se trouve confronté à un dilemme plus complexe.
D’abord, par rapport à ses déclarations. L’ancien meneur de jeu des “Lions“ au lendemain de la publication de la liste des joueurs devant prendre part au match amical face à la Libye, avait déclaré dans la presse que : “l’équipe nationale n’est pas un marché où entre qui veut et quand il veut“.
Tout en indiquant que l’équipe nationale n’était fermée à personne, Lamine Ndiaye a aussi ajouté le 29 août dernier que la priorité revient d’abord à “ceux qui étaient là quand j’avais besoin d’eux“. “Nous travaillons dans la continuité“, tonne-t-il pour justifier son choix.
Sur un ton beaucoup plus sévère, Lamine Ndiaye avait soutenu qu’il “serait suicidaire au moment où l’ont atteint la dernière ligne droite d’intégrer des joueurs qui n’étaient pas là“.
Seulement les choses ont beaucoup évolué. Et négativement pour la tanière. Les Lions se sont faits chiper le maillot jaune. Ils l’ont perdu de manière inexplicable à Blida le 5 septembre dernier où la défense a pris trois buts en l’espace de 13 minutes. Le même scénario à Monrovia où la digue a cédé en 15 minutes.
Face à une telle situation, Lamine Ndiaye va-t-il continuer à ignorer Niang et Diawara ? “L’heure est à l’union sacrée“, dixit le département des Sports via Yamina Thiam. Mamadou Niang et Souleymane Diawara peuvent incontestablement apporter un plus à la sélection nationale.
Mais le dernier mot revient à Lamine Ndiaye qui va engager toute la responsabilité de la sélection ou de la non-sélection des deux « cousins » et amis.
source sud quotidien