Les faits tels que relatés par l’hebdomadaire parisien suscitent quelques interrogations. Tout est parti selon le journal, d’une invitation à dîner du président de la république au palais présidentiel, à la fin de la mission d’Alex Segura, représentant résident du Fonds monétaire international au Sénégal.
Selon les termes utilisés : « Quelques heures plus tard, Alex Segura prend l’avion pour l’Europe avec une valise pleine de billets… » sans précision toutefois de l’autorité qui lui a remis la valise. Jeune Afrique ajoute que c’est à son arrivée à Barcelone, après un transit à Paris, qu’Alex Segura contactera le bureau d’éthique du FMI qui va lui demander de rendre l’argent. Ce dernier va alors s’exécuter puisqu’il va remettre la valise à l’ambassade du Sénégal à Madrid. Quelques temps après l’affaire s’ébruite dans la presse sénégalaise. C’est l’embarras à Dakar et le ministre de la communication dément aussitôt, rejetant toute implication du gouvernement sénégalais. Le Fmi à son tour se fend d’un communiqué pour confirmer la restitution de l’argent afin de se couvrir.
Jeune Afrique qui relate les faits, n’a pas manqué de faire part des arguments avancés en privé par Alex Segura lui-même pour sa défense. Ce dernier a estimé avoir reçu une valise au palais, avec un cadenas à code qu’il n’a pu ouvrir immédiatement. Et, c’est finalement, dans la voiture qui l’emmène sur le chemin de l’aéroport qu’il a composé le code de base, c’est-à-dire : quatre zéros. Bingo.
Confus sur le moment et cherchant à éviter le scandale, Ségura va alors embarquer son colis et décider de régler cela discrètement à son arrivée à Barcelone.
Et l’hebdomadaire parisien de s’interroger sur une question clé : « pourquoi, au moment où un homme du palais lui a tendu l’objet, a-t-il « oublié » la règle de base de tout fonctionnaire international : jamais de cadeau en mission ».
Le journal sur cette question, fournit deux hypothèses. Soit, Segura a commis une énorme étourderie doublée d’une grosse maladresse en ne rendant pas la valise ; soit, il s’est laissé tenter, s’est fait repérer lors d’un contrôle à Paris ou à Barcelone sans être arrêté. Il était muni d’un passeport diplomatique et a renvoyé le colis encombrant.
Mais au vu de l’histoire, telle que relatée par l’ensemble de la presse sénégalaise, le journal français l’Express et Jeune Afrique, l’on est tentés de se poser la même question que l’hebdomadaire parisien. Pourquoi Ségura ne s’en est pas tenu à la règle élémentaire de tout fonctionnaire international, c’est-à-dire, ne point accepter de cadeau surtout s’il ignore ce que pouvait contenir cette valise ? N’aurait-il pas pu poser la question, à défaut de connaître le contenu de la valise ? La réponse logique guidée par le bon sens est qu’une valise peut soit contenir des documents ou des bagages, soit de l’argent, … choses auxquelles, il ne peut en aucun cas avoir droit, si on s’en tient strictement au code éthique de tout fonctionnaire international.
L’on peut par ailleurs penser qu’il ait été pris de court au point de vouloir pousser sa curiosité, voire son vice, afin de « griller » l’expéditeur du colis. Mais au finish, il a manqué de tact et aurait pu juste se limiter à appliquer la règle telle qu’édictée par le FMI. Dans l’histoire en tout cas, Segura ne semble pas tout blanc. Il est fort probable qu’il a été rattrapé par des remords après son départ de Dakar avec son encombrant colis. Il est tout aussi condamnable que celui qui a tenté de lui jouer ce tour.
Selon les termes utilisés : « Quelques heures plus tard, Alex Segura prend l’avion pour l’Europe avec une valise pleine de billets… » sans précision toutefois de l’autorité qui lui a remis la valise. Jeune Afrique ajoute que c’est à son arrivée à Barcelone, après un transit à Paris, qu’Alex Segura contactera le bureau d’éthique du FMI qui va lui demander de rendre l’argent. Ce dernier va alors s’exécuter puisqu’il va remettre la valise à l’ambassade du Sénégal à Madrid. Quelques temps après l’affaire s’ébruite dans la presse sénégalaise. C’est l’embarras à Dakar et le ministre de la communication dément aussitôt, rejetant toute implication du gouvernement sénégalais. Le Fmi à son tour se fend d’un communiqué pour confirmer la restitution de l’argent afin de se couvrir.
Jeune Afrique qui relate les faits, n’a pas manqué de faire part des arguments avancés en privé par Alex Segura lui-même pour sa défense. Ce dernier a estimé avoir reçu une valise au palais, avec un cadenas à code qu’il n’a pu ouvrir immédiatement. Et, c’est finalement, dans la voiture qui l’emmène sur le chemin de l’aéroport qu’il a composé le code de base, c’est-à-dire : quatre zéros. Bingo.
Confus sur le moment et cherchant à éviter le scandale, Ségura va alors embarquer son colis et décider de régler cela discrètement à son arrivée à Barcelone.
Et l’hebdomadaire parisien de s’interroger sur une question clé : « pourquoi, au moment où un homme du palais lui a tendu l’objet, a-t-il « oublié » la règle de base de tout fonctionnaire international : jamais de cadeau en mission ».
Le journal sur cette question, fournit deux hypothèses. Soit, Segura a commis une énorme étourderie doublée d’une grosse maladresse en ne rendant pas la valise ; soit, il s’est laissé tenter, s’est fait repérer lors d’un contrôle à Paris ou à Barcelone sans être arrêté. Il était muni d’un passeport diplomatique et a renvoyé le colis encombrant.
Mais au vu de l’histoire, telle que relatée par l’ensemble de la presse sénégalaise, le journal français l’Express et Jeune Afrique, l’on est tentés de se poser la même question que l’hebdomadaire parisien. Pourquoi Ségura ne s’en est pas tenu à la règle élémentaire de tout fonctionnaire international, c’est-à-dire, ne point accepter de cadeau surtout s’il ignore ce que pouvait contenir cette valise ? N’aurait-il pas pu poser la question, à défaut de connaître le contenu de la valise ? La réponse logique guidée par le bon sens est qu’une valise peut soit contenir des documents ou des bagages, soit de l’argent, … choses auxquelles, il ne peut en aucun cas avoir droit, si on s’en tient strictement au code éthique de tout fonctionnaire international.
L’on peut par ailleurs penser qu’il ait été pris de court au point de vouloir pousser sa curiosité, voire son vice, afin de « griller » l’expéditeur du colis. Mais au finish, il a manqué de tact et aurait pu juste se limiter à appliquer la règle telle qu’édictée par le FMI. Dans l’histoire en tout cas, Segura ne semble pas tout blanc. Il est fort probable qu’il a été rattrapé par des remords après son départ de Dakar avec son encombrant colis. Il est tout aussi condamnable que celui qui a tenté de lui jouer ce tour.