Dans un autre contexte, on aurait pu dire que le sélectionneur national peut se passer de Mamadou Niang et de Souleymane Diawara, qui n’ont pas, jusqu’ici, pris part aux éliminatoires de la Can-Mondial 2010. Mais au vu des dernières prestations de l’équipe nationale, jugées décevantes par nombre d’observateurs, avec au bout la perte de la première place du Groupe 6, au profit de l’Algérie, Lamine Ndiaye n’a pas le choix. D’autant qu’il va vers un match-couperet le 11 octobre contre la Gambie.
Autre raison qui doit pousser le coach des Lions «à tenir parole», c’est sa sortie lors de son dernier face-à-face avec la presse, où il exigeait que l’attaquant Marseillais et le défenseur Bordelais, respectent le parallélisme des formes, en envoyant une lettre pour annoncer leur retour en sélection. Ce qui a été fait depuis ce mercredi, et confirmé par le vice-président du Cnf : «Les deux joueurs ont envoyé chacun un courrier au Cnf où ils ont annoncé leur retour en sélection», a indiqué Saër Seck.
LES MEFAITS DU DUO DIOUF-NIANG
En tout état de cause pour le cas de Souleymane Diawara, son retour au sein de l’axe de la défense sénégalaise, mal en point à Blida, ne devrait pas poser de problème. Ce n’est pas le cas pour Mamadou Niang. En effet, réintégrer «Mamad» dans l’équipe est une chose, lui permettre de s’exprimer en toute liberté, et en faisant valoir toutes ses qualités de vitesse et de buteur, en est une autre. Or, il est apparu que l’attaquant Marseillais a rarement fait de bons matches quand il est moulé dans un système fourre-tout où les rôles au niveau de l’animation offensive sont flous pour ne pas dire approximatifs.
Autre constat, Mamadou Niang n’a jamais réussi son match quand il est associé à El Hadji Diouf. D’ailleurs, pour la petite histoire, les meilleures prestations de «Mamad» l’ont été sans Diouf, comme lors de la Can 2006 en Egypte, sous l’ère Ablaye Sarr-Amara Traoré.
Reste à voir comment le sélectionneur national va prendre en compte cette équation, que son prédécesseur, Henryk Kasperczak, n’a pu résoudre. Avec l’activisme débordant dont fait preuve Diouf au sein de la Tanière, on voit mal Lamine Ndiaye le laisser sur le banc.
Mais un repositionnement de l’ancien «Vagabond» de Bolton dans une position excentrée, comme il joue à Sunderland, pourrait régler le problème.
NIANG SEUL EN POINTE
En fait, le vrai problème de Diouf, c’est son positionnement dans l’axe où, dans une position d’électron libre qu’il semble imposer au coach, il a souvent tendance à retarder le jeu, en gardant trop la balle, et en n’apportant pas de vitesse à l’animation offensive de l’équipe. Une indiscipline tactique qui dessert le groupe et l’expose à certaines situations dangereuses en phase défensive.
En attendant que le sélectionneur national trouve une solution au «cas Diouf», il reste évident que Mamadou Niang serait plus à l’aise s’il est titularisé seul, à la pointe de l’attaque sénégalaise. Une position qu’il occupe à Marseille, avec Valbuena et Koné sur les côtés. Et qu’on pourrait retrouver en équipe nationale avec des joueurs excentrés de percussion, comme Frédéric Mendy et Issiar Dia.
Mais avec un Lamine Ndiaye toujours figé, et qui tient comme la prunelle de ses yeux à son fameux 4-4-2, on est encore loin d’une recomposition au niveau du dispositif d’attaque des Lions. A moins qu’il ne sonne la révolution tactique d’ici là. C’est le prix à payer pour passer l’obstacle gambien.
source le quotidien
Autre raison qui doit pousser le coach des Lions «à tenir parole», c’est sa sortie lors de son dernier face-à-face avec la presse, où il exigeait que l’attaquant Marseillais et le défenseur Bordelais, respectent le parallélisme des formes, en envoyant une lettre pour annoncer leur retour en sélection. Ce qui a été fait depuis ce mercredi, et confirmé par le vice-président du Cnf : «Les deux joueurs ont envoyé chacun un courrier au Cnf où ils ont annoncé leur retour en sélection», a indiqué Saër Seck.
LES MEFAITS DU DUO DIOUF-NIANG
En tout état de cause pour le cas de Souleymane Diawara, son retour au sein de l’axe de la défense sénégalaise, mal en point à Blida, ne devrait pas poser de problème. Ce n’est pas le cas pour Mamadou Niang. En effet, réintégrer «Mamad» dans l’équipe est une chose, lui permettre de s’exprimer en toute liberté, et en faisant valoir toutes ses qualités de vitesse et de buteur, en est une autre. Or, il est apparu que l’attaquant Marseillais a rarement fait de bons matches quand il est moulé dans un système fourre-tout où les rôles au niveau de l’animation offensive sont flous pour ne pas dire approximatifs.
Autre constat, Mamadou Niang n’a jamais réussi son match quand il est associé à El Hadji Diouf. D’ailleurs, pour la petite histoire, les meilleures prestations de «Mamad» l’ont été sans Diouf, comme lors de la Can 2006 en Egypte, sous l’ère Ablaye Sarr-Amara Traoré.
Reste à voir comment le sélectionneur national va prendre en compte cette équation, que son prédécesseur, Henryk Kasperczak, n’a pu résoudre. Avec l’activisme débordant dont fait preuve Diouf au sein de la Tanière, on voit mal Lamine Ndiaye le laisser sur le banc.
Mais un repositionnement de l’ancien «Vagabond» de Bolton dans une position excentrée, comme il joue à Sunderland, pourrait régler le problème.
NIANG SEUL EN POINTE
En fait, le vrai problème de Diouf, c’est son positionnement dans l’axe où, dans une position d’électron libre qu’il semble imposer au coach, il a souvent tendance à retarder le jeu, en gardant trop la balle, et en n’apportant pas de vitesse à l’animation offensive de l’équipe. Une indiscipline tactique qui dessert le groupe et l’expose à certaines situations dangereuses en phase défensive.
En attendant que le sélectionneur national trouve une solution au «cas Diouf», il reste évident que Mamadou Niang serait plus à l’aise s’il est titularisé seul, à la pointe de l’attaque sénégalaise. Une position qu’il occupe à Marseille, avec Valbuena et Koné sur les côtés. Et qu’on pourrait retrouver en équipe nationale avec des joueurs excentrés de percussion, comme Frédéric Mendy et Issiar Dia.
Mais avec un Lamine Ndiaye toujours figé, et qui tient comme la prunelle de ses yeux à son fameux 4-4-2, on est encore loin d’une recomposition au niveau du dispositif d’attaque des Lions. A moins qu’il ne sonne la révolution tactique d’ici là. C’est le prix à payer pour passer l’obstacle gambien.
source le quotidien