’’Je voudrais dire à mes compatriotes chrétiens que je n’ai jamais eu l’intention de m’attaquer à leur religion que je respecte’’, a-t-il déclaré dans son message prononcé à l’occasion du nouvel an.
’’Si la compréhension de mes propos a pu offenser certains membres de la communauté chrétienne, je suis le premier à le regretter’’, a-t-il ajouté, en référence à certaines de ses déclarations tenues récemment lors d’une rencontre avec des enseignants.
’’Dans les églises, on prie Jésus qui n’est pas Dieu. Tout le monde le sait, mais personne n’a jamais dit quelque chose’’, avait affirmé, lundi, le président de la République Me Abdoulaye Wade, en réponse aux critiques faites par des chefs religieux musulmans surtout contre le Monument de la renaissance africaine.
S’exprimant mercredi à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux, l’archevêque de Dakar, le Cardinal Théodore Adrien Sarr avait indiqué que les chrétiens étaient ’’meurtris et humiliés’’ par ce discours qui à son avis banalise ’’publiquement devant des éducateurs de nos enfants ce qui fait le cœur’’ de la foi de ses coreligionnaires.
’’Certains chrétiens ont pu se sentir blessés par la diffusion par des journaux et des radios connues pour leur hostilité à mon égard d’une phrase extraite de mon discours, hors de son contexte, déformant donc le sens de mes propos’’, a noté Me Wade.
’’L’incident aurait pu rester dans des limites et s’en arrêter là s’il n’y avait pas eu un ou deux individus qui ont voulu provoquer l’incendie, jouer les pompiers et monnayer leur intervention’’, a-t-il dit.
’’Je crois avoir donné suffisamment de gages de ma bonne foi et de ma volonté de protéger et d’aider les chrétiens dans le cadre de mes prérogatives et responsabilités suprêmes de façon qu’ils se sentent à l’aide dans notre pays, leur pays, pour exercer librement leur religion’’, a relevé le président Wade.
Il a cité la Constitution du 22 janvier 2001, dans laquelle il dit avoir ’’fait inscrire en bonne et due place les droits des minorités religieuses’’. De plus, ’’l’on oublie souvent que depuis des années je plaide, comme un avocat isolé dans le désert, en faveur du dialogue islamo-chrétien malgré l’opposition de certains musulmans qui n’en veulent pas’’.
’’En ce qui me concerne, a-t-il poursuivi, rien ne me fera dévier de mon option de faire du Sénégal une société où musulmans et chrétiens continuerons, comme par le passé, à être des frères et des sœurs qui se tolèrent dans une même famille’’.
’’Nous avons réussi à construire tout le long de notre histoire cette prouesse qui étonne. Protégeons donc cet acquis magnifique et ne prêtons pas l’oreille à ceux qui font flèche de tout bois’’, a-t-il déclaré.
’’Je demande à tous, musulmans et chrétiens, de s’en arrêter là et de clore l’incident pour continuer notre belle aventure d’entente exceptionnelle entre une minorité chrétienne et une majorité musulmane, entente pour laquelle le Sénégal est souvent félicité’’, a conclu Me Wade.
’’Si la compréhension de mes propos a pu offenser certains membres de la communauté chrétienne, je suis le premier à le regretter’’, a-t-il ajouté, en référence à certaines de ses déclarations tenues récemment lors d’une rencontre avec des enseignants.
’’Dans les églises, on prie Jésus qui n’est pas Dieu. Tout le monde le sait, mais personne n’a jamais dit quelque chose’’, avait affirmé, lundi, le président de la République Me Abdoulaye Wade, en réponse aux critiques faites par des chefs religieux musulmans surtout contre le Monument de la renaissance africaine.
S’exprimant mercredi à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux, l’archevêque de Dakar, le Cardinal Théodore Adrien Sarr avait indiqué que les chrétiens étaient ’’meurtris et humiliés’’ par ce discours qui à son avis banalise ’’publiquement devant des éducateurs de nos enfants ce qui fait le cœur’’ de la foi de ses coreligionnaires.
’’Certains chrétiens ont pu se sentir blessés par la diffusion par des journaux et des radios connues pour leur hostilité à mon égard d’une phrase extraite de mon discours, hors de son contexte, déformant donc le sens de mes propos’’, a noté Me Wade.
’’L’incident aurait pu rester dans des limites et s’en arrêter là s’il n’y avait pas eu un ou deux individus qui ont voulu provoquer l’incendie, jouer les pompiers et monnayer leur intervention’’, a-t-il dit.
’’Je crois avoir donné suffisamment de gages de ma bonne foi et de ma volonté de protéger et d’aider les chrétiens dans le cadre de mes prérogatives et responsabilités suprêmes de façon qu’ils se sentent à l’aide dans notre pays, leur pays, pour exercer librement leur religion’’, a relevé le président Wade.
Il a cité la Constitution du 22 janvier 2001, dans laquelle il dit avoir ’’fait inscrire en bonne et due place les droits des minorités religieuses’’. De plus, ’’l’on oublie souvent que depuis des années je plaide, comme un avocat isolé dans le désert, en faveur du dialogue islamo-chrétien malgré l’opposition de certains musulmans qui n’en veulent pas’’.
’’En ce qui me concerne, a-t-il poursuivi, rien ne me fera dévier de mon option de faire du Sénégal une société où musulmans et chrétiens continuerons, comme par le passé, à être des frères et des sœurs qui se tolèrent dans une même famille’’.
’’Nous avons réussi à construire tout le long de notre histoire cette prouesse qui étonne. Protégeons donc cet acquis magnifique et ne prêtons pas l’oreille à ceux qui font flèche de tout bois’’, a-t-il déclaré.
’’Je demande à tous, musulmans et chrétiens, de s’en arrêter là et de clore l’incident pour continuer notre belle aventure d’entente exceptionnelle entre une minorité chrétienne et une majorité musulmane, entente pour laquelle le Sénégal est souvent félicité’’, a conclu Me Wade.