Selon Rokhaya Sy, une commerçante en face du centre commercial Touba Sandaga, « c’est pendant le ramadan que je m’adonne à la vente des dattes et autres produits ; sinon je vends des fruits, de la banane en particulier. » A quelques mètres d’elle, Fatou Mbaye expose des bouteilles de jus de « bissap » et de tamarin préparé de façon artisanale. Elle soutient que « ce n’est pas avec le ramadan que j’ai commencé à vendre du jus. Mais il y a une très nette amélioration des ventes. Les clients se lamentent même lorsqu’ils arrivent et trouvent que la marchandise est finie. » Même son de cloche chez Fatou Sy : « je vends des dattes et des ananas car c’est à la mode en mois de ramadan ». Elle précise qu’ « avant le ramadan, je vends le petit déjeuner. »
D’un autre côté, la présidente de l’association des femmes commerçantes et marchandes ambulantes, Khady Ndour dite « Ngueuyéne » est assise devant une table sur laquelle sont superposés des pots de confiture, de café, de chocolat…etc. De l’avis de la présidente, « ce n’est pas avec le ramadan qu’on a commencé à vendre ces marchandises. C’est notre domaine de prédilection, c’est ce que nous vendons pendant les autres périodes. » Et d’ajouter : « Mais il faut remarquer que pendant cette période de ramadan, les étalages sont beaucoup plus garnis, car nos marchandises sont prisées. ». La présidente n’a pas oublié de louer les attitudes et comportements de ces femmes par rapport à leur activité commerciale : « elles sont braves et elles doivent être aidées dans leurs efforts », dit-elle. Khady Ndour a aussi soutenu que « la conservation des produits ne pose pas problème à leur niveau. Les ventes se passent bien. »
Matar Niang ne dira pas le contraire, lui qui écoule facilement ses thermos utilisés pour la conservation de l’eau chaude pour la rupture du jeûne. « Merci aux chinois car ce sont eux qui me procurent ma marchandise. Et puis la vente se fait rapidement. », souligne-t-il. Une position défendue par Mor Ndiaye, un jeune marchand ambulant. Ce dernier, des tasses en verre dans ses mains, rajoute : « c’est vrai que le mois de ramadan est béni. Notre petit commerce se porte très bien et l’on s’en réjouit »
Auteur : Elhadji Cheikh Anta Seck/ Edition : Sud Quotidien
D’un autre côté, la présidente de l’association des femmes commerçantes et marchandes ambulantes, Khady Ndour dite « Ngueuyéne » est assise devant une table sur laquelle sont superposés des pots de confiture, de café, de chocolat…etc. De l’avis de la présidente, « ce n’est pas avec le ramadan qu’on a commencé à vendre ces marchandises. C’est notre domaine de prédilection, c’est ce que nous vendons pendant les autres périodes. » Et d’ajouter : « Mais il faut remarquer que pendant cette période de ramadan, les étalages sont beaucoup plus garnis, car nos marchandises sont prisées. ». La présidente n’a pas oublié de louer les attitudes et comportements de ces femmes par rapport à leur activité commerciale : « elles sont braves et elles doivent être aidées dans leurs efforts », dit-elle. Khady Ndour a aussi soutenu que « la conservation des produits ne pose pas problème à leur niveau. Les ventes se passent bien. »
Matar Niang ne dira pas le contraire, lui qui écoule facilement ses thermos utilisés pour la conservation de l’eau chaude pour la rupture du jeûne. « Merci aux chinois car ce sont eux qui me procurent ma marchandise. Et puis la vente se fait rapidement. », souligne-t-il. Une position défendue par Mor Ndiaye, un jeune marchand ambulant. Ce dernier, des tasses en verre dans ses mains, rajoute : « c’est vrai que le mois de ramadan est béni. Notre petit commerce se porte très bien et l’on s’en réjouit »
Auteur : Elhadji Cheikh Anta Seck/ Edition : Sud Quotidien