A une quinzaine de minutes du second face-à-face entre les deux candidats à la présidentielle américaine, dans la nuit du 6 au 7 octobre dernier, il ne reste que la colère pour alimenter... les débats sénégalo-sénégalais ceux-là. La rengaine du « ce n’est pas normal ! » dépérit sous le feu de remarques encore plus dures. Double colère aussi pour une double facturation qui tombe, subite, dans le budget familial déjà vampirisé par le panier de la ménagère. Ceux qui n’aimaient pas trop les chiffres à l’école se sont mis à compter, en Cfa !
Les provisions pourrissent, impropres à une consommation durement éprouvée par la conjoncture. Soudain, un mouvement d’humeur à Guédiawaye. Puis à Keur Massar, nouvelle cité autour d’un village traditionnel où des Dakarois cherchent une nouvelle bouffée d’oxygène. Encore aux Parcelles, à Grand-Médine, Derklé-Castors... Un peu partout ! En quelque sorte, la synchronisation d’une colère vraiment électrique. Les canaux de diffusion sont les ondes, le téléphone portable, les douleurs partagées d’hommes et de femmes à la lucidité heurtée par des nuits d’insomnie, entre les moustiques et la chaleur. Sans oublier les entreprises qui, depuis quelque temps, marchent au groupe électrogène. Un financier craignait hier une répercussion du coût de revient sur le prix de vente de certains produits. La si redoutée inflation quoi !
Il y a assurément des ombres épaisses sur les relations entre la Senelec et les usagers de l’électricité. Le courant ne passe plus. Les usagers ont le sentiment de payer plus sans avoir accès à une qualité de service. Des délestages habituels, ils sont obligés de s’habituer à des coupures prolongées. Douze heures parfois ! Ces insuffisances dans la fourniture de l’énergie électrique n’ont pas une répercussion positive sur le budget électricité. La hausse ne suffit pas, selon nombre d’usagers, à expliquer les écarts entre la facturation antérieure et la nouvelle. Cette hausse surclasse même les factures estimées ou surestimées (c’est selon) de ces dix dernières années. Dans une autre mesure, la double facturation se défend dans le principe d’équité qui voudrait que les deux tarifs, l’ancien et le nouveau, s’appliquent différemment, et dans la transparence, sur l’ordre de payer. Seulement, du goût de certaines organisations consuméristes, l’entreprise a communiqué sur le tard de la même manière qu’elle s’est emmurée dans un silence après la journée d’hier.
Enfin, les files, devant les agences, posent la question de l’organisation du service public de l’électricité. Des usagers soutiennent avoir eu des délais très courts pour respecter leur engagement vis-à-vis de la Senelec. Dans certains cas, la tournée des agences se fait, comme celle de la laitière, occasionnant des pertes de temps aux ménagères. Les consommateurs veulent payer. En tout cas, ceux que le bon sens visite malgré la colère brusque et mauvaise conseillère comme le dit l’adage. Pas ces mécontents qui, sans raison, profèrent des menaces contre les agents de la société préposés au relevé de la consommation bimestrielle dans les domiciles. Il leur faut de l’électricité. Donc toute la lumière sur le coût de leurs sacrifices pour respirer, à pleins poumons, un petit confort !
le soleil
Les provisions pourrissent, impropres à une consommation durement éprouvée par la conjoncture. Soudain, un mouvement d’humeur à Guédiawaye. Puis à Keur Massar, nouvelle cité autour d’un village traditionnel où des Dakarois cherchent une nouvelle bouffée d’oxygène. Encore aux Parcelles, à Grand-Médine, Derklé-Castors... Un peu partout ! En quelque sorte, la synchronisation d’une colère vraiment électrique. Les canaux de diffusion sont les ondes, le téléphone portable, les douleurs partagées d’hommes et de femmes à la lucidité heurtée par des nuits d’insomnie, entre les moustiques et la chaleur. Sans oublier les entreprises qui, depuis quelque temps, marchent au groupe électrogène. Un financier craignait hier une répercussion du coût de revient sur le prix de vente de certains produits. La si redoutée inflation quoi !
Il y a assurément des ombres épaisses sur les relations entre la Senelec et les usagers de l’électricité. Le courant ne passe plus. Les usagers ont le sentiment de payer plus sans avoir accès à une qualité de service. Des délestages habituels, ils sont obligés de s’habituer à des coupures prolongées. Douze heures parfois ! Ces insuffisances dans la fourniture de l’énergie électrique n’ont pas une répercussion positive sur le budget électricité. La hausse ne suffit pas, selon nombre d’usagers, à expliquer les écarts entre la facturation antérieure et la nouvelle. Cette hausse surclasse même les factures estimées ou surestimées (c’est selon) de ces dix dernières années. Dans une autre mesure, la double facturation se défend dans le principe d’équité qui voudrait que les deux tarifs, l’ancien et le nouveau, s’appliquent différemment, et dans la transparence, sur l’ordre de payer. Seulement, du goût de certaines organisations consuméristes, l’entreprise a communiqué sur le tard de la même manière qu’elle s’est emmurée dans un silence après la journée d’hier.
Enfin, les files, devant les agences, posent la question de l’organisation du service public de l’électricité. Des usagers soutiennent avoir eu des délais très courts pour respecter leur engagement vis-à-vis de la Senelec. Dans certains cas, la tournée des agences se fait, comme celle de la laitière, occasionnant des pertes de temps aux ménagères. Les consommateurs veulent payer. En tout cas, ceux que le bon sens visite malgré la colère brusque et mauvaise conseillère comme le dit l’adage. Pas ces mécontents qui, sans raison, profèrent des menaces contre les agents de la société préposés au relevé de la consommation bimestrielle dans les domiciles. Il leur faut de l’électricité. Donc toute la lumière sur le coût de leurs sacrifices pour respirer, à pleins poumons, un petit confort !
le soleil