L’activité sexuelle des jeunes en milieu scolaire est précoce. Un rapport édifiant sur les relations sexuelles des élèves vient d’être porté à l’attention du public. Présenté vendredi dernier par le sociologue Abibou Diagne Camara qui a mené les enquêtes, l’exploitation d’un questionnaire soumis à 2600 élèves a livré de surprenantes révélations. Etaient particulièrement ciblés, les élèves de seconde de cinq établissements : Le lycée Limamoulaye de Guédiawaye, le lycée moderne de Rufisque, le lycée des Parcelles assainies, le lycée Blaise Diagne et les cours secondaires Sacrée Cœur.
C’est ainsi que la précocité affichée indique que malgré le nombre d’élèves très faible qui ont eu leurs premiers rapports entre 16 et 17 ans, chez les garçons et les filles dont la tranche d’âge se situe entre 17 et 19 ans, les 21,5 % ont reconnu avoir déjà eu des rapports sexuels. Le cumul et le changement de partenaires qui constituent les principaux comportements à risque d’infection et de transmission du Vih Sida, sont devenus de plus en plus fréquents chez ces jeunes qui ont eu un ou plusieurs rapports entre 2006 à 2008. Dans ce lot, 60,7 % n’utilisent pas de préservatif et 89,5 % ne l’utilisent que rarement.
L’autre constat inquiétant de ce rapport, ce sont les infections existantes en milieu scolaire. Pour preuve, sur 84 garçons qui ont eu des rapports sexuels dans la même période, les 49 indiquent qu’ils ont décelé les signes de Mst et que sur 22 filles interrogées, les 16 ont précisé également relever des signes ou en ont souffert.
Quant à ceux qui constituent les 62, 3 % des élèves ayant fait des rapports sexuels sans utiliser le préservatif, ils affirment s’être exposés au risque de contamination du Vih Sida. Parmi eux, 72,4 % connaissent bien la notion de séropositivité alors que 27, 6 % l’ignorent.
Quant au dépistage du Vih/Sida et les Ist, il est connu par une large majorité des élèves (98,1 %). A la question de savoir où peut-on se faire dépister, 51,9 % connaissent les structures disponibles. Faut-il redouter les tests de dépistage du Vih Sida ? 80, 2 % des élèves soit 8/10 déclarent n’avoir pas peur de le faire. L’enquête a montré que les élèves ont une bonne connaissance des modes de transmission du Vih/Sida et qu’une telle connaissance a favorisé les attitudes et comportements positifs vis-à-vis de personnes vivant avec Vih. Les études ont révélé entre autres que le milieu scolaire n’échappe pas aux croyances religieuses. 48,5% des élèves interviewés associent le Sida à une punition divine.
Cette enquête du sociologue A Diagne Camara a été commanditée dans le cadre du projet « Amélioration de la réponse Vih/Sida en milieu scolaire par le dépistage volontaire, la promotion des Droits Humains et la communication » mis en œuvre par trois partenaires : l’Association Sénégalaise pour la promotion de la citoyenneté et du développement (Asprocide), Sida service et le Réseau africain de l’éducation pour la Santé
source sud quotidien
C’est ainsi que la précocité affichée indique que malgré le nombre d’élèves très faible qui ont eu leurs premiers rapports entre 16 et 17 ans, chez les garçons et les filles dont la tranche d’âge se situe entre 17 et 19 ans, les 21,5 % ont reconnu avoir déjà eu des rapports sexuels. Le cumul et le changement de partenaires qui constituent les principaux comportements à risque d’infection et de transmission du Vih Sida, sont devenus de plus en plus fréquents chez ces jeunes qui ont eu un ou plusieurs rapports entre 2006 à 2008. Dans ce lot, 60,7 % n’utilisent pas de préservatif et 89,5 % ne l’utilisent que rarement.
L’autre constat inquiétant de ce rapport, ce sont les infections existantes en milieu scolaire. Pour preuve, sur 84 garçons qui ont eu des rapports sexuels dans la même période, les 49 indiquent qu’ils ont décelé les signes de Mst et que sur 22 filles interrogées, les 16 ont précisé également relever des signes ou en ont souffert.
Quant à ceux qui constituent les 62, 3 % des élèves ayant fait des rapports sexuels sans utiliser le préservatif, ils affirment s’être exposés au risque de contamination du Vih Sida. Parmi eux, 72,4 % connaissent bien la notion de séropositivité alors que 27, 6 % l’ignorent.
Quant au dépistage du Vih/Sida et les Ist, il est connu par une large majorité des élèves (98,1 %). A la question de savoir où peut-on se faire dépister, 51,9 % connaissent les structures disponibles. Faut-il redouter les tests de dépistage du Vih Sida ? 80, 2 % des élèves soit 8/10 déclarent n’avoir pas peur de le faire. L’enquête a montré que les élèves ont une bonne connaissance des modes de transmission du Vih/Sida et qu’une telle connaissance a favorisé les attitudes et comportements positifs vis-à-vis de personnes vivant avec Vih. Les études ont révélé entre autres que le milieu scolaire n’échappe pas aux croyances religieuses. 48,5% des élèves interviewés associent le Sida à une punition divine.
Cette enquête du sociologue A Diagne Camara a été commanditée dans le cadre du projet « Amélioration de la réponse Vih/Sida en milieu scolaire par le dépistage volontaire, la promotion des Droits Humains et la communication » mis en œuvre par trois partenaires : l’Association Sénégalaise pour la promotion de la citoyenneté et du développement (Asprocide), Sida service et le Réseau africain de l’éducation pour la Santé
source sud quotidien