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SITUATION EN GUINEE-CONAKRY:Alioune Tine approuve Bernard Kouchner et avertit Blaise Compaoré

NETTALI.NET - La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) ne croit pas à la fiabilité de la mission de bons offices que joue en ce moment le président burkinabé, Blaise Compaoré en Guinée-Conakry sur demande de la Cedeao. Pour Alioune Tine, Blaise Compaoré mène tout simplement une mission impossible en Guinée-Conakry.


Rédigé par leral.net le Mardi 6 Octobre 2009 à 08:11 | | 1 commentaire(s)|

SITUATION EN GUINEE-CONAKRY:Alioune Tine approuve Bernard Kouchner et avertit Blaise Compaoré
Pour Alioune Tine, ’’plus qu’une médiation, la Guinée a besoin d’être reprise en main par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour éviter le clash général dans ce pays et la généralisation de la violence, le chaos et l’instabilité dans toute zone ouest africaine, rudement éprouvée par la situation en Guinée-Bissau, au Niger, en Cote d’Ivoire et en Gambie’’.

Pour la Raddho, la Guinée se trouve dans un processus de ’’somalisation’’ avancée. Alioune Tine et ses camarades martèlent : ’’ faut-il attendre un effondrement total de l’État, une généralisation totale de la violence et l’installation de l’insécurité et de l’instabilité en Afrique de l’Ouest pour intervenir ! Non !’’.

La Raddho approuve la déclaration de Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères qui dans une déclaration récente a estimé exprime ’’nécessaire une intervention internationale en Guinée à la suite de la répression sanglante, des atrocités et des horreurs commises le 28 septembre.’’.

Alioune Tine et ses camarades appellent la France à saisir le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour une intervention d’urgence en Guinée Conakry et une saisine de la Cpi. Ils demandent ’’à l’Union Africaine et à la Cedeao de soutenir cette initiative’’ et invitent ’’le président Blaise Compaoré à s’inscrire dans cette dynamique.’’.

Pape Alé Niang


1.Posté par Association Nationale des Porteurs de Pancartes le 06/10/2009 15:12 | Alerter
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Le président

COMMUNIQUE DE PRESSE

L’Association Nationale des « Porteurs de Pancartes » a appris avec consternation ce qui s’est passé à Conakry le 28 septembre 2009, date pleine de symbole, dans un stade tout aussi symbolique, rappelant à tous les patriotes africains la lutte contre le joug colonial.
Elle proclame son indignation et compatit avec toutes les familles victimes de l’ignoble massacre.
Les membres de l’Association se disent d’autant plus concernés et révoltés, que, ils se souviennent que Conakry et Dakar avaient fait jonction en août 1958, sur les mots d’ordre « Indépendance immédiate, Nation Fédérale Africaine » qui ont été proclamé de part et d’autre, le 25 août 1958 à Conakry et le 26 août 1958 à Dakar, sur la place Protêt.
L’Association refuse que l’on puisse trahir le sens de ces mots d’ordre, au point de pouvoir faire de l’indépendance de nos pays un usage inapproprié qui permettrait à une armée nationale de massacrer, en toute impunité, son propre peuple qu’elle a vocation de défendre.
L’Association Nationale des « Porteurs de Pancartes » en appelle à la CEDEAO, à l’Union Africaine et à la Communauté Internationale toute entière, pour tout mettre en œuvre, afin que la forfaiture de Conakry ne reste pas impunie.
Les « Porteurs de Pancartes » du Sénégal, en appelle au sens des responsabilités de tous, pour que les auteurs du crime de Conakry soient recherchés, arrêtés et livrés à la Cour Pénale Internationale qui se chargera de les juger et de les châtier.

Fait à Dakar, le 4 octobre 2009

P/Le Bureau National
Le président

Me Mbaye-Jacques Diop

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