Dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), l’achat des semences, des intrants ou du matériel agricole auprès des commissions qui regroupaient les élus locaux, l’administration, les représentants des producteurs, a permis aux acquéreurs de bénéficier de l’appui de l’Etat, grâce à la subvention induite. Cette subvention, les représentants du peuple voulaient en être un peu fixés. A savoir, à combien s’élève le montant ? Cinq milliards de francs Cfa ou plus, selon des informations diverses.
Espérant en avoir une réponse des plus précises, les parlementaires sont sortis hier des débats, insatisfaits. Car le ministre de l’Agriculture, Hamath Sall, qui faisait face à l’Assemblée pour l’examen du budget de son ministère n’a rien dit de clair. «Les subventions dépassent de loin 5 milliards de francs Cfa, parce que rien que les engrais s’élèvent à 13,2 milliards de francs Cfa, sans compter les semences», a-t-il déclaré. Ceci est lié selon lui, au fait que le programme Goana est différent du programme agricole classique. Il fallu prendre en compte les exigences de la Goana, dans la mise en place des engrais, des semences et du matériel agricole, a-t-il indiqué.
Le problème du foncier a été également agité. A ce propos, souligne Hamath Sall, «les affectations se font dans le cadre légal et réglementaire existant. Quelque fois, a côté des terres du domaine national, il y a des terres qui sont gérées par l’Isra et qui ne sont plus mises en valeurs depuis longtemps». C’est, à l’en croire, «ce qui explique que des autorisations de mise en valeur sont accordées pour la durée d’une campagne agricole aux personnes qui en ont exprimé la demande. C’est le cas de la zone de Bambey».
Pour certains députés, les Sénégalais de l’extérieur ne sont pas impliqués dans le programme, alors qu’ils envoient annuellement 400 milliards de francs Cfa au Sénégal. Pour se dédouaner, le ministre mentionne que «cette campagne est la première expérience, et le ministère va travailler avec celui des Sénégalais de l’Extérieur, du Tourisme et de l’Artisanat pour une meilleure organisation de ce volet pour le programme Goana».
Pour rappel, le ministre précise que le budget de la Goana est de 345 milliards de francs Cfa, financés par l’Etat du Sénégal et ses partenaires. Il ajoute : «Il y a un fonds Goana qui est mis en place par décret. Ce fonds vise à recevoir les appuis et contributions financières pour la Goana.»
Au-delà de ces préoccupations globales, des problèmes locaux ont été soulevés, notamment les difficultés notées dans la distribution des motopompes dans le département de Podor, les crédits budgétaires affectés au micro-jardinage. Pour ce volet, le ministre délégué chargé du Budget a annoncé une somme de 175 millions de francs Cfa.
Source: Le Quotidien
Espérant en avoir une réponse des plus précises, les parlementaires sont sortis hier des débats, insatisfaits. Car le ministre de l’Agriculture, Hamath Sall, qui faisait face à l’Assemblée pour l’examen du budget de son ministère n’a rien dit de clair. «Les subventions dépassent de loin 5 milliards de francs Cfa, parce que rien que les engrais s’élèvent à 13,2 milliards de francs Cfa, sans compter les semences», a-t-il déclaré. Ceci est lié selon lui, au fait que le programme Goana est différent du programme agricole classique. Il fallu prendre en compte les exigences de la Goana, dans la mise en place des engrais, des semences et du matériel agricole, a-t-il indiqué.
Le problème du foncier a été également agité. A ce propos, souligne Hamath Sall, «les affectations se font dans le cadre légal et réglementaire existant. Quelque fois, a côté des terres du domaine national, il y a des terres qui sont gérées par l’Isra et qui ne sont plus mises en valeurs depuis longtemps». C’est, à l’en croire, «ce qui explique que des autorisations de mise en valeur sont accordées pour la durée d’une campagne agricole aux personnes qui en ont exprimé la demande. C’est le cas de la zone de Bambey».
Pour certains députés, les Sénégalais de l’extérieur ne sont pas impliqués dans le programme, alors qu’ils envoient annuellement 400 milliards de francs Cfa au Sénégal. Pour se dédouaner, le ministre mentionne que «cette campagne est la première expérience, et le ministère va travailler avec celui des Sénégalais de l’Extérieur, du Tourisme et de l’Artisanat pour une meilleure organisation de ce volet pour le programme Goana».
Pour rappel, le ministre précise que le budget de la Goana est de 345 milliards de francs Cfa, financés par l’Etat du Sénégal et ses partenaires. Il ajoute : «Il y a un fonds Goana qui est mis en place par décret. Ce fonds vise à recevoir les appuis et contributions financières pour la Goana.»
Au-delà de ces préoccupations globales, des problèmes locaux ont été soulevés, notamment les difficultés notées dans la distribution des motopompes dans le département de Podor, les crédits budgétaires affectés au micro-jardinage. Pour ce volet, le ministre délégué chargé du Budget a annoncé une somme de 175 millions de francs Cfa.
Source: Le Quotidien