Le Parti socialiste (Ps) interpelle, dans une déclaration en date du 05 mai, la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la non transparence et communauté internationale, en particulier les bailleurs de fonds et les pays de l’Union européenne dont l’Allemagne au sujet des scandales que le régime de Me Wade est en train d’aligner depuis dix ans.
Les camarades d’Ousmane Tanor Dieng en font de même pour « la CENTIF chargée de traquer les mouvements de fonds suspects et dont les rapports viennent, aux dires du gouvernement, d’être transmis à la justice ». Le Parti socialiste appelle ces deux organes à leurs devoirs « s’ils veulent rester crédibles et fidèles à leurs missions ». Pour le Ps, « ils ne pourront pas se permettre la politique de l’autruche et détourner leur attention vigilante de ces milliards qui se pavanent dans des comptes bancaires entre le Soudan, l’Allemagne, Chypre et Dubaï et de ces manipulations qui s’analysent incontestablement en une opération de blanchiment d’argent provenant de la corruption »
Les socialistes soutiennent qu’à l’heure de la révolution informatique, la traçabilité de mouvements d’argent de cette ampleur dans les circuits financiers est un jeu d’enfant. Et « il est sûr que si le Sénégal peine encore à mobiliser auprès de ses partenaires au développement les capitaux pour assurer son émergence, du moins se porterait-il beaucoup mieux déjà du recouvrement et du rapatriement de tous ces milliards volés à la nation », renseigne la même source.
La liste noire
Le Ps égrène la longue liste des scandales et reste convaincu « qu’un jour viendra où les Sénégalais seront édifiés sur les dessous scabreux de toutes les affaires qui ont rythmé la folle sarabande criminelle du régime de Abdoulaye WADE ». Alors, chacun saura tout sur les dessous des affaires de l’exonération fiscale de la Société Sénégal Pêche, de la réfection de la Pointe de Sangomar, du racket de la Société SENTEL, des sept milliards de Taïwan qui ont vagabondé sur un compte à Chypre, des fonds de l’ANOCI, du bateau loué à 8 milliards pour deux nuitées pendant le sommet de l’OCI, des 26 milliards budgétisés pour des villas présidentielles mais portés exécutés, de la mallette de devises remise à l’ancien Représentant du FMI, Alex SEGURA, du dépeçage du domaine publique maritime et de la razzia sur le foncier en général, du financement du pseudo monument de la renaissance par le bradage des terres de l’aéroport, de la cession des terres du champ de tir des mamelles au groupe Kharafi, l’affaire des 20 milliards de Sudatel etc.
Cette affaire…..
Le Ps a beaucoup insisté sur cette dernière affaire (Sudetel) car, « si dans le cas de l’ARPT le préjudice souffert par la nation se montait à deux milliards, les sommes en cause ici sont dix fois plus importantes et s’élèvent à 20% du prix de la licence SUDATEL ». Ainsi, après avoir tenté en vain, toujours selon la source, de « maquiller le crime en se défaussant sur les taux de change, et comme toujours prompt à livrer, au besoin, les enfants d’autrui à la vindicte populaire pour se soustraire de l’opprobre infamant qui le poursuivra éternellement, Abdoulaye WADE rechigne à faire face à la délinquance des siens qu’il couve de son aile protectrice ».
Formidable mobilisation des centrales…
Sur un autre registre, le Parti socialiste « se félicite de la formidable mobilisation des centrales syndicales contre la reconductibilité illimitée du contrat de travail à durée déterminée dont l’objectif est de rendre taillables et corvéables à merci des travailleurs dont ni la dépense quotidienne, ni les factures d’ électricité et autres dépenses de survie ne sont, elles, à durée déterminée ». La levée de boucliers a contraint Abdoulaye WADE à opérer sur la question une reculade, soutient-il.
Enfin, les camarades d’Ousmane Tanor Dieng « rappellent, afin que nul n’en ignore, que faire des affaires ne saurait être la fin des fins ni même une fin en soi ; la recherche effrénée des profits ne se justifie que pour autant qu’elle tende à l’épanouissement des populations et non pas donc si elle doit mener à la précarisation de leur situation ». Et d’ajouter : « Cette modification scélérate du code du travail ne doit pas passer car on ne fera jamais croire aux honnêtes gens que ce sont les travailleurs qui chassent l’emploi. L’élan unitaire provoqué par cette ultime provocation dirigée contre le monde du travail doit se poursuivre pour déboucher sur un Bennoo syndical qui pourra faire la jonction avec toutes les forces vives de la Nation pour arrêter les dérives d’Abdoulaye Wade ».
Sudonline.sn
Les camarades d’Ousmane Tanor Dieng en font de même pour « la CENTIF chargée de traquer les mouvements de fonds suspects et dont les rapports viennent, aux dires du gouvernement, d’être transmis à la justice ». Le Parti socialiste appelle ces deux organes à leurs devoirs « s’ils veulent rester crédibles et fidèles à leurs missions ». Pour le Ps, « ils ne pourront pas se permettre la politique de l’autruche et détourner leur attention vigilante de ces milliards qui se pavanent dans des comptes bancaires entre le Soudan, l’Allemagne, Chypre et Dubaï et de ces manipulations qui s’analysent incontestablement en une opération de blanchiment d’argent provenant de la corruption »
Les socialistes soutiennent qu’à l’heure de la révolution informatique, la traçabilité de mouvements d’argent de cette ampleur dans les circuits financiers est un jeu d’enfant. Et « il est sûr que si le Sénégal peine encore à mobiliser auprès de ses partenaires au développement les capitaux pour assurer son émergence, du moins se porterait-il beaucoup mieux déjà du recouvrement et du rapatriement de tous ces milliards volés à la nation », renseigne la même source.
La liste noire
Le Ps égrène la longue liste des scandales et reste convaincu « qu’un jour viendra où les Sénégalais seront édifiés sur les dessous scabreux de toutes les affaires qui ont rythmé la folle sarabande criminelle du régime de Abdoulaye WADE ». Alors, chacun saura tout sur les dessous des affaires de l’exonération fiscale de la Société Sénégal Pêche, de la réfection de la Pointe de Sangomar, du racket de la Société SENTEL, des sept milliards de Taïwan qui ont vagabondé sur un compte à Chypre, des fonds de l’ANOCI, du bateau loué à 8 milliards pour deux nuitées pendant le sommet de l’OCI, des 26 milliards budgétisés pour des villas présidentielles mais portés exécutés, de la mallette de devises remise à l’ancien Représentant du FMI, Alex SEGURA, du dépeçage du domaine publique maritime et de la razzia sur le foncier en général, du financement du pseudo monument de la renaissance par le bradage des terres de l’aéroport, de la cession des terres du champ de tir des mamelles au groupe Kharafi, l’affaire des 20 milliards de Sudatel etc.
Cette affaire…..
Le Ps a beaucoup insisté sur cette dernière affaire (Sudetel) car, « si dans le cas de l’ARPT le préjudice souffert par la nation se montait à deux milliards, les sommes en cause ici sont dix fois plus importantes et s’élèvent à 20% du prix de la licence SUDATEL ». Ainsi, après avoir tenté en vain, toujours selon la source, de « maquiller le crime en se défaussant sur les taux de change, et comme toujours prompt à livrer, au besoin, les enfants d’autrui à la vindicte populaire pour se soustraire de l’opprobre infamant qui le poursuivra éternellement, Abdoulaye WADE rechigne à faire face à la délinquance des siens qu’il couve de son aile protectrice ».
Formidable mobilisation des centrales…
Sur un autre registre, le Parti socialiste « se félicite de la formidable mobilisation des centrales syndicales contre la reconductibilité illimitée du contrat de travail à durée déterminée dont l’objectif est de rendre taillables et corvéables à merci des travailleurs dont ni la dépense quotidienne, ni les factures d’ électricité et autres dépenses de survie ne sont, elles, à durée déterminée ». La levée de boucliers a contraint Abdoulaye WADE à opérer sur la question une reculade, soutient-il.
Enfin, les camarades d’Ousmane Tanor Dieng « rappellent, afin que nul n’en ignore, que faire des affaires ne saurait être la fin des fins ni même une fin en soi ; la recherche effrénée des profits ne se justifie que pour autant qu’elle tende à l’épanouissement des populations et non pas donc si elle doit mener à la précarisation de leur situation ». Et d’ajouter : « Cette modification scélérate du code du travail ne doit pas passer car on ne fera jamais croire aux honnêtes gens que ce sont les travailleurs qui chassent l’emploi. L’élan unitaire provoqué par cette ultime provocation dirigée contre le monde du travail doit se poursuivre pour déboucher sur un Bennoo syndical qui pourra faire la jonction avec toutes les forces vives de la Nation pour arrêter les dérives d’Abdoulaye Wade ».
Sudonline.sn