Dans quelques jours, les Sénégalais vont devoir s’habituer avec un troisième opérateur de téléphonie. Sudatel devrait en effet démarrer ses activités dés vendredi. Héritier de l’opérateur historique soudanais, elle a déboursé prés de 90 milliards de francs pour acquérir la troisième licence de téléphonie au Sénégal, il y a un peu plus d’un an. Son arrivée avec le label «Expresso» devrait contribuer à induire une baisse des coûts pour les usagers du téléphone et de l’Internet au Sénégal. Depuis plusieurs mois, Sudatel a commencé l’installation de ses équipements à travers le pays. Et son matériel composé d’instruments de dernière génération devrait sensiblement améliorer les services de téléphonie et d’Internet à travers le Sénégal.
Orange et Tigo sur le qui vive
L’arrivée d’une troisième licence est certes une bonne chose pour la concurrence et l’amélioration de la qualité des services. Néanmoins elle constitue une source d’inquiétude pour Sonatel mais surtout pour Sentel. Et pour cause, la société propriétaire de Orange qui a déjà vu plusieurs de ses cadres «émigrer» vers Expresso ne détiendra plus le monopole sur l’Internet, le téléphone fixe et les appels internationaux. Quant à Tigo dont la marge de manœuvres est déjà assez limitée à cause de ses démêlées avec l’Etat du Sénégal, elle risque de souffrir plus. Limitant ses prestations à la téléphonie mobile, Sentel de risque faire les frais de l’expansion de Sudatel. Mais la filiale de Millicom qui regorge de bons stratèges a plusieurs flèches à son arc.
Présentation de Sudatel
Actif depuis 1994, et faisant dans le fixe, le mobile et l’Internet, Sudatel, à travers ses différentes filiales, sert approximativement 56% de la demande d’accès à Internet au Soudan. On évalue à environ 3 millions le nombre d’utilisateurs de la toile au Soudan. Après la privatisation de Sudatel, l’Etat soudanais a cédé ses parts et ne détient plus que 21 % aujourd’hui. Par ailleurs, le capital de Sudatel compte plusieurs investisseurs stratégiques identifiables, parmi lesquels se trouve Etisalat, l’opérateur historique des Emirats Arabes Unis (4,6 %), Talai Al Khouri Investisseur émirati (4%), Q-Tel Opérateur télécom du Qatar 3,5 %, The Arab Company for Fond d’investissement à l’étranger (3,2 %). Sudatel représente 60 % du volume de trading à la Bourse de Khartoum. Elle est cotée aussi à Bahreïn (depuis le 6 novembre 2000) et à Abu Dhabi (depuis mars 2003). Son Conseil d’Administration de 12 personnes est composé de 2 représentants de l’Etat, un de la Banque centrale, de 3 hommes d’affaires soudanais, du Chief Operating Officer de QTeI, de Younis Al Khouri, de 2 hommes d’affaires saoudiens, de Kamal Hamza (le premier maire de Dubaï) et du représentant d’une ONG soudanaise. Sudatel a aussi obtenu une licence en Mauritanie. Et malgré sa mise à l’index par l’administration américaine qui accuse le pays de El Béchir de soutenir le terrorisme international, Sudatel continue à élargir son réseau.
source l'observateur
Orange et Tigo sur le qui vive
L’arrivée d’une troisième licence est certes une bonne chose pour la concurrence et l’amélioration de la qualité des services. Néanmoins elle constitue une source d’inquiétude pour Sonatel mais surtout pour Sentel. Et pour cause, la société propriétaire de Orange qui a déjà vu plusieurs de ses cadres «émigrer» vers Expresso ne détiendra plus le monopole sur l’Internet, le téléphone fixe et les appels internationaux. Quant à Tigo dont la marge de manœuvres est déjà assez limitée à cause de ses démêlées avec l’Etat du Sénégal, elle risque de souffrir plus. Limitant ses prestations à la téléphonie mobile, Sentel de risque faire les frais de l’expansion de Sudatel. Mais la filiale de Millicom qui regorge de bons stratèges a plusieurs flèches à son arc.
Présentation de Sudatel
Actif depuis 1994, et faisant dans le fixe, le mobile et l’Internet, Sudatel, à travers ses différentes filiales, sert approximativement 56% de la demande d’accès à Internet au Soudan. On évalue à environ 3 millions le nombre d’utilisateurs de la toile au Soudan. Après la privatisation de Sudatel, l’Etat soudanais a cédé ses parts et ne détient plus que 21 % aujourd’hui. Par ailleurs, le capital de Sudatel compte plusieurs investisseurs stratégiques identifiables, parmi lesquels se trouve Etisalat, l’opérateur historique des Emirats Arabes Unis (4,6 %), Talai Al Khouri Investisseur émirati (4%), Q-Tel Opérateur télécom du Qatar 3,5 %, The Arab Company for Fond d’investissement à l’étranger (3,2 %). Sudatel représente 60 % du volume de trading à la Bourse de Khartoum. Elle est cotée aussi à Bahreïn (depuis le 6 novembre 2000) et à Abu Dhabi (depuis mars 2003). Son Conseil d’Administration de 12 personnes est composé de 2 représentants de l’Etat, un de la Banque centrale, de 3 hommes d’affaires soudanais, du Chief Operating Officer de QTeI, de Younis Al Khouri, de 2 hommes d’affaires saoudiens, de Kamal Hamza (le premier maire de Dubaï) et du représentant d’une ONG soudanaise. Sudatel a aussi obtenu une licence en Mauritanie. Et malgré sa mise à l’index par l’administration américaine qui accuse le pays de El Béchir de soutenir le terrorisme international, Sudatel continue à élargir son réseau.
source l'observateur