« Si les apprentis sorciers franchissent le Rubicon en supprimant le second tour de la présidentielle avec leur majorité factice et illégitime, le Bureau politique de l’AFP les tient pour responsables de la déstabilisation de notre pays et de tous les drames qui en découleraient ». C’est en ces termes que l’Alliance des forcers de progrès (Afp) de Moustapha Niasse s’est exprimée dans un communiqué en date du 28 septembre au sujet de la rumeur de la volonté du Président Wade de supprimer le econd tour à ma prochaine présidentielle.
Les « Progressistes » ont lancé un avertissement solonnel, en engageant le régime libéral « à ne pas se méprendre sur leur détermination ainsi que celle des responsables et militants du Parti à la base, à participer activement, à tous les niveaux, à l’animation des foyers de résistance populaire ».
Les camarades de Moustapha Niasse, après avoir souligné que l’idée de suprimer le second tour est inacceptable, ont affirmé leur détermination à ne rien négliger pour lui barrer la route.
En tous les cas, pour l’Afp, « la rumeur savamment distillée au sujet de la suppression du second tour de l’élection présidentielle n’est que l’expression caricaturale de l’état d’esprit de dictateurs aux pieds d’argile ». Et la source d’ajouter : « Inquiets de leur sort en fin de règne et soucieux de préserver leurs arrières après dix ans d’affairisme effréné, ceux qui ont mis à genou l’économie nationale et anémié le Trésor public perdent de plus en plus leur lucidité, à l’image des piètres aventuriers du XXe siècle qui ont tous fini, à quelques rares exception près, par rendre compte de leurs ignobles forfaitures à leurs peuples qui, dos au mur, brisent les chaines intolérables de l’esclavage civique et politique des temps modernes ».
Le joola : le devoir de mémoire
Pour ce qui est du septième anniversaire de l’inoubliable tragédie du naufrage du Joola, les camarades de Moustapha Niasse soutiennent que « le devoir de mémoire s’impose d’autant plus que Me Wade et son régime s’emploient à éteindre la flamme du souvenir qui, tel l’œil de Caïn, leur rappelle leur responsabilité dans la disparition de quelque 2000 âmes dans des conditions atroces et sans aucune forme d’assistance de l’Etat et de ses dirigeants, dans la nuit du 26 septembre 2002 au milieu de l’océan Atlantique ». L’on se souvient, souligne notre source, que c’est « le régime de Me Wade qui avait pris la décision politique de remettre sur les eaux un bateau dont les moteurs ont été réfectionnés pour environ 250 millions CFA, au même moment où des dizaines de milliards ont été consacrés à la remise à neuf de l’avion présidentiel ».
Une violence multiforme
En outre, pour les « Progressistes » les « tenants du pouvoir sont en train de réaliser froidement leur projet d’exécution de notre démocratie, en exerçant, à partir de leurs positions dans l’appareil d’Etat, une violence multiforme et illégale sur les citoyens qui dénoncent la mal gouvernance, la corruption et la tentative de monarchisation de notre système politique ». Et les camarades de Moustapha Niasse de rappeler « l’arrestation arbitraire des correspondants de la RFM et de l’AS à Kaolack et Kaffrine, de la convocation de M. Mody Niang à la DIC, du sac de Wal Fadjri, doublé d’exactions contre le personnel du groupe, du classement du dossier de la tentative d’assassinat de M. Talla Sylla »
source sud quotidien
Les « Progressistes » ont lancé un avertissement solonnel, en engageant le régime libéral « à ne pas se méprendre sur leur détermination ainsi que celle des responsables et militants du Parti à la base, à participer activement, à tous les niveaux, à l’animation des foyers de résistance populaire ».
Les camarades de Moustapha Niasse, après avoir souligné que l’idée de suprimer le second tour est inacceptable, ont affirmé leur détermination à ne rien négliger pour lui barrer la route.
En tous les cas, pour l’Afp, « la rumeur savamment distillée au sujet de la suppression du second tour de l’élection présidentielle n’est que l’expression caricaturale de l’état d’esprit de dictateurs aux pieds d’argile ». Et la source d’ajouter : « Inquiets de leur sort en fin de règne et soucieux de préserver leurs arrières après dix ans d’affairisme effréné, ceux qui ont mis à genou l’économie nationale et anémié le Trésor public perdent de plus en plus leur lucidité, à l’image des piètres aventuriers du XXe siècle qui ont tous fini, à quelques rares exception près, par rendre compte de leurs ignobles forfaitures à leurs peuples qui, dos au mur, brisent les chaines intolérables de l’esclavage civique et politique des temps modernes ».
Le joola : le devoir de mémoire
Pour ce qui est du septième anniversaire de l’inoubliable tragédie du naufrage du Joola, les camarades de Moustapha Niasse soutiennent que « le devoir de mémoire s’impose d’autant plus que Me Wade et son régime s’emploient à éteindre la flamme du souvenir qui, tel l’œil de Caïn, leur rappelle leur responsabilité dans la disparition de quelque 2000 âmes dans des conditions atroces et sans aucune forme d’assistance de l’Etat et de ses dirigeants, dans la nuit du 26 septembre 2002 au milieu de l’océan Atlantique ». L’on se souvient, souligne notre source, que c’est « le régime de Me Wade qui avait pris la décision politique de remettre sur les eaux un bateau dont les moteurs ont été réfectionnés pour environ 250 millions CFA, au même moment où des dizaines de milliards ont été consacrés à la remise à neuf de l’avion présidentiel ».
Une violence multiforme
En outre, pour les « Progressistes » les « tenants du pouvoir sont en train de réaliser froidement leur projet d’exécution de notre démocratie, en exerçant, à partir de leurs positions dans l’appareil d’Etat, une violence multiforme et illégale sur les citoyens qui dénoncent la mal gouvernance, la corruption et la tentative de monarchisation de notre système politique ». Et les camarades de Moustapha Niasse de rappeler « l’arrestation arbitraire des correspondants de la RFM et de l’AS à Kaolack et Kaffrine, de la convocation de M. Mody Niang à la DIC, du sac de Wal Fadjri, doublé d’exactions contre le personnel du groupe, du classement du dossier de la tentative d’assassinat de M. Talla Sylla »
source sud quotidien