Ziguinchor est une zone touristique. Les habitants de la base Casamance vivent pour la plupart des retombées de ce secteur. Avec l’annonce de l’arrêt provisoire ou total des vols d’Air Sénégal international vers la région du Sud ; le travail des hôteliers a ralenti. Certains réceptifs au niveau du Cap Skirring ont du mal à rentrer dans leurs fonds. Les touristes qui faisaient le décor dans cette zone côtière de la Casamance sont presque inexistants. Et les quelques présents rallient la région par le bateau ou par la route.
Pour certains habitués du Cap qui tiraient leur survie de ce milieu : « la suspension des vols d’Air Sénégal international a des répercussions graves dans l’économie de la zone. Depuis un certain moment nous sommes au chômage. Nous ne voyons pas de touristes et nous sommes obligés de nous repliés chez-nous le temps que la situation se décante ».
Chez Tidiane Thiam qui tient une boutique de sculpture « nous avons du mal à écouler nos produits et pour la plupart de ceux qui sont au Cap, ils sont là pour le travail et ils devront prendre en charge la location de la boutique mais aussi du lieu où ils demeurent. Franchement dans cette affaire, c’est la population qui perd et non les autorités ».
Le même constant est aussi fait dans les différents réceptifs qui ont du mal à sortir la tête de l’eau « après le problème de kérosène qui avait ralenti le transport aériens dans la zone du Cap Skirring, voici que Air Sénégal entre dans la danse.
C’est les touristes qui font vivre le secteur. Aujourd’hui qu’il n’y a pas de vol dans Ziguinchor, nous ne pouvons pas prendre le risque de les faire voyager par la route.
C’est dangereux même si on parle d’accalmie dans la partie méridionale du Sénégal longtemps meurtrie par le conflit » se désole une propriétaire d’hôtel qui s’exprimait sous le signe de l’anonymat. Au niveau de Ziguinchor commune, c’est la croix et la bannière pour les voyageurs qui devront faire des réservations quinze jours avant leurs départs dans le bateau Aline Sitioé qui reste le seul moyen sûr de voyager et même pour ça, il n’est toujours pas évident de se trouver une place.
« Le bateau est plein jusqu’au 21 Mai prochain, il nous faut prendre la route. Ce n’est pas intéressant. Tout ce qui nous arrive maintenant c’est la faute de nos autorités qui tardent à gérer la situation » conclut Alassane Diatta qui cherchait à rentrer sur Dakar.
sud quotidien
Pour certains habitués du Cap qui tiraient leur survie de ce milieu : « la suspension des vols d’Air Sénégal international a des répercussions graves dans l’économie de la zone. Depuis un certain moment nous sommes au chômage. Nous ne voyons pas de touristes et nous sommes obligés de nous repliés chez-nous le temps que la situation se décante ».
Chez Tidiane Thiam qui tient une boutique de sculpture « nous avons du mal à écouler nos produits et pour la plupart de ceux qui sont au Cap, ils sont là pour le travail et ils devront prendre en charge la location de la boutique mais aussi du lieu où ils demeurent. Franchement dans cette affaire, c’est la population qui perd et non les autorités ».
Le même constant est aussi fait dans les différents réceptifs qui ont du mal à sortir la tête de l’eau « après le problème de kérosène qui avait ralenti le transport aériens dans la zone du Cap Skirring, voici que Air Sénégal entre dans la danse.
C’est les touristes qui font vivre le secteur. Aujourd’hui qu’il n’y a pas de vol dans Ziguinchor, nous ne pouvons pas prendre le risque de les faire voyager par la route.
C’est dangereux même si on parle d’accalmie dans la partie méridionale du Sénégal longtemps meurtrie par le conflit » se désole une propriétaire d’hôtel qui s’exprimait sous le signe de l’anonymat. Au niveau de Ziguinchor commune, c’est la croix et la bannière pour les voyageurs qui devront faire des réservations quinze jours avant leurs départs dans le bateau Aline Sitioé qui reste le seul moyen sûr de voyager et même pour ça, il n’est toujours pas évident de se trouver une place.
« Le bateau est plein jusqu’au 21 Mai prochain, il nous faut prendre la route. Ce n’est pas intéressant. Tout ce qui nous arrive maintenant c’est la faute de nos autorités qui tardent à gérer la situation » conclut Alassane Diatta qui cherchait à rentrer sur Dakar.
sud quotidien