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Saccage - La jeunesse épargne "son avenir", les Paris Foot, la Lonase se tape 122 milliards CFA en 2020

La Loterie nationale sénégalaise (Lonase ) a le monopole des jeux dans notre pays. Les jeux de pronostics et de hasard constituent aujourd’hui un phénomène social. La preuve par les récentes émeutes au cours desquelles les symboles et logos de « Parifoot » ont été épargnés alors que tout le reste a été saccagé. Les paris sportifs connaissent aujourd’hui une
croissance exponentielle dans tous les pays. Le Sénégal n’en est pas en reste.


Rédigé par leral.net le Dimanche 28 Mars 2021 à 07:29 | | 0 commentaire(s)|

En effet, des millions de nos compatriotes, particulièrement les jeunes, se ruent quotidiennement dans les kiosques du Parifoot installés un peu partout à travers la capitale et aussi dans les régions de l’intérieur. Des kiosques installés surtout aux abords des marchés et, hélas, même à côté des écoles. Face au chômage endémique des jeunes, et au marasme économique ambiant, « Parifoot » reste et demeure en effet le seul espoir de dizaines de milliers de desperados dans ce pays.

Plus de 122 milliards F CFA de chiffre d'affaires

Au Sénégal, « Le Témoin » quotidien vous révèle que « Parifoot » occupe une importante part de marché dans le portefeuille de la Lonase, avec plus de 57 % du chiffre d’affaires de la société publique, soit 68 milliards cfa. D’ailleurs, « Parifoot » a réussi à détrôner le produit phare de la maison depuis des décennies à savoir le Pmu (Pari mutuel urbain). Grâce d’ailleurs au succès de « Parifoot », la Lonase a atteint, malgré la pandémie du coronavirus, d’excellentes performances financières.

Ainsi, pour l’année 2020, la Lonase est à plus de 122 milliards cfa de chiffre d’affaires soit une évolution de près de 250 % entre 2015 et 2020. Performances financières accrues grâce aux petits larcins de jeunes parieurs et autres épargnes de « goorgorlous » salariés ou non salariés, chômeurs ou non chômeurs, qui jouent le plus souvent petit pour espérer gagner gros. A ce rythme, ce n’est pas de « Parifoot » qu’il faudrait parler mais, plutôt, de « Paris fous »

Mr Ndao B