Mouvement «Vigilance», membre de «Macky 2012», fidèle à son franc-parler, se dit ulcéré par la communication faite autour de cette panne que les autorités avaient sous-estimée. Mais heureusement, se réjouit-il, le président Macky Sall a posé des actes forts pour réparer tout cela.
Quel commentaire faites-vous de la pénurie d’eau qui secoue Dakar, depuis plus de deux semaines ?
Je commence d’abord par compatir de ce grand mal qui s’abat sur la population dakaroise, du fait de la pénurie d’eau persistante. Défaillance que nous déplorons et pour laquelle nous apportons toute notre solidarité aux populations touchées par ce phénomène. Mais au passage, je salue l’esprit et l’élan de solidarité qui ont prévalu, car les populations des rares coins qui disposaient d’eau en ont fait bénéficier à leurs voisins.
Quid de la communication faite autour de cette panne ?
A l’image de beaucoup de mes compatriotes, je constate, pour m’en désoler, la communication moribonde de la Société des eaux (Sde) qui, tout au début de la panne, a sous-estimé celle-ci. Ce qui a aggravé le mal. Et dans cette mauvaise communication, l’on ne saurait pas dédouaner l’Etat, qui, via le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, a promis en vain la fin du calvaire. Cette situation a également contribué à exacerber le capital de frustrations de nos compatriotes, qui, au regard de la succession de promesses jamais tenues de la Sde et de l’Etat pour un retour à la normale de la distribution du liquide précieux, avaient finalement le sentiment d’être considérés comme des dindons de la farce.
Cela dit, concernant l’origine du problème, il est bon de remarquer qu’il s’agit d’un cas de force majeure car étant involontaire. Naturellement, cette panne ne devrait pas surgir pendant une trentaine d’années. Mais en une décennie, on a eu autant de carences ce qui dénote un manque d’engagement et de responsabilité du régime sortant.
Aujourd’hui, le président de la République déploie tous les moyens humains techniques et matériels pour mettre un terme a la persistance du mal. Manifestement, il a prouvé toute sa bonne volonté en écourtant un séjour aussi important pour venir non seulement partager cette souffrance avec les populations de Dakar, mais également en initiant des solutions durables et définitives.
Quel est l’appel que vous lancez à Macky Sal, qui, après avoir joué à se faire peur en direction des manifestants, depuis les Etats-unis, semble avoir mis beayucoup d’eau dans son lait ?
Il a engagé une enquête, afin de situer les responsabilités et revoir si possible le contrat qui lie la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) et la Société des eaux (Sde). Car faut il se rappeler que disposer de l’eau relève d’un droit fondamental consacré par la Constitution.
Je demande au président d’être vigilant pour mettre fin au laxisme, pour que de pareilles situations ne se reproduisent plus. On lui demande également d’engager un inventaire exhaustif des installations de toutes les sociétés contractantes avec l’Etat pour mieux les contrôler.
Propos recueillis par Daouda Thiam
Source:Actusen
Quel commentaire faites-vous de la pénurie d’eau qui secoue Dakar, depuis plus de deux semaines ?
Je commence d’abord par compatir de ce grand mal qui s’abat sur la population dakaroise, du fait de la pénurie d’eau persistante. Défaillance que nous déplorons et pour laquelle nous apportons toute notre solidarité aux populations touchées par ce phénomène. Mais au passage, je salue l’esprit et l’élan de solidarité qui ont prévalu, car les populations des rares coins qui disposaient d’eau en ont fait bénéficier à leurs voisins.
Quid de la communication faite autour de cette panne ?
A l’image de beaucoup de mes compatriotes, je constate, pour m’en désoler, la communication moribonde de la Société des eaux (Sde) qui, tout au début de la panne, a sous-estimé celle-ci. Ce qui a aggravé le mal. Et dans cette mauvaise communication, l’on ne saurait pas dédouaner l’Etat, qui, via le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, a promis en vain la fin du calvaire. Cette situation a également contribué à exacerber le capital de frustrations de nos compatriotes, qui, au regard de la succession de promesses jamais tenues de la Sde et de l’Etat pour un retour à la normale de la distribution du liquide précieux, avaient finalement le sentiment d’être considérés comme des dindons de la farce.
Cela dit, concernant l’origine du problème, il est bon de remarquer qu’il s’agit d’un cas de force majeure car étant involontaire. Naturellement, cette panne ne devrait pas surgir pendant une trentaine d’années. Mais en une décennie, on a eu autant de carences ce qui dénote un manque d’engagement et de responsabilité du régime sortant.
Aujourd’hui, le président de la République déploie tous les moyens humains techniques et matériels pour mettre un terme a la persistance du mal. Manifestement, il a prouvé toute sa bonne volonté en écourtant un séjour aussi important pour venir non seulement partager cette souffrance avec les populations de Dakar, mais également en initiant des solutions durables et définitives.
Quel est l’appel que vous lancez à Macky Sal, qui, après avoir joué à se faire peur en direction des manifestants, depuis les Etats-unis, semble avoir mis beayucoup d’eau dans son lait ?
Il a engagé une enquête, afin de situer les responsabilités et revoir si possible le contrat qui lie la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) et la Société des eaux (Sde). Car faut il se rappeler que disposer de l’eau relève d’un droit fondamental consacré par la Constitution.
Je demande au président d’être vigilant pour mettre fin au laxisme, pour que de pareilles situations ne se reproduisent plus. On lui demande également d’engager un inventaire exhaustif des installations de toutes les sociétés contractantes avec l’Etat pour mieux les contrôler.
Propos recueillis par Daouda Thiam
Source:Actusen
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