« L’objectif de cette rencontre est d’aider les couples à bien cerner la place des amis et de la famille dans la vie conjugale. Leur présence est très souvent source de tensions », soutient madame Amélie Samb, professeur de lettres classiques.
Les débats ont été animés par le couple Georges et Eduarda Faye et modéré par Monsieur et Madame Samb, avant de s’achever avec une messe présidée par le père Alexandro Bianchin, vicaire paroissial et aumônier du mouvement.
Dans une pédagogie bien élaborée, Monsieur et Madame Faye, après avoir défini la famille comme étant une « église domestique », ont présenté l’évolution psychologique de l’être humain : l’enfance pour qui le parent est un model ; l’adolescence où le jeune se construit ; le jeune couple et le jeune marié appelés à répondre aux besoins affectifs du conjoint. A cette dernière étape, précisera Mme Faye, il faut couper le cordon ombilical.
Le couple Faye de part son expérience a tenu à proposer quelques solutions pour éviter les conflits dans le foyer conjugal, dus à l’influence de la famille qui joue un rôle très important dans la vie des jeunes mariés. Ainsi, pour Monsieur et Mme Faye, le couple doit être capable de dialoguer, discuter en toute franchise pour cerner le problème, savoir demander pardon, défendre son conjoint devant sa famille et cesser de dépendre affectivement des parents.
Monsieur et madame Samb ajouteront qu’il faut éviter d’opposer sa femme à sa belle-famille. La confiance doit être le maitre mot, car sans confiance, il n’y a pas d’avenir possible et il est important de s’engager sans appréhensions. Les décisions doivent toujours être prises à deux. Cette première partie s’est achevée sur le témoignage du couple Sarr portant notamment sur sa relation avec la belle famille.
Mme Sarr fera remarquer que les belles-filles d’aujourd’hui seront les belles-mères de demain, d’où l’importance de prendre ses beaux-parents au sérieux, les respecter, prendre soin d’eux afin d’espérer être de beaux-parents heureux dans le futur.
La soirée a été clôturée par une messe célébrée par l’aumônier paroissial de la communauté Emmanuel. Dans son homélie, le père Alexandre, se fondant sur les textes du jour, a invité les couples, à la veille du synode des évêques sur la famille, à être des modèles dans la société au moment où la famille est de plus en plus en crise. Dieu a toujours placé la famille au cœur de sa préoccupation, Dieu a choisi de naitre dans une famille et de recevoir son éducation dans cette famille. En un mot, la famille est la colonne vertébrale de l’Eglise et de la société.
Soulignons, pour mémoire, que la communauté de l’Emmanuel fondée en 1976 par Pierre Goursat et Martine Laffitte-Catta existe d’après Monsieur Nicolas Bergeron dans 64 pays environ, donc 17 pays africains. Il a également invité à prier pour le fondateur Pierre Goursat donc le procès de béatification est en cours.
Moise Takougang
Paroisse st Pierre de Baobab
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