Eh oui, le Maouloud -cérémonie marquant la naissance du Prophète Mohamed (PSL)- et communément appelé Gamou au Sénégal coïncide, cette année, avec la Saint-Valentin, la fête des amoureux. Et comme les sénégalais respectent beaucoup les fêtes religieuses, dîner aux chandelles et intimités sont repoussés au Week-end prochain. Pas question de ne pas fêter l’amour pour le jeune Alassane, habitant des Parcelles Assainies. « Je vais à Tivaoune ce soir, je reviens le mercredi et le samedi je fête la Saint Valentin avec ma copine» dit-il. Son cadeau est déjà acheté, un trousseau de maquillage assez coquin.
A l’image de ce jeune, d’autres prévoient de fêter la Saint Valentin ce samedi, dans un restaurant de la place, en boite ou tout simplement dans un endroit assez intime.
Par ailleurs, malgré la coïncidence de ces deux dates (Maouloud et St Valentin) les boutiques sont prises d’assaut, car même si on ne fête pas en grande pompe, hors de question de ne pas offrir un cadeau à l’être aimé. Et les cadeaux favoris des garçons pour les filles restent les cartes, les chocolats, les nounours et autres gâteries. Les filles, quant à elles, offrent des montres, des cravates et des cartes où il est inscrit un poème d’amour en l’honneur de leur amoureux.
Il y a aussi le revers de la médaille. C'est-à-dire ceux qui ne croient pas à la légende de la Saint Valentin. Ils sont pourtant des jeunes, étudiants, pleins de rêves et amoureux, mais ne croient pas à ce qu’ils appellent une parodie. Pour eux, l’amour se fête chaque jour, mais pas spécifiquement pour un jour dans l’année. El Hadij, un jeune rencontré à l’Unité 14 des Parcelles Assainies vas jusqu’à dire que « ceux qui fêtent la Saint Valentin ne sont pas amoureux, ils sont en mal d’amour ». Pire encore, il va ajouter que cette fête est « une pratique maçonnique, instaurée par les Francs-maçons pour détourner les jeunes». Pour mieux étoffer son argument, il ajoute que « les couleur rouge et noir sont le symbole des Francs-maçons».
Dans la même localité, d’autres jeunes, la vingtaine, trouvé en train de discuter du combat d’hier (Zoss vs Gouy Gui remporter par ce dernier) partagent l’avis d’El Hadji. Ils sont d’avis que «les sénégalais qui fêtent la Saint-Valentin ne savent même pas d’où ça vient».
Khady FAYE (stagiaire) pressafrik
A l’image de ce jeune, d’autres prévoient de fêter la Saint Valentin ce samedi, dans un restaurant de la place, en boite ou tout simplement dans un endroit assez intime.
Par ailleurs, malgré la coïncidence de ces deux dates (Maouloud et St Valentin) les boutiques sont prises d’assaut, car même si on ne fête pas en grande pompe, hors de question de ne pas offrir un cadeau à l’être aimé. Et les cadeaux favoris des garçons pour les filles restent les cartes, les chocolats, les nounours et autres gâteries. Les filles, quant à elles, offrent des montres, des cravates et des cartes où il est inscrit un poème d’amour en l’honneur de leur amoureux.
Il y a aussi le revers de la médaille. C'est-à-dire ceux qui ne croient pas à la légende de la Saint Valentin. Ils sont pourtant des jeunes, étudiants, pleins de rêves et amoureux, mais ne croient pas à ce qu’ils appellent une parodie. Pour eux, l’amour se fête chaque jour, mais pas spécifiquement pour un jour dans l’année. El Hadij, un jeune rencontré à l’Unité 14 des Parcelles Assainies vas jusqu’à dire que « ceux qui fêtent la Saint Valentin ne sont pas amoureux, ils sont en mal d’amour ». Pire encore, il va ajouter que cette fête est « une pratique maçonnique, instaurée par les Francs-maçons pour détourner les jeunes». Pour mieux étoffer son argument, il ajoute que « les couleur rouge et noir sont le symbole des Francs-maçons».
Dans la même localité, d’autres jeunes, la vingtaine, trouvé en train de discuter du combat d’hier (Zoss vs Gouy Gui remporter par ce dernier) partagent l’avis d’El Hadji. Ils sont d’avis que «les sénégalais qui fêtent la Saint-Valentin ne savent même pas d’où ça vient».
Khady FAYE (stagiaire) pressafrik