L'audience se poursuivait vendredi soir par les plaidoiries des avocats.
Quatre Colombiens, un Vénézuélien et un Equatorien figurent au nombre des dix prévenus, poursuivis pour trafic international de drogue, association de malfaiteurs, séjour irrégulier au Sénégal, détention d'armes sans autorisation ou encore faux et usage de faux.
Un Latino-Américain présenté comme le "cerveau de l'affaire", Arsenio Peralta Prieta, est en fuite, de même que Raphaël Fernandez Tena, "propriétaire de la maison" dans laquelle la moitié de la cocaïne saisie a été trouvée près de Mbour (80 km au sud de Dakar), selon le procureur.
L'accusation n'a pas indiqué si ces deux hommes jugés par défaut, et dont la nationalité n'a pas été précisée, font l'objet de mandats d'arrêt internationaux.
Les prévenus latino-américains, qui s'exprimaient en langue espagnole, étaient interrogés en présence d'un interprète, tous comme les deux prévenus sénégalais qui parlaient en ouolof, langue la plus parlée dans le pays. Tous ont nié les faits qui leur sont reprochés.
"Ce sont des faits extrêmement graves. Le Sénégal est devenu la plaque tournante (du trafic) de drogue avec les déperditions qui s'en suivent", a déclaré le procureur, qui a requis des peines de 5 à 10 ans de prison ferme.
Les deux prévenus français ont bénéficié d'une remise en liberté provisoire: il s'agit d'un homme de 39 ans né à Dakar, constructeur de bateaux, et d'une "étudiante" de 19 ans résidant dans un village sénégalais et présentée comme "la copine du cerveau de l'affaire".
Cette affaire est jugée un an et demi après les deux saisies records de cocaïne d'une valeur estimée par le procureur à "144 milliards de FCFA" (219 millions d'euros).
La première saisie de 1,2 tonne de cocaïne, le 27 juin 2007, avait eu lieu sur un bateau, près des plages de Nianing, station balnéaire proche de Mbour. Le 1er juillet 2007, la même quantité, 1,2 tonne de cocaïne, avait été saisie dans une résidence proche de Mbour.
Ces saisies, les plus importantes jamais réalisées au Sénégal, représentaient l'équivalent du total des prises réalisées en Afrique de l'Ouest entre septembre 2006 et mai 2007.
Au moins "50 tonnes de cocaïne venues des pays andins transitent annuellement par l'Afrique occidentale pour être acheminées vers le Nord", selon les estimations de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime organisé (ONUDC).
Quatre Colombiens, un Vénézuélien et un Equatorien figurent au nombre des dix prévenus, poursuivis pour trafic international de drogue, association de malfaiteurs, séjour irrégulier au Sénégal, détention d'armes sans autorisation ou encore faux et usage de faux.
Un Latino-Américain présenté comme le "cerveau de l'affaire", Arsenio Peralta Prieta, est en fuite, de même que Raphaël Fernandez Tena, "propriétaire de la maison" dans laquelle la moitié de la cocaïne saisie a été trouvée près de Mbour (80 km au sud de Dakar), selon le procureur.
L'accusation n'a pas indiqué si ces deux hommes jugés par défaut, et dont la nationalité n'a pas été précisée, font l'objet de mandats d'arrêt internationaux.
Les prévenus latino-américains, qui s'exprimaient en langue espagnole, étaient interrogés en présence d'un interprète, tous comme les deux prévenus sénégalais qui parlaient en ouolof, langue la plus parlée dans le pays. Tous ont nié les faits qui leur sont reprochés.
"Ce sont des faits extrêmement graves. Le Sénégal est devenu la plaque tournante (du trafic) de drogue avec les déperditions qui s'en suivent", a déclaré le procureur, qui a requis des peines de 5 à 10 ans de prison ferme.
Les deux prévenus français ont bénéficié d'une remise en liberté provisoire: il s'agit d'un homme de 39 ans né à Dakar, constructeur de bateaux, et d'une "étudiante" de 19 ans résidant dans un village sénégalais et présentée comme "la copine du cerveau de l'affaire".
Cette affaire est jugée un an et demi après les deux saisies records de cocaïne d'une valeur estimée par le procureur à "144 milliards de FCFA" (219 millions d'euros).
La première saisie de 1,2 tonne de cocaïne, le 27 juin 2007, avait eu lieu sur un bateau, près des plages de Nianing, station balnéaire proche de Mbour. Le 1er juillet 2007, la même quantité, 1,2 tonne de cocaïne, avait été saisie dans une résidence proche de Mbour.
Ces saisies, les plus importantes jamais réalisées au Sénégal, représentaient l'équivalent du total des prises réalisées en Afrique de l'Ouest entre septembre 2006 et mai 2007.
Au moins "50 tonnes de cocaïne venues des pays andins transitent annuellement par l'Afrique occidentale pour être acheminées vers le Nord", selon les estimations de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime organisé (ONUDC).