Ce sont trente (30) chefs de villages de Sangalkam qui se sont rencontrés hier pour sen dresser contre le projet de communalisation de Sangalkam. Ces chefs de villages voient dans cette initiative du gouvernement une manœuvre politique pour écarter l’actuel Président du Conseil rural, Oumar Guèye, revenu après les élections locales du 22 mars 2009. « Ce schéma est clair, il vise à éloigner le président du Conseil rural pour sa proximité avec Idrissa Seck », déclarent-ils. Ils ajoutent pour s’indigner de l’attitude du gouvernement ; « en 2008, le gouvernement nous avait imposé une délégation spéciale dont les acteurs ont procédé à la vente systématique de nos terres ... ».
« Nous ne voulons pas de ce projet de communalisation de Sangalkam » affirment en chœur les 30 chefs de villages de la communauté rural de Sangalkam. Car il faut, soutiennent-ils, que « les populations sachent où le gouvernement compte aller avec ce projet qui, pour l’instant, vise à s’accaparer des terres de la localité ». Les chefs de villages demandent d’ailleurs au gouvernement d’attendre les élections locales de 2014.
Les jeunes de Sangalkam, eux, comptent descendre dans la rue, samedi, pour manifester leur désaccord au projet de communalisation.
Ferloo.com
« Nous ne voulons pas de ce projet de communalisation de Sangalkam » affirment en chœur les 30 chefs de villages de la communauté rural de Sangalkam. Car il faut, soutiennent-ils, que « les populations sachent où le gouvernement compte aller avec ce projet qui, pour l’instant, vise à s’accaparer des terres de la localité ». Les chefs de villages demandent d’ailleurs au gouvernement d’attendre les élections locales de 2014.
Les jeunes de Sangalkam, eux, comptent descendre dans la rue, samedi, pour manifester leur désaccord au projet de communalisation.
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