En théorie, le document lui permet d'entrer en France mais pas d'y demeurer plus de trois mois ni d'y travailler. Or le statut de vendeur de bracelets et de briquets échappe à l'indispensable formalisme des demandes de documents administratifs. Depuis quelques jours, Badiane Bassirou est tourmenté. Car il sent bien qu'il n'est pas dans les clous s'agissant de son dossier administratif. « Bien évidemment, la situation nous est défavorable. Mais cet homme n'a jamais dérangé personne. Je ne dis pas qu'il est Nîmois mais presque » , note M e Bruno Ferri, qui accompagne et défend cette figure de Nîmes. "Bass" connaît par coeur les rues de l'Ecusson et pratiquement le prénom de chaque patron de restaurant ou de bar où il va vendre ses bricoles. Evidemment, sur le terrain administratif, il n'a aucune activité déclarée... C'est là que le bât semble blesser. « Autant jouer franc jeu, nous allons retirer un dossier pour tenter une régularisation. Il faut absolument stabiliser sa situation au regard des autorités » , poursuit l'avocat nîmois.
Aujourd'hui, Badiane Bassirou et M e Ferri devraient démarrer des démarches auprès de la préfecture du Gard pour tenter de trouver une solution. En attendant, hier, "Bass" déambulait, l'âme en peine, dans les rues du centre-ville. Sans sa valise et ses objets à quatre sous. Sans certitude sur son avenir. "Bass" vit chichement à Nîmes, de mai à décembre. Ensuite, il retourne vivre aux côtés des siens le reste de l'année. Jusqu'ici, c'était son mode de vie. Les temps ont changé.
Midi Libre
Aujourd'hui, Badiane Bassirou et M e Ferri devraient démarrer des démarches auprès de la préfecture du Gard pour tenter de trouver une solution. En attendant, hier, "Bass" déambulait, l'âme en peine, dans les rues du centre-ville. Sans sa valise et ses objets à quatre sous. Sans certitude sur son avenir. "Bass" vit chichement à Nîmes, de mai à décembre. Ensuite, il retourne vivre aux côtés des siens le reste de l'année. Jusqu'ici, c'était son mode de vie. Les temps ont changé.
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