L’infrastructure ne dispose pas de scanner, les salles d’hospitalisation sont dépourvues d’un minimum de confort. On ne saurait parler de ventilateurs et même imaginer une climatisation. Les lits accueillant les malades sont soutenus par des… briques. Sans oublier la morgue où les rats ont élu domicile ou encore l’ambulance qui tombe souvent en panne et peine même quelques fois à démarrer.
Egalement, au chapitre des difficultés de l’hôpital Youssou Mbargane Diop, le manque de chaises roulantes à même de faciliter les déplacements de certains malades, mais aussi le manque criard de locaux fonctionnels. Même le médecin-chef a été obligé de mettre à contribution son logement de fonction, pour permettre aux services des urgences d’avoir un lieu pour accueillir les malades.
Ne parlons pas du bataillon de moustiques qui ont fini de prendre leurs marques dans ce lieu, à tel point que si le visiteur ne fait pas attention, il peut même en avaler. A Youssou Mbargane Diop, c’est la dignité du malade qui est complètement bafouée.
Malgré la détermination du directeur de l’hôpital, mais aussi l’engagement du personnel soignant, qui se débrouille avec les moyens du bord et qui obtient parfois des résultats miraculeux, tant ce centre hospitalier est une honte.
Ce que l’on ne comprend pas à Rufisque, c’est surtout le manque de soutien de la mairie pour cet établissement. Pourtant, c’est le maire Daouda Niang qui occupe le poste de président du Conseil d’administration de l’hôpital et son Dage y occupe aussi des responsabilités.
Certes, le centre hospitalier relève du ministère de la Santé, mais la partition du maire dans son fonctionnement devrait être automatique. Elle n’est pas connue des Rufisquois et pourtant, la mairie de Rufisque avec un budget annuel avoisinant les 3 voire 4 milliards FCfa, reste l’institution municipale la plus riche après Dakar. Du moins, dans la région.
Les Rufisquois doivent interpeller Daouda Niang pour qu’il leur dise où il met l’argent de la ville. Ils doivent aussi interpeller le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, qui habite Sangalkam, une commune dépendant de la même structure médicale. Ils doivent en faire de même pour les grandes unités industrielles comme la Sococim, les Ciments du Sahel (dont les propriétaires sont originaires de la ville de Mame Coumba Lamb), la Senelec à travers sa centrale du Cap des Biches.
Une entreprise comme Eiffage, qui gère l’autoroute à péage située à quelques encablures de l’hôpital, se distingue positivement, contrairement aux autres entreprises.
Les Rufisquois doivent faire du relèvement du plateau médical de Youssou Mbargane Diop, un combat citoyen. Sur ce point, il faut saluer l’engagement du président de la Convention des Lébous, Ousmane François Goudia Guèye, qui vient d’offrir des commodités à l’hôpital, notamment des ventilateurs pour toutes les salles d’hospitalisation.
Le Témoin
Egalement, au chapitre des difficultés de l’hôpital Youssou Mbargane Diop, le manque de chaises roulantes à même de faciliter les déplacements de certains malades, mais aussi le manque criard de locaux fonctionnels. Même le médecin-chef a été obligé de mettre à contribution son logement de fonction, pour permettre aux services des urgences d’avoir un lieu pour accueillir les malades.
Ne parlons pas du bataillon de moustiques qui ont fini de prendre leurs marques dans ce lieu, à tel point que si le visiteur ne fait pas attention, il peut même en avaler. A Youssou Mbargane Diop, c’est la dignité du malade qui est complètement bafouée.
Malgré la détermination du directeur de l’hôpital, mais aussi l’engagement du personnel soignant, qui se débrouille avec les moyens du bord et qui obtient parfois des résultats miraculeux, tant ce centre hospitalier est une honte.
Ce que l’on ne comprend pas à Rufisque, c’est surtout le manque de soutien de la mairie pour cet établissement. Pourtant, c’est le maire Daouda Niang qui occupe le poste de président du Conseil d’administration de l’hôpital et son Dage y occupe aussi des responsabilités.
Certes, le centre hospitalier relève du ministère de la Santé, mais la partition du maire dans son fonctionnement devrait être automatique. Elle n’est pas connue des Rufisquois et pourtant, la mairie de Rufisque avec un budget annuel avoisinant les 3 voire 4 milliards FCfa, reste l’institution municipale la plus riche après Dakar. Du moins, dans la région.
Les Rufisquois doivent interpeller Daouda Niang pour qu’il leur dise où il met l’argent de la ville. Ils doivent aussi interpeller le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, qui habite Sangalkam, une commune dépendant de la même structure médicale. Ils doivent en faire de même pour les grandes unités industrielles comme la Sococim, les Ciments du Sahel (dont les propriétaires sont originaires de la ville de Mame Coumba Lamb), la Senelec à travers sa centrale du Cap des Biches.
Une entreprise comme Eiffage, qui gère l’autoroute à péage située à quelques encablures de l’hôpital, se distingue positivement, contrairement aux autres entreprises.
Les Rufisquois doivent faire du relèvement du plateau médical de Youssou Mbargane Diop, un combat citoyen. Sur ce point, il faut saluer l’engagement du président de la Convention des Lébous, Ousmane François Goudia Guèye, qui vient d’offrir des commodités à l’hôpital, notamment des ventilateurs pour toutes les salles d’hospitalisation.
Le Témoin