"C'est cruel, mais Nicolas Sarkozy a raté son retour", écrit David Guévart dans Le Courrier Picard. "On dirait bien que Sarkozy, c'est fini", poursuit-il, "mais c'est oublier que les chemins qui mènent au pouvoir ne répondent à aucune logique mathématique".
Dans Libération, Eric Decouty estime que, deux semaines après son retour, "il ne reste presque plus rien du scénario de la reconquête élaboré cet été par Nicolas Sarkozy" qui "devait être un retour flamboyant ... Le prologue d'une marche à nouveau triomphale vers le pouvoir suprême".
"L'ancien chef de l'Etat qui se voyait interpréter le rôle de l'homme providentiel n'a fait qu'attiser les querelles internes d'une UMP en ruine", constate l'éditorialiste de Libé. C'est la "Berezina pour le Napoléon de la politique hexagonale", assène Philippe Marcacci de l'Est Républicain. "Pour son retour, Nicolas Sarkozy ne s'attendait pas à un chemin pavé de roses. De là à l'imaginer jonché d'autant d'épines", s'interroge-t-il.
Même analyse de Yann Marec (Le Midi Libre) : "Si Nicolas Sarkozy imaginait être le messie de la droite, alors qu'il mette définitivement une croix sur l'idée. Ce n'est pas le tapis rouge si espéré pour lui, l'important c'est de flatter un électorat déjà conquis et orphelin depuis trente mois", estime Yann Marec, "il en faudra beaucoup plus pour gagner le cœur des Français. Oui, beaucoup plus..."
D'autant, constate Dominique Garraud dans La Charente Libre, qu'"un des effets immédiat du retour en politique active de Nicolas Sarkozy a été de remettre en selle ses principaux concurrents à droite. De Bruno Le Maire (candidat à la tête de l'UMP) à Alain Juppé en passant par François Fillon, les 'présidentiables' de la droite républicaine infligent ainsi quelques revers à Nicolas Sarkozy qui, sans être rédhibitoires, écornent l'image d'Epinal de son retour en 'sauveur providentiel'".
"Le principal danger pour Nicolas Sarkozy, au moins dans l'immédiat : les juges, qui semblent avoir allongé la foulée. Avec la mise en examen d'anciens dirigeants de Bygmalion et d'Event & Cie, puis le placement en garde à vue d'ex-cadres de l'UMP", note Le Journal de la Haute-Marne, sous la plume de Christophe Bonnefoy. "On sent bien que l'affaire de la campagne de 2012 prend une nouvelle tournure, qui pourrait largement hypothéquer un succès futur de l'ancien chef de l'Etat", écrit-il.
Dans Sud-Ouest, Bruno Dive livre son analyse : "Il doit à la fois affronter des adversaires de second rang pour la présidence de l'UMP et des rivaux de son niveau dans la future primaire qu'il aura tant de mal à éviter". "Animal politique s'il en est, ce double défi est sans doute à sa portée, assure le journaliste, mais ce n'est pas le retour dont il rêvait."
7sur7.be
Dans Libération, Eric Decouty estime que, deux semaines après son retour, "il ne reste presque plus rien du scénario de la reconquête élaboré cet été par Nicolas Sarkozy" qui "devait être un retour flamboyant ... Le prologue d'une marche à nouveau triomphale vers le pouvoir suprême".
"L'ancien chef de l'Etat qui se voyait interpréter le rôle de l'homme providentiel n'a fait qu'attiser les querelles internes d'une UMP en ruine", constate l'éditorialiste de Libé. C'est la "Berezina pour le Napoléon de la politique hexagonale", assène Philippe Marcacci de l'Est Républicain. "Pour son retour, Nicolas Sarkozy ne s'attendait pas à un chemin pavé de roses. De là à l'imaginer jonché d'autant d'épines", s'interroge-t-il.
Même analyse de Yann Marec (Le Midi Libre) : "Si Nicolas Sarkozy imaginait être le messie de la droite, alors qu'il mette définitivement une croix sur l'idée. Ce n'est pas le tapis rouge si espéré pour lui, l'important c'est de flatter un électorat déjà conquis et orphelin depuis trente mois", estime Yann Marec, "il en faudra beaucoup plus pour gagner le cœur des Français. Oui, beaucoup plus..."
D'autant, constate Dominique Garraud dans La Charente Libre, qu'"un des effets immédiat du retour en politique active de Nicolas Sarkozy a été de remettre en selle ses principaux concurrents à droite. De Bruno Le Maire (candidat à la tête de l'UMP) à Alain Juppé en passant par François Fillon, les 'présidentiables' de la droite républicaine infligent ainsi quelques revers à Nicolas Sarkozy qui, sans être rédhibitoires, écornent l'image d'Epinal de son retour en 'sauveur providentiel'".
"Le principal danger pour Nicolas Sarkozy, au moins dans l'immédiat : les juges, qui semblent avoir allongé la foulée. Avec la mise en examen d'anciens dirigeants de Bygmalion et d'Event & Cie, puis le placement en garde à vue d'ex-cadres de l'UMP", note Le Journal de la Haute-Marne, sous la plume de Christophe Bonnefoy. "On sent bien que l'affaire de la campagne de 2012 prend une nouvelle tournure, qui pourrait largement hypothéquer un succès futur de l'ancien chef de l'Etat", écrit-il.
Dans Sud-Ouest, Bruno Dive livre son analyse : "Il doit à la fois affronter des adversaires de second rang pour la présidence de l'UMP et des rivaux de son niveau dans la future primaire qu'il aura tant de mal à éviter". "Animal politique s'il en est, ce double défi est sans doute à sa portée, assure le journaliste, mais ce n'est pas le retour dont il rêvait."
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