Particulièrement en verve, le président-candidat, qui voit les intentions de vote grimper en sa faveur - même si les sondages le donnent toujours battu le 6 mai par M. Hollande - a fait rire la salle en ironisant sur le candidat socialiste, en l'accusant à plusieurs reprises de pratiquer le "mensonge".
"Hier (mercredi), M. Hollande m'interpellait. Je me demande ce qu'il ferait sans moi! Je dois faire à la fois mon programme et le sien. Je veux bien lui rendre service", a plaisanté M. Sarkozy. A la radio, "je l'entends très en colère, je me dis "mon Dieu, qu'ai-je fait?" Il était en colère à la suite de la rémunération d'un grand patron. Et naturellement, c'était de ma faute".
"La rémunération de ce grand patron est effectivement choquante mais ce qui est encore plus choquant, M. Hollande, c'est que les actionnaires qui ont décidé de (cette) rémunération, ce sont vos amis!", a-t-il ajouté.
M. Sarkozy faisait allusion au bonus de 16 millions d'euros de Maurice Lévy, patron de Publicis dont l'une des actionnaires principales est Elisabeth Badinter, personnalité réputée proche du PS et dont le mari, l'avocat Robert Badinter, est ancien ministre de la Justice de François Mitterrand et ancien sénateur PS des Hauts-de-Seine.
François Hollande a dénoncé ce bonus, affirmant: "Ce ne sont pas ces patrons-là qui vont nous faire la leçon". "La gauche caviar, la gauche bobo, la gauche qui aime donner des leçons de morale, et qui n'a aucune leçon à donner, c'est celle-là", s'est exclamé M. Sarkozy. "Parce que les actionnaires de ce grand groupe, le soir, ils soutiennent M. Hollande dans sa dénonciation de l'argent, de la finance et des hauts salaires, et dans la journée, dans le secret d'un conseil d'administration, ils votent les rémunérations faramineuses pour le président de la société dont ils sont propriétaires".
"Pas de tartufferies une nouvelle fois"
"Pas de leçons de morale, pas de mensonge, pas d'hypocrisie, pas de tartufferies une nouvelle fois", a-t-il demandé, sous les applaudissements répétés de son auditoire. Il a de nouveau critiqué le projet de son rival PS de revenir sur sa réforme des retraites.
"Il a dit qu'on reviendrait à la retraite à 60 ans: mensonge, mensonge et encore mensonge", a martelé le président-candidat. Dans son programme, M. Hollande promet le retour à la retraite à 60 ans pour ceux "qui ont cotisé la totalité de leurs annuités".
M. Sarkozy a réaffirmé que grâce à sa réforme, lui, avait "garanti" leur retraite à "15 millions de retraités qui ne voulaient pas vivre aux dépens de leurs enfants". "Je n'accepterai pas de prendre des leçons de ceux qui nous ont laissé la facture des retraites à 60 ans pas financées et des 35 h qui ont démoli la compétitivité", a-t-il insisté.
Il est également revenu sur l'immigration, répétant qu'il fallait empêcher la France d'être "submergée par une vague incontrôlable". "C'est la raison pour laquelle j'ai proposé de diviser par deux" le nombre de nouveaux immigrés légaux, a-t-il expliqué.
Rappelant que "la quasi-totalité" des députés PS avait refusé de voter ses lois sur la sécurité, il a dénoncé leur "duplicité", "mensonge", leur "absence de courage". Il en a appelé une nouvelle fois à la "majorité silencieuse": "vous êtes en train d'infliger un démenti extraordinaire à tous les pronostiqueurs (...) à tous ceux qui nous disaient que cette élection était faite".
"Hier (mercredi), M. Hollande m'interpellait. Je me demande ce qu'il ferait sans moi! Je dois faire à la fois mon programme et le sien. Je veux bien lui rendre service", a plaisanté M. Sarkozy. A la radio, "je l'entends très en colère, je me dis "mon Dieu, qu'ai-je fait?" Il était en colère à la suite de la rémunération d'un grand patron. Et naturellement, c'était de ma faute".
"La rémunération de ce grand patron est effectivement choquante mais ce qui est encore plus choquant, M. Hollande, c'est que les actionnaires qui ont décidé de (cette) rémunération, ce sont vos amis!", a-t-il ajouté.
M. Sarkozy faisait allusion au bonus de 16 millions d'euros de Maurice Lévy, patron de Publicis dont l'une des actionnaires principales est Elisabeth Badinter, personnalité réputée proche du PS et dont le mari, l'avocat Robert Badinter, est ancien ministre de la Justice de François Mitterrand et ancien sénateur PS des Hauts-de-Seine.
François Hollande a dénoncé ce bonus, affirmant: "Ce ne sont pas ces patrons-là qui vont nous faire la leçon". "La gauche caviar, la gauche bobo, la gauche qui aime donner des leçons de morale, et qui n'a aucune leçon à donner, c'est celle-là", s'est exclamé M. Sarkozy. "Parce que les actionnaires de ce grand groupe, le soir, ils soutiennent M. Hollande dans sa dénonciation de l'argent, de la finance et des hauts salaires, et dans la journée, dans le secret d'un conseil d'administration, ils votent les rémunérations faramineuses pour le président de la société dont ils sont propriétaires".
"Pas de tartufferies une nouvelle fois"
"Pas de leçons de morale, pas de mensonge, pas d'hypocrisie, pas de tartufferies une nouvelle fois", a-t-il demandé, sous les applaudissements répétés de son auditoire. Il a de nouveau critiqué le projet de son rival PS de revenir sur sa réforme des retraites.
"Il a dit qu'on reviendrait à la retraite à 60 ans: mensonge, mensonge et encore mensonge", a martelé le président-candidat. Dans son programme, M. Hollande promet le retour à la retraite à 60 ans pour ceux "qui ont cotisé la totalité de leurs annuités".
M. Sarkozy a réaffirmé que grâce à sa réforme, lui, avait "garanti" leur retraite à "15 millions de retraités qui ne voulaient pas vivre aux dépens de leurs enfants". "Je n'accepterai pas de prendre des leçons de ceux qui nous ont laissé la facture des retraites à 60 ans pas financées et des 35 h qui ont démoli la compétitivité", a-t-il insisté.
Il est également revenu sur l'immigration, répétant qu'il fallait empêcher la France d'être "submergée par une vague incontrôlable". "C'est la raison pour laquelle j'ai proposé de diviser par deux" le nombre de nouveaux immigrés légaux, a-t-il expliqué.
Rappelant que "la quasi-totalité" des députés PS avait refusé de voter ses lois sur la sécurité, il a dénoncé leur "duplicité", "mensonge", leur "absence de courage". Il en a appelé une nouvelle fois à la "majorité silencieuse": "vous êtes en train d'infliger un démenti extraordinaire à tous les pronostiqueurs (...) à tous ceux qui nous disaient que cette élection était faite".