G. S., commerçant de son état, voulait avoir des moments d’intimité dans un salon de massage. Ainsi, on lui a demandé de faire un tour à Golf-Sud, dans le département de Guédiawaye, plus précisément au salon Béva Beauté.
Entre-temps, il a commencé à discuter avec la propriétaire du nom d’A. D. Cissé par téléphone. En sus de ce qu’il attendait, elle lui a fait comprendre qu’elle va lui faire vivre les moments les plus inoubliables de sa vie, quand il viendra les visiter. La discussion entre les deux s’est vite muée en ‘’sex call’’.
Rendez-vous pris, la semaine dernière, G. S. s’est rendu au salon de massage. Une fois sur les lieux, il n’a eu point de massage. Mais à la place, après qu’il a été déshabillé, il a eu droit à des séances de fellation et d’attouchements sexuels. A un moment donné, son téléphone a sonné.
Alors qu’il répondait à l’appel, la patronne en a profité pour le filmer à son insu. Après qu’il est rentré chez lui, Mlle Cissé l’a joint par téléphone pour lui dire qu’elle l’a filmé nu. Le commerçant ne la croyait pas. Elle a envoyé plusieurs vidéos dans lesquelles on le voyait en tenue d’Adam. Le commerçant lui a demandé le prix de ces vidéos. La dame lui répond que c’est un million de FCfa, et s’il tarde à s’exécuter, elle va les filer à Adamo Boss (un Sénégalais installé en Italie et qui fait des lives Instagram spécialisés dans les frasques people), pour qu’il les publie sur sa page qui est très suivie.
Ne savant pas quoi faire, G. S. lui envoya sur-le-champ une avance de 400 000 FCfa. La moitié de ce montant, à savoir les 200 000 FCfa, Mlle Cissé l’a filée à son petit ami du nom de B. Kâ. L’appétit venant en mangeant, elle est revenue à la charge, en réclamant au commerçant de compléter la somme avec un iPhone 11 pro max. G. S. y voyant le bout du tunnel, il a acheté le téléphone qu’il a remis à un livreur du nom de S. N. Ndiaye.
Le temps qu’il arrive à Golf, la dame a encore envoyé une autre vidéo pour lui dire qu’elle va exécuter ses menaces, si elle ne reçoit pas son téléphone. Quelques minutes plus tard, elle a reçu son cellulaire.
En racontant son histoire à un de ses amis, G. S., a été conseillé d’aller porter plainte à la Division spéciale de cyber-sécurité (DSC). Ce qu’il a fait en apportant avec lui toutes les preuves dont il dispose. Les hommes du commissaire Kandé, le patron de cette entité de la police en charge de la lutte contre la cybercriminalité, sont partis cueillir la dame. L’exploitation du téléphone de cette dernière, confient nos sources, a permis de voir plusieurs vidéos du commerçant nu dans plusieurs positions, les unes plus obscènes que les autres.
Le livreur S. N. Ndiaye a été interpellé pour des auditions, avant d’être relâché. Lors de ses différentes auditions, A. D. Cissé a confirmé les déclarations de son ancien client. Elle a soutenu, en outre, que G. S. est un client qui fréquentait son salon. Si elle a agi de la sorte, selon elle, c’était pour lui montrer qu’elle n’est pas une prostituée.
Elle a attendu les moments d’inattention pour le filmer pour, par la suite, le faire chanter. ‘’Je reconnais les faits qui me sont reprochés. Je vous signale que j’avais bien mûri mon plan contre lui avant de le filmer. Je voulais juste lui faire savoir que je ne suis pas une prostituée comme il le pensait. Après l’avoir déshabillé, je l’ai filmé en tenue d’Adam’’, a soutenu la propriétaire du salon, qui a 24 ans.
Dans le cadre de cette enquête, confient nos sources, le livreur S. N. Ndiaye a été interpellé pour les auditions, avant d’être relâché, puisqu’il ne savait rien de ce qui se tramait dans cette histoire. Ce qui n’est pas le cas du petit
ami d’A. D. Cissé, à savoir B. Kâ, qui a été déféré au parquet pour les délits de recel et de complicité. Sa compagne, quant à elle, a été remise entre les mains du procureur pour les faits de diffusion de données à caractère personnel, chantage, menaces de diffusion de données personnelles, entre autres délits.
EnQuête
Entre-temps, il a commencé à discuter avec la propriétaire du nom d’A. D. Cissé par téléphone. En sus de ce qu’il attendait, elle lui a fait comprendre qu’elle va lui faire vivre les moments les plus inoubliables de sa vie, quand il viendra les visiter. La discussion entre les deux s’est vite muée en ‘’sex call’’.
Rendez-vous pris, la semaine dernière, G. S. s’est rendu au salon de massage. Une fois sur les lieux, il n’a eu point de massage. Mais à la place, après qu’il a été déshabillé, il a eu droit à des séances de fellation et d’attouchements sexuels. A un moment donné, son téléphone a sonné.
Alors qu’il répondait à l’appel, la patronne en a profité pour le filmer à son insu. Après qu’il est rentré chez lui, Mlle Cissé l’a joint par téléphone pour lui dire qu’elle l’a filmé nu. Le commerçant ne la croyait pas. Elle a envoyé plusieurs vidéos dans lesquelles on le voyait en tenue d’Adam. Le commerçant lui a demandé le prix de ces vidéos. La dame lui répond que c’est un million de FCfa, et s’il tarde à s’exécuter, elle va les filer à Adamo Boss (un Sénégalais installé en Italie et qui fait des lives Instagram spécialisés dans les frasques people), pour qu’il les publie sur sa page qui est très suivie.
Ne savant pas quoi faire, G. S. lui envoya sur-le-champ une avance de 400 000 FCfa. La moitié de ce montant, à savoir les 200 000 FCfa, Mlle Cissé l’a filée à son petit ami du nom de B. Kâ. L’appétit venant en mangeant, elle est revenue à la charge, en réclamant au commerçant de compléter la somme avec un iPhone 11 pro max. G. S. y voyant le bout du tunnel, il a acheté le téléphone qu’il a remis à un livreur du nom de S. N. Ndiaye.
Le temps qu’il arrive à Golf, la dame a encore envoyé une autre vidéo pour lui dire qu’elle va exécuter ses menaces, si elle ne reçoit pas son téléphone. Quelques minutes plus tard, elle a reçu son cellulaire.
En racontant son histoire à un de ses amis, G. S., a été conseillé d’aller porter plainte à la Division spéciale de cyber-sécurité (DSC). Ce qu’il a fait en apportant avec lui toutes les preuves dont il dispose. Les hommes du commissaire Kandé, le patron de cette entité de la police en charge de la lutte contre la cybercriminalité, sont partis cueillir la dame. L’exploitation du téléphone de cette dernière, confient nos sources, a permis de voir plusieurs vidéos du commerçant nu dans plusieurs positions, les unes plus obscènes que les autres.
Le livreur S. N. Ndiaye a été interpellé pour des auditions, avant d’être relâché. Lors de ses différentes auditions, A. D. Cissé a confirmé les déclarations de son ancien client. Elle a soutenu, en outre, que G. S. est un client qui fréquentait son salon. Si elle a agi de la sorte, selon elle, c’était pour lui montrer qu’elle n’est pas une prostituée.
Elle a attendu les moments d’inattention pour le filmer pour, par la suite, le faire chanter. ‘’Je reconnais les faits qui me sont reprochés. Je vous signale que j’avais bien mûri mon plan contre lui avant de le filmer. Je voulais juste lui faire savoir que je ne suis pas une prostituée comme il le pensait. Après l’avoir déshabillé, je l’ai filmé en tenue d’Adam’’, a soutenu la propriétaire du salon, qui a 24 ans.
Dans le cadre de cette enquête, confient nos sources, le livreur S. N. Ndiaye a été interpellé pour les auditions, avant d’être relâché, puisqu’il ne savait rien de ce qui se tramait dans cette histoire. Ce qui n’est pas le cas du petit
ami d’A. D. Cissé, à savoir B. Kâ, qui a été déféré au parquet pour les délits de recel et de complicité. Sa compagne, quant à elle, a été remise entre les mains du procureur pour les faits de diffusion de données à caractère personnel, chantage, menaces de diffusion de données personnelles, entre autres délits.
EnQuête