Kalidou Diallo a appris à ses dépens, que l'insolence peut se payer cher. Jugé par le tribunal départemental de Pikine-Guédiawaye, pour un vol en réunion commis la nuit sur la voie publique, il s’est retrouvé poursuivi également, pour outrage à magistrat en raison de son comportement déplacé.
Après avoir entendu le verdict de son procès, Diallo a murmuré à sa victime qu'il ne lui pardonnait pas, ignorant les instructions des forces de sécurité et tentant de retourner dans le box des prévenus les mains dans les poches. Le juge, observant son comportement, a ordonné aux agents de le laisser faire et a sommé Diallo de répéter à haute voix ses propos. Avec assurance, il a déclaré : « ‘Baloumako la wax’, je lui ai dit que je ne lui pardonne pas ».
La magistrate lui a alors rappelé que ce n’était pas Marceline qui lui avait infligé une peine de deux ans de prison ferme, mais bien elle-même. Elle lui a demandé pourquoi il ne s’adressait pas directement à elle. Hautain, Diallo a répondu qu’ils se retrouveraient devant Dieu : « Nous nous rencontrerons devant Dieu, ‘dinagnou dadjié ci kanoumou yalla’ ».
Cette réponse a mis le juge en colère, qui a alors demandé au procureur de poursuivre Diallo pour outrage à magistrat. Celui-ci a suivi sa demande et a requis l’application de la loi. Le verdict a été rendu : une peine supplémentaire d’un an de prison ferme, s’ajoutant aux deux ans déjà prononcés pour le vol en réunion.
Concernant les faits qui ont conduit Diallo devant le tribunal, la victime, Marceline Preira, a déclaré que Diallo et ses amis l'avaient agressée. La nuit des faits, vers 23 heures, elle a rencontré Diallo et ses complices près de la station de Keur Massar. Ils lui ont volé son sac, son téléphone et une perruque d’une valeur de 260 000 francs Cfa.
Marceline les a poursuivis jusque dans leur quartier et a réussi à attraper Diallo, qui avait la perruque. Conscient qu'il ne pourrait s'échapper, il a lancé la perruque à un ami qui a pris la fuite. Marceline a maintenu sa prise jusqu'à l'intervention des gendarmes, de 23 heures à minuit. Un voisin lui a rendu son sac et son téléphone, mais la perruque était introuvable.
À la barre, Marceline a réclamé 260 000 francs Cfa en dédommagement. Diallo, rejetant les accusations, a répondu avec insolence, affirmant qu'il aidait la jeune femme lorsqu'elle a crié au voleur et qu'elle s'était soudainement agrippée à lui. Le procureur, exaspéré par son attitude, lui a ordonné de se taire et a requis trois ans de prison ferme. Le tribunal a finalement infligé à Diallo deux ans de prison ferme et le versement de 260 000 francs Cfa, en dommages et intérêts à la victime.
Au lieu de saisir cette opportunité pour se racheter, Diallo a continué à offenser la plaignante et le juge, ce qui lui a valu une peine supplémentaire d’un an de prison ferme, portant sa condamnation totale à trois ans.
Après avoir entendu le verdict de son procès, Diallo a murmuré à sa victime qu'il ne lui pardonnait pas, ignorant les instructions des forces de sécurité et tentant de retourner dans le box des prévenus les mains dans les poches. Le juge, observant son comportement, a ordonné aux agents de le laisser faire et a sommé Diallo de répéter à haute voix ses propos. Avec assurance, il a déclaré : « ‘Baloumako la wax’, je lui ai dit que je ne lui pardonne pas ».
La magistrate lui a alors rappelé que ce n’était pas Marceline qui lui avait infligé une peine de deux ans de prison ferme, mais bien elle-même. Elle lui a demandé pourquoi il ne s’adressait pas directement à elle. Hautain, Diallo a répondu qu’ils se retrouveraient devant Dieu : « Nous nous rencontrerons devant Dieu, ‘dinagnou dadjié ci kanoumou yalla’ ».
Cette réponse a mis le juge en colère, qui a alors demandé au procureur de poursuivre Diallo pour outrage à magistrat. Celui-ci a suivi sa demande et a requis l’application de la loi. Le verdict a été rendu : une peine supplémentaire d’un an de prison ferme, s’ajoutant aux deux ans déjà prononcés pour le vol en réunion.
Concernant les faits qui ont conduit Diallo devant le tribunal, la victime, Marceline Preira, a déclaré que Diallo et ses amis l'avaient agressée. La nuit des faits, vers 23 heures, elle a rencontré Diallo et ses complices près de la station de Keur Massar. Ils lui ont volé son sac, son téléphone et une perruque d’une valeur de 260 000 francs Cfa.
Marceline les a poursuivis jusque dans leur quartier et a réussi à attraper Diallo, qui avait la perruque. Conscient qu'il ne pourrait s'échapper, il a lancé la perruque à un ami qui a pris la fuite. Marceline a maintenu sa prise jusqu'à l'intervention des gendarmes, de 23 heures à minuit. Un voisin lui a rendu son sac et son téléphone, mais la perruque était introuvable.
À la barre, Marceline a réclamé 260 000 francs Cfa en dédommagement. Diallo, rejetant les accusations, a répondu avec insolence, affirmant qu'il aidait la jeune femme lorsqu'elle a crié au voleur et qu'elle s'était soudainement agrippée à lui. Le procureur, exaspéré par son attitude, lui a ordonné de se taire et a requis trois ans de prison ferme. Le tribunal a finalement infligé à Diallo deux ans de prison ferme et le versement de 260 000 francs Cfa, en dommages et intérêts à la victime.
Au lieu de saisir cette opportunité pour se racheter, Diallo a continué à offenser la plaignante et le juge, ce qui lui a valu une peine supplémentaire d’un an de prison ferme, portant sa condamnation totale à trois ans.