Le scrutin législatif du 17 novembre dernier a été marqué par une mobilisation exemplaire des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui ont su garantir un déroulement pacifique des opérations électorales, malgré le climat tendu de la campagne.
Une mobilisation sans précédent des forces de sécurité
Comme à l'accoutumée, les forces militaires ont renforcé les dispositifs de la police et de la gendarmerie. Déployées dès le 14 novembre dans les zones urbaines et rurales, elles ont entamé leur retrait le soir même du vote. Cette mobilisation impressionnante, visible à travers les moyens humains et matériels engagés, a permis d'assurer un climat serein tout au long de la journée électorale.
L'accès aux centres de vote était rigoureusement contrôlé : chaque électeur devait présenter sa carte d'identité et sa carte d'électeur. La vigilance des policiers et gendarmes, dispersant les attroupements et veillant au maintien de l'ordre, a été appréciée.
La police nationale, sous la supervision de son directeur général, Mame Seydou Ndour, a joué un rôle prépondérant. Celui-ci s'est personnellement rendu dans un centre de vote à Grand Yoff, renforçant la confiance des citoyens dans l'engagement des forces de sécurité.
De son côté, la gendarmerie a déployé un dispositif impressionnant : près de 10 000 hommes, des unités spécialisées telles que le Garsi, le Swat et le GIGN, appuyées par des drones et une flotte de 944 véhicules, ont découvert plus de 1 000 lieux. de voter. Ces efforts témoignent du caractère républicain et de l'effort des FDS à servir la Nation.
Un contraste saisissant avec les violences électorales
Cependant, cette mobilisation contraste avec les violences verbales et physiques qui ont jalonné la campagne électorale. Ces comportements regrettables, émanant tant de dirigeants politiques que de militants, ont terni l'image de la démocratie sénégalaise. La campagne découle parfois d'une hostilité personnelle entre candidats, loin des attentes de maturité démocratique des citoyens.
Malgré ces tensions, le peuple sénégalais a su préserver son unité et sa résilience. Les vaincus ont félicité les vainqueurs, respectant ainsi une tradition républicaine. Ce sursaut démocratique souligne la capacité du Sénégal à surmonter ses contradictions, même dans les moments les plus critiques.
Un discours inquiétant sur la xénophobie et le racisme
Un autre point préoccupant est l'émergence de discours xénophobes et racistes portés par certains acteurs politiques. Ces propositions, incompatibles avec les valeurs sénégalaises, ignorent l'apport considérable de la diaspora au développement national. En 2021, les envois de fonds des migrants sénégalais ont atteint 2,6 milliards de dollars (environ 1 600 milliards de FCFA), selon la Banque mondiale. Ces discours contraires aux principes de la CEDEAO, qui prônent la libre circulation des personnes et des biens, menacent l'harmonie sociale et les relations avec les pays voisins.
Un débat sur la sécurité absent des législatives
Enfin, l'absence de débat autour des questions de défense et de sécurité intérieure demeure préoccupante. Face à des frontières poreuses, à la montée des conflits asymétriques et à l'instabilité de certains États limitrophes, ces sujets méritaient une place centrale dans les discussions électorales. Il est impératif d'adopter des mesures adaptées pour renforcer la sécurité nationale et répondre aux défis actuels.
Ainsi, bien que le contrôle ait été une réussite sur le plan organisationnel, il a révélé des carences profondes dans les priorités politiques, notamment en matière de sécurité et de cohésion nationale.
Avec Le Soleil Digital
Une mobilisation sans précédent des forces de sécurité
Comme à l'accoutumée, les forces militaires ont renforcé les dispositifs de la police et de la gendarmerie. Déployées dès le 14 novembre dans les zones urbaines et rurales, elles ont entamé leur retrait le soir même du vote. Cette mobilisation impressionnante, visible à travers les moyens humains et matériels engagés, a permis d'assurer un climat serein tout au long de la journée électorale.
L'accès aux centres de vote était rigoureusement contrôlé : chaque électeur devait présenter sa carte d'identité et sa carte d'électeur. La vigilance des policiers et gendarmes, dispersant les attroupements et veillant au maintien de l'ordre, a été appréciée.
La police nationale, sous la supervision de son directeur général, Mame Seydou Ndour, a joué un rôle prépondérant. Celui-ci s'est personnellement rendu dans un centre de vote à Grand Yoff, renforçant la confiance des citoyens dans l'engagement des forces de sécurité.
De son côté, la gendarmerie a déployé un dispositif impressionnant : près de 10 000 hommes, des unités spécialisées telles que le Garsi, le Swat et le GIGN, appuyées par des drones et une flotte de 944 véhicules, ont découvert plus de 1 000 lieux. de voter. Ces efforts témoignent du caractère républicain et de l'effort des FDS à servir la Nation.
Un contraste saisissant avec les violences électorales
Cependant, cette mobilisation contraste avec les violences verbales et physiques qui ont jalonné la campagne électorale. Ces comportements regrettables, émanant tant de dirigeants politiques que de militants, ont terni l'image de la démocratie sénégalaise. La campagne découle parfois d'une hostilité personnelle entre candidats, loin des attentes de maturité démocratique des citoyens.
Malgré ces tensions, le peuple sénégalais a su préserver son unité et sa résilience. Les vaincus ont félicité les vainqueurs, respectant ainsi une tradition républicaine. Ce sursaut démocratique souligne la capacité du Sénégal à surmonter ses contradictions, même dans les moments les plus critiques.
Un discours inquiétant sur la xénophobie et le racisme
Un autre point préoccupant est l'émergence de discours xénophobes et racistes portés par certains acteurs politiques. Ces propositions, incompatibles avec les valeurs sénégalaises, ignorent l'apport considérable de la diaspora au développement national. En 2021, les envois de fonds des migrants sénégalais ont atteint 2,6 milliards de dollars (environ 1 600 milliards de FCFA), selon la Banque mondiale. Ces discours contraires aux principes de la CEDEAO, qui prônent la libre circulation des personnes et des biens, menacent l'harmonie sociale et les relations avec les pays voisins.
Un débat sur la sécurité absent des législatives
Enfin, l'absence de débat autour des questions de défense et de sécurité intérieure demeure préoccupante. Face à des frontières poreuses, à la montée des conflits asymétriques et à l'instabilité de certains États limitrophes, ces sujets méritaient une place centrale dans les discussions électorales. Il est impératif d'adopter des mesures adaptées pour renforcer la sécurité nationale et répondre aux défis actuels.
Ainsi, bien que le contrôle ait été une réussite sur le plan organisationnel, il a révélé des carences profondes dans les priorités politiques, notamment en matière de sécurité et de cohésion nationale.
Avec Le Soleil Digital