Le campus social est placé sous haute surveillance, malgré le calme qui y règne. Hier, vendredi dans la matinée, les services de sécurité du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) ont arrêté deux étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques avant de les relâcher.
Les autorités sont sous la hantise des violences, puisque l’université est connue pour les rivalités entre les tendances politiques. Ces étudiants étaient soupçonnés de vouloir organiser une grève. Ainsi la sécurité a commencé à sillonner le campus à la recherche de quelconque regroupement.
A la porte d’entrée de l’université, le contrôle est intense ;les véhicules sont systématiquement fouillés avant d’entrer au sein du campus. Les sacs des étudiants sont aussi vérifiés avant de les laisser passer.
La police nationale qui se positionne chaque jour devant la grande porte, est arrivée très tôt avec les véhicules blindés pour parer à toute éventualité. Mais les présidents des amicales sont montés au créneau pour dénoncer ces arrestations.
«On ne peut pas arrêter des étudiants au motif qu’on pense qu’ils veulent faire la grève. En plus, ce n’est pas à eux d’arrêter les étudiants, c’est la police qui doit le faire», affirme Abdoulaye Cissé président de l’amicale des étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques.
La venue d’Ousmane Sonko au campus social, la semaine dernière, avait provoqué des bagarres entre ses partisans et les étudiants proches du pouvoir. D’ailleurs, une fouille dans les chambres d’étudiants qui avait suivie ces bagarres, avait conduit à la saisie de nombreuses armes blanches.
Walfnet
Les autorités sont sous la hantise des violences, puisque l’université est connue pour les rivalités entre les tendances politiques. Ces étudiants étaient soupçonnés de vouloir organiser une grève. Ainsi la sécurité a commencé à sillonner le campus à la recherche de quelconque regroupement.
A la porte d’entrée de l’université, le contrôle est intense ;les véhicules sont systématiquement fouillés avant d’entrer au sein du campus. Les sacs des étudiants sont aussi vérifiés avant de les laisser passer.
La police nationale qui se positionne chaque jour devant la grande porte, est arrivée très tôt avec les véhicules blindés pour parer à toute éventualité. Mais les présidents des amicales sont montés au créneau pour dénoncer ces arrestations.
«On ne peut pas arrêter des étudiants au motif qu’on pense qu’ils veulent faire la grève. En plus, ce n’est pas à eux d’arrêter les étudiants, c’est la police qui doit le faire», affirme Abdoulaye Cissé président de l’amicale des étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques.
La venue d’Ousmane Sonko au campus social, la semaine dernière, avait provoqué des bagarres entre ses partisans et les étudiants proches du pouvoir. D’ailleurs, une fouille dans les chambres d’étudiants qui avait suivie ces bagarres, avait conduit à la saisie de nombreuses armes blanches.
Walfnet