Le prochain Sénégal-Gambie interpelle déjà les autorités des deux pays. L’enjeu est monstre, qui ravive la rivalité entre Sénégalais et Gambiens. Au soir du 11 octobre à Dakar, jour j, un des deux équipes quittera la course pour la Can et le Mondial 2010. A l’aller, les ‘Lions’ et les ‘Scorpions’ avaient fait match nul (0-0) à Bakau. Personne n’avait moufté, tout le monde était content. Les débordements de supporters redoutés n’eurent pas lieu. Les autorités gambiennes avaient ainsi réussi leur pari. Il reste maintenant aux Sénégalais de réussir le leur, de veiller à la sécurité des personnes et des biens avant, pendant et après le match retour prévu dans moins d’un mois.
Le ministre des Sports et des Loisirs est dans cette dynamique. Après avoir recommandé une union autour du sélectionneur national pour une victoire contre la Gambie, Bacar Dia a fait part de son souhait de voir les deux équipes se quitter sans que la Sénégambie n’en prenne un coup. Du côté de la Zone B, siège de la tutelle, on prie pour que la rencontre reste dans un cadre purement sportif. Que les incidents survenus lors du dernier face à face entre les deux pays restent enfouis à jamais dans les mémoires.
Au début du mois de juin 2003, après la victoire (3-1) du Sénégal sur la Gambie à Dakar, en éliminatoires de la Can-2004, certains supporters des deux équipes s’étaient livrés à un véritable hooliganisme. Ces événements malheureux avaient provoqué de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels. Quinze jours auparavant, les deux équipes se quittaient sur un nul (0-0) également émaillé d’incidents.
Les autorités sénégalaises ne veulent plus de ces épisodes aux conséquences insoupçonnables. Plus jamais ça ! Emettant sur la même longueur d’ondes que leurs responsables étatiques, les anciens internationaux sénégalais et gambiens avaient pris les devants pour un Gambie-Sénégal (aller) sans histoires. Deux matches de football (aller et retour) et des débats télévisés d’appel au calme ont été organisés par la bande à Séga Sakho, Salam Touré dit Mame Touty, Amadou Diop ‘Boy bandit’… Ils avaient réussi une partie de la mission. Le 11 octobre prochain, ils devront s’acquitter de l’autre. Ils auront à leurs côtés le ministre des Sports et des Loisirs, qui souhaite prôner la non-violence et l’excellence des relations entre le Sénégal et la Gambie. ‘Aujourd’hui, il est heureux de constater que le sport est en train de damer le pion à la diplomatie et à la politique. Le sport doit unir les cœurs et non les diviser, fait remarquer un proche de Bacar Dia. Il faut par conséquent faire comprendre aux supporters qui sont souvent emportés par la passion que Sénégal-Gambie est juste un match de football de 90 minutes, pas plus. Il faut faire comprendre aux deux peuples, surtout aux supporters, que ce match, quel que soit son enjeu, ne doit nullement entacher les rapports de bon voisinage qu’entretiennent les deux pays depuis très longtemps.’
En adéquation avec les membres du Comité de normalisation du football (Cnf) sénégalais, les services du ministère des Sports et des Loisirs vont se mobiliser pour parer à toute forme de violence avant, pendant et après le match. Car, implore notre source au ministère, ‘les deux peuples, surtout les supporters, doivent faire preuve de fair-play de sorte que les incidents de 2003 ne se reproduisent pas. La violence n’honorera pas les deux pays.’
Déchu de la première place du groupe 6 par l’Algérie, puis de la deuxième place par la Gambie, le Sénégal est troisième à l’issue de la 5e journée. Une place qu’occupaient les ‘Scorpions’ une journée auparavant. Un nul suffit aux Gambiens pour espérer accéder au prochain tour, en tant que meilleur deuxième. Les ‘Lions’ ont besoin d’une victoire et d’un nul ou d’une défaite de l’Algérie au Libera, dans le même temps, pour se qualifier.
Mamanding Nicolas SONKO
Le ministre des Sports et des Loisirs est dans cette dynamique. Après avoir recommandé une union autour du sélectionneur national pour une victoire contre la Gambie, Bacar Dia a fait part de son souhait de voir les deux équipes se quitter sans que la Sénégambie n’en prenne un coup. Du côté de la Zone B, siège de la tutelle, on prie pour que la rencontre reste dans un cadre purement sportif. Que les incidents survenus lors du dernier face à face entre les deux pays restent enfouis à jamais dans les mémoires.
Au début du mois de juin 2003, après la victoire (3-1) du Sénégal sur la Gambie à Dakar, en éliminatoires de la Can-2004, certains supporters des deux équipes s’étaient livrés à un véritable hooliganisme. Ces événements malheureux avaient provoqué de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels. Quinze jours auparavant, les deux équipes se quittaient sur un nul (0-0) également émaillé d’incidents.
Les autorités sénégalaises ne veulent plus de ces épisodes aux conséquences insoupçonnables. Plus jamais ça ! Emettant sur la même longueur d’ondes que leurs responsables étatiques, les anciens internationaux sénégalais et gambiens avaient pris les devants pour un Gambie-Sénégal (aller) sans histoires. Deux matches de football (aller et retour) et des débats télévisés d’appel au calme ont été organisés par la bande à Séga Sakho, Salam Touré dit Mame Touty, Amadou Diop ‘Boy bandit’… Ils avaient réussi une partie de la mission. Le 11 octobre prochain, ils devront s’acquitter de l’autre. Ils auront à leurs côtés le ministre des Sports et des Loisirs, qui souhaite prôner la non-violence et l’excellence des relations entre le Sénégal et la Gambie. ‘Aujourd’hui, il est heureux de constater que le sport est en train de damer le pion à la diplomatie et à la politique. Le sport doit unir les cœurs et non les diviser, fait remarquer un proche de Bacar Dia. Il faut par conséquent faire comprendre aux supporters qui sont souvent emportés par la passion que Sénégal-Gambie est juste un match de football de 90 minutes, pas plus. Il faut faire comprendre aux deux peuples, surtout aux supporters, que ce match, quel que soit son enjeu, ne doit nullement entacher les rapports de bon voisinage qu’entretiennent les deux pays depuis très longtemps.’
En adéquation avec les membres du Comité de normalisation du football (Cnf) sénégalais, les services du ministère des Sports et des Loisirs vont se mobiliser pour parer à toute forme de violence avant, pendant et après le match. Car, implore notre source au ministère, ‘les deux peuples, surtout les supporters, doivent faire preuve de fair-play de sorte que les incidents de 2003 ne se reproduisent pas. La violence n’honorera pas les deux pays.’
Déchu de la première place du groupe 6 par l’Algérie, puis de la deuxième place par la Gambie, le Sénégal est troisième à l’issue de la 5e journée. Une place qu’occupaient les ‘Scorpions’ une journée auparavant. Un nul suffit aux Gambiens pour espérer accéder au prochain tour, en tant que meilleur deuxième. Les ‘Lions’ ont besoin d’une victoire et d’un nul ou d’une défaite de l’Algérie au Libera, dans le même temps, pour se qualifier.
Mamanding Nicolas SONKO
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