Le programme d’appui au développement économique des activités en Casamance a décidé d’accompagner tous les segments de la chaîne de production de la filière anacarde suite aux nombreuses difficultés enregistrées dans la commercialisation de l’or vert. Pour beaucoup de producteurs, cette année est particulière et sera marquée dans l’agenda des campagnes de déception. Vice-président du cadre de concertation des acteurs de la filière anacarde qu’il est, Sidy Mouhamed Mané a révélé que « des acteurs viennent et ils proposent n’importe quel prix jouant sur la pauvreté des planteurs. Les années précédentes, l’anacarde a été acheté à 300 francs, mais cette année, certains bazardent le produit à soixante quinze francs ».
Autre source d’inquiétude des producteurs, acteurs et autres membres de la chaine d’exploitation de l’anacarde « l’absence de subvention de la part de l’état », si l’on en croit toujours Sidy Mouhamed Mané.
Par ailleurs, ils ont sollicité un accès aux offres de services bancaires pour bénéficier du crédit alloué aux producteurs du secteur agricole. Les producteurs ont dénoncé la discrimination faite à leur endroit en ce sens. « L’état ne nous appuie pas sur le plan approche bancaire, il ya plusieurs banques ici mais l’état n’a pas ouvert de canevas pouvant nous garantir vis-à-vis des banques parce que les banques nous fuient sous prétexte qu’il n’y a pas de garantie ». M. Mané d’ajouter que « si l’état veut miser sur l’agriculture en négligeant la filière anacarde, c’est comme si il n’a misé sur rien en Casamance »
Le Padec (programme d’appui au développement économique de la Casamance) entend à travers la dynamique de coopération, « rendre professionnelle le secteur de l’anacarde qui est toujours dans l’informel ». De l’avis de Cheikh Guissé le responsable du cabinet association d’appui aux initiatives de développement partenaire du Padec dans le programme « des axes stratégiques de développement axés sur un ensemble d’activités ont été identifiés pour permettre dans les prochaines années de réaliser des avancées significatives dans le cadre de la professionnalisation de la filière.»
A noter qu’avec cette crise, c’est la stabilité de plus de soixante deux pour cent des ménages de la région qui tirent essentiellement leur principal source de revenus qui est menacée d’où l’urgence de mettre en place de la part de l’état des mécanismes de sauvetage et de réglementation de ce secteur très pourvus par les jeunes du sud du pays.Abdoulaye Diallo
Autre source d’inquiétude des producteurs, acteurs et autres membres de la chaine d’exploitation de l’anacarde « l’absence de subvention de la part de l’état », si l’on en croit toujours Sidy Mouhamed Mané.
Par ailleurs, ils ont sollicité un accès aux offres de services bancaires pour bénéficier du crédit alloué aux producteurs du secteur agricole. Les producteurs ont dénoncé la discrimination faite à leur endroit en ce sens. « L’état ne nous appuie pas sur le plan approche bancaire, il ya plusieurs banques ici mais l’état n’a pas ouvert de canevas pouvant nous garantir vis-à-vis des banques parce que les banques nous fuient sous prétexte qu’il n’y a pas de garantie ». M. Mané d’ajouter que « si l’état veut miser sur l’agriculture en négligeant la filière anacarde, c’est comme si il n’a misé sur rien en Casamance »
Le Padec (programme d’appui au développement économique de la Casamance) entend à travers la dynamique de coopération, « rendre professionnelle le secteur de l’anacarde qui est toujours dans l’informel ». De l’avis de Cheikh Guissé le responsable du cabinet association d’appui aux initiatives de développement partenaire du Padec dans le programme « des axes stratégiques de développement axés sur un ensemble d’activités ont été identifiés pour permettre dans les prochaines années de réaliser des avancées significatives dans le cadre de la professionnalisation de la filière.»
A noter qu’avec cette crise, c’est la stabilité de plus de soixante deux pour cent des ménages de la région qui tirent essentiellement leur principal source de revenus qui est menacée d’où l’urgence de mettre en place de la part de l’état des mécanismes de sauvetage et de réglementation de ce secteur très pourvus par les jeunes du sud du pays.Abdoulaye Diallo