Sept ans de prison ferme, c’est la peine infligée au sieur Sana Dianfo, reconnu coupable de deux chefs d’accusation, à savoir «assassinat» et «détention d’arme à feu sans autorisation administrative».
Il doit donc purger cinq ans, après avoir déjà fait un séjour carcéral de deux ans de détention préventive. Sana Dianfo doit aussi payer, solidairement avec Famara Mané, la somme de deux millions FCfa à l’épouse de la victime, Yagua Mandiang, à titre de dommage et intérêts.
Famara Mané est, quant à lui, condamné à un an de prison ferme qu’il a déjà purgé et cent mille FCFA d’amende à payer au Trésor public, pour n’avoir pas dénoncé les faits de meurtre de Sana Dianfo sur la personne de Omar Sow, le 20 octobre 2020, à Badiandiang, dans les périphéries Ouest de la ville de Sédhiou.
Le parquet avait dressé un sévère réquisitoire contre le sieur Sana Dianfo, sollicitant la réclusion à perpétuité, au motif qu’il avait bel et bien l’intention de donner la mort. Mais à l’arrivée, le Tribunal a délibéré pour sept ans de prison, une condamnation assortie de frais de dommage et intérêts, malgré la plaidoirie des avocats de la défense, qui ont sollicité une peine avec sursis seulement, invoquant l’imperfection de l’homme, plusieurs fois victimes de vol de sa principale source de revenu.
Les faits remontent il y a deux ans et portent sur une affaire de vol de bétail. A la barre, Sana Dianfo, habitant le village de Badiary, dans la commune de Bambali, a déclaré avoir constaté que ses bœufs ont été subtilisés la nuit d’avant et s’était lancé à leur recherche le lendemain, muni d’un fusil de chasse.
Dans les forêts de Badiandiang où il les avait retrouvés bien attachés, il s’y est embusqué pendant deux tours d’horloge pour savoir et identifier, dit-il, le voleur qui viendra les détacher. Soudain, deux hommes surgissent du bois pour les amener. Et c’est ainsi qu’il a ouvert le feu, atteignant à bout portant le sieur Omar Sow, alors que son compagnon, armé de fusil, a réussi à s’enfuir, selon ses explications.
A signaler que cette audience de Chambre criminelle, anciennement appelée «Cour d’Assises», est la première du genre depuis l’érection de Sédhiou en TGI ou Tribunal de grande instance, le 7 février 2020.
Aussi bien le parquet que le bâtonnier, tous ont salué la clairvoyance et une bonne maîtrise des dossiers par Ousmane Mbodji, le président du Tribunal de Grande Instance de Sédhiou. Les audiences se poursuivent avec notamment, des cas de trafic international de drogue, de viol suivi de grossesse sur mineure et d’infanticide, entre autres.
Sud Quotidien
Il doit donc purger cinq ans, après avoir déjà fait un séjour carcéral de deux ans de détention préventive. Sana Dianfo doit aussi payer, solidairement avec Famara Mané, la somme de deux millions FCfa à l’épouse de la victime, Yagua Mandiang, à titre de dommage et intérêts.
Famara Mané est, quant à lui, condamné à un an de prison ferme qu’il a déjà purgé et cent mille FCFA d’amende à payer au Trésor public, pour n’avoir pas dénoncé les faits de meurtre de Sana Dianfo sur la personne de Omar Sow, le 20 octobre 2020, à Badiandiang, dans les périphéries Ouest de la ville de Sédhiou.
Le parquet avait dressé un sévère réquisitoire contre le sieur Sana Dianfo, sollicitant la réclusion à perpétuité, au motif qu’il avait bel et bien l’intention de donner la mort. Mais à l’arrivée, le Tribunal a délibéré pour sept ans de prison, une condamnation assortie de frais de dommage et intérêts, malgré la plaidoirie des avocats de la défense, qui ont sollicité une peine avec sursis seulement, invoquant l’imperfection de l’homme, plusieurs fois victimes de vol de sa principale source de revenu.
Les faits remontent il y a deux ans et portent sur une affaire de vol de bétail. A la barre, Sana Dianfo, habitant le village de Badiary, dans la commune de Bambali, a déclaré avoir constaté que ses bœufs ont été subtilisés la nuit d’avant et s’était lancé à leur recherche le lendemain, muni d’un fusil de chasse.
Dans les forêts de Badiandiang où il les avait retrouvés bien attachés, il s’y est embusqué pendant deux tours d’horloge pour savoir et identifier, dit-il, le voleur qui viendra les détacher. Soudain, deux hommes surgissent du bois pour les amener. Et c’est ainsi qu’il a ouvert le feu, atteignant à bout portant le sieur Omar Sow, alors que son compagnon, armé de fusil, a réussi à s’enfuir, selon ses explications.
A signaler que cette audience de Chambre criminelle, anciennement appelée «Cour d’Assises», est la première du genre depuis l’érection de Sédhiou en TGI ou Tribunal de grande instance, le 7 février 2020.
Aussi bien le parquet que le bâtonnier, tous ont salué la clairvoyance et une bonne maîtrise des dossiers par Ousmane Mbodji, le président du Tribunal de Grande Instance de Sédhiou. Les audiences se poursuivent avec notamment, des cas de trafic international de drogue, de viol suivi de grossesse sur mineure et d’infanticide, entre autres.
Sud Quotidien