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Sédhiou : Hausse des cas de viols avec violence sur mineures

Une hausse des cas de viols avec violence sur mineure est constatée dans la région de Sédhiou ces derniers mois. Trois affaires sont sur le bureau du commandant de brigade de gendarmerie dont un déféré au parquet de Kolda. En octobre dernier, Amnesty International avait dénoncé 143 cas de grossesses précoces en milieu scolaire et le mal est sans répit.


Rédigé par leral.net le Vendredi 18 Novembre 2011 à 12:08 | | 0 commentaire(s)|

Sédhiou : Hausse des cas de viols avec violence sur mineures
Au moins trois affaires ayant trait à des filles mineures sont portées cette semaine devant le commandant de la brigade de gendarmerie de Sédhiou. Le sieur Ousmane Djité âgé de trente ans environ est écroué pour viol avec violence sur une jeune fille de dix ans. Au cours d’une audition préliminaire, il ressort que les faits ont eu lieu le 15 novembre dernier à Sibicouroto dans les buisson avoisinant les concessions. Un des neveux du mis en cause, un mineur selon l’enquête, est aussi placé en garde à vue pour complicité.

Ils partagent la cellule de prison avec le nommé Lamine Konté poursuivi pour une œuvre de grossesse sur une élève de treize ans en classe de cinquième à Oudoucar. La troisième affaire est survenu dans la commune de Sédhiou et porte sur un cas de séquestration d’une mineure de la part de Abdoulaye Sangharé déjà déféré au parquet de Kolda, les deux autres présumés seront aussi mis en route dès ce vendredi annonce une source bien au fait du dossier.

Déjà en octobre dernier, Amnesty International qui animait un atelier de formation à Sédhiou avait estimé à 143 le nombre de cas de grossesses précoces enregistrés dans les établissements scolaires de la région.

C’est dire enfin que les organisations de défense de la femme ont décidément du fil à retordre pour venir à bout d’un mal qui étend ses racines. Et pourtant dans la région, l’inspection d’académie en rapport avec les inspections départementales de l’Education sont à pieds d’œuvre pour combattre le phénomène par l’entremise des comités pour la scolarisation des filles mais la cause n’est toujours pas entendue malgré les multiples cas de répressions judiciaires avec le concours de l’organisme dénommé Action Educative en milieu ouvert (AEMO).

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