Avec le Prix des observateurs internationaux qui ont décidé de couronner le président Abdoulaye Wade pour son action décisive de mars dernier en faveur de la démocratie, le président sortant peut se targuer d’avoir remporté l’unanimité autour de son rôle politique au XXème siècle. Obasanjo et ses pairs observateurs de la présidentielle de février-mars 2012 ont en effet décidé de décorer Me Wade en novembre prochain en reconnaissance de ses activités en faveur de la paix et de la stabilité sociale au Sénégal au cours de la période de gestion du pouvoir politique.
La précampagne et la période de la campagne elle-même ont sans aucun doute inspiré les tenants de la cérémonie des Oscars des vacances...du pouvoir avec la divine surprise du 25 mars quand Me Wade a appelé Macky Sall pour le féliciter. Les appréhensions des uns et des autres se sont opposées à la maturité du peuple sénégalais qui avait décidé de régler son problème pacifiquement, par la force des urnes. Avec près de onze morts et suppliciés de la campagne présidentielle, les Cassandre avaient tôt fait d’inviter à un pessimisme que rien ne justifiait a priori. Le prix des observateurs internationaux est une réponse logique qui, au-delà de Me Wade, reconnaît aussi l’électeur sénégalais couronné de manière transitive avec le sacre du président sortant.
De son côté, le Forum de la Renaissance africaine (FORA) pare au plus pressé : le 28 juillet prochain, il se propose de décerner le Premier Prix du Leadership en Afrique à l’ancien président sénégalais, toujours pour des raisons voisines de celles des observateurs internationaux. La différence notable est que le FORA est un conglomérat de la presque totalité de la diaspora africaine en France, avec tout le substrat intellectuel qui sert de base à l’heuristique qui a conduit au choix du récipiendaire. Le FORA envisage même de relever le défi de lui faire délivrer le parchemin par son tombeur et ex-élève, le président élu Macky Sall pour contribuer à la paix des cœurs et aux retrouvailles autour de l’essentiel, sans complaisance coupable.
Cette reconnaissance populaire sera couronnée le 26 octobre dans ce prestigieux creuset scientifique et culturel qu’est l’Organisation des Nations-Unies pour la Science et la Culture (Unesco) à l’occasion de la Journée dédiée à un homme de dimension exceptionnelle, Douta Seck, immortel et éternel Roi Christophe que l’instance internationale honore ce jour. Pour la circonstance, l’authentique Comtesse Emmanuelle Vidal de Fonseca, fille du magistral comédien sénégalais et de la princesse "Maïmouna", priée d’étoffer le programme de la manifestation, a proposé l’octroi du prix dénommé « Homme africain de l’année » au président Abdoulaye Wade.
Au-delà de la personne de Wade, ces oscars consacrent majestueusement la maturité du peuple sénégalais que de méchantes langues avaient déjà commencé à fustiger et à classer dans le registre des chimères. Le Sénégal restera bien « ce pays qui détonne et étonne »…dans le bon sens. Le président Macky Sall en administrera certainement la preuve. Wade devra l’accompagner dans la discrétion et sans arrière-pensée.
Pathé MBODJE, M. Sc, Journaliste, sociologue
La précampagne et la période de la campagne elle-même ont sans aucun doute inspiré les tenants de la cérémonie des Oscars des vacances...du pouvoir avec la divine surprise du 25 mars quand Me Wade a appelé Macky Sall pour le féliciter. Les appréhensions des uns et des autres se sont opposées à la maturité du peuple sénégalais qui avait décidé de régler son problème pacifiquement, par la force des urnes. Avec près de onze morts et suppliciés de la campagne présidentielle, les Cassandre avaient tôt fait d’inviter à un pessimisme que rien ne justifiait a priori. Le prix des observateurs internationaux est une réponse logique qui, au-delà de Me Wade, reconnaît aussi l’électeur sénégalais couronné de manière transitive avec le sacre du président sortant.
De son côté, le Forum de la Renaissance africaine (FORA) pare au plus pressé : le 28 juillet prochain, il se propose de décerner le Premier Prix du Leadership en Afrique à l’ancien président sénégalais, toujours pour des raisons voisines de celles des observateurs internationaux. La différence notable est que le FORA est un conglomérat de la presque totalité de la diaspora africaine en France, avec tout le substrat intellectuel qui sert de base à l’heuristique qui a conduit au choix du récipiendaire. Le FORA envisage même de relever le défi de lui faire délivrer le parchemin par son tombeur et ex-élève, le président élu Macky Sall pour contribuer à la paix des cœurs et aux retrouvailles autour de l’essentiel, sans complaisance coupable.
Cette reconnaissance populaire sera couronnée le 26 octobre dans ce prestigieux creuset scientifique et culturel qu’est l’Organisation des Nations-Unies pour la Science et la Culture (Unesco) à l’occasion de la Journée dédiée à un homme de dimension exceptionnelle, Douta Seck, immortel et éternel Roi Christophe que l’instance internationale honore ce jour. Pour la circonstance, l’authentique Comtesse Emmanuelle Vidal de Fonseca, fille du magistral comédien sénégalais et de la princesse "Maïmouna", priée d’étoffer le programme de la manifestation, a proposé l’octroi du prix dénommé « Homme africain de l’année » au président Abdoulaye Wade.
Au-delà de la personne de Wade, ces oscars consacrent majestueusement la maturité du peuple sénégalais que de méchantes langues avaient déjà commencé à fustiger et à classer dans le registre des chimères. Le Sénégal restera bien « ce pays qui détonne et étonne »…dans le bon sens. Le président Macky Sall en administrera certainement la preuve. Wade devra l’accompagner dans la discrétion et sans arrière-pensée.
Pathé MBODJE, M. Sc, Journaliste, sociologue