Les militaires stationnés sur les différentes emprises occupées par la France sont à pied d’œuvre pour assurer la transition dans les temps.
Le nouvel accord de défense entre la France et le Sénégal n’est pas encore conclu, mais les militaires français, eux, préparent activement la transformation de leur dispositif en pôle de coopération régionale.
Le 31 décembre dernier, trois « emprises » ont déjà été rendues aux autorités sénégalaises : le mess du cercle de la rade, la maison du marin de Gorée et un ensemble de plusieurs villas.
Les préparatifs s’accélèrent actuellement pour le déplacement des hommes et du matériel. « La planification est prête à 95% », explique le général Olivier Paulus, le commandant des forces françaises stationnées au Sénégal, qu’on appelle à l’heure actuelle « Forces françaises du Cap Vert ».
L’opération n’est pas une mince affaire
Le site de Bel air sera restitué aux autorités sénégalaises : il faut donc démonter certaines installations et prendre en charge le dépôt de plusieurs tonnes de munitions qui se trouvait dans la base.
Le dispositif changera de mission et de taille, il faut donc assurer le transport d’une partie des blindés qui étaient à Dakar et qui vont rejoindre Libreville, Ndjamena, ou même regagner la France.
Et puis il faut organiser les mouvements d’effectifs. Au 31 juillet, la présence française devra avoir été réduite à 431 militaires contre environ 1 200 actuellement, en attendant une stabilisation prochaine à quelque 300 hommes.
Des cérémonies de « dissolution » du 23e BIMA, de la Base Aérienne 160 et de l’Unité Marine auront lieu entre juin et juillet. Jusqu’au 31 juillet, date du passage au nouveau dispositif baptisé « Éléments Français au Sénégal ».
source RFI via Sununews.com
Le nouvel accord de défense entre la France et le Sénégal n’est pas encore conclu, mais les militaires français, eux, préparent activement la transformation de leur dispositif en pôle de coopération régionale.
Le 31 décembre dernier, trois « emprises » ont déjà été rendues aux autorités sénégalaises : le mess du cercle de la rade, la maison du marin de Gorée et un ensemble de plusieurs villas.
Les préparatifs s’accélèrent actuellement pour le déplacement des hommes et du matériel. « La planification est prête à 95% », explique le général Olivier Paulus, le commandant des forces françaises stationnées au Sénégal, qu’on appelle à l’heure actuelle « Forces françaises du Cap Vert ».
L’opération n’est pas une mince affaire
Le site de Bel air sera restitué aux autorités sénégalaises : il faut donc démonter certaines installations et prendre en charge le dépôt de plusieurs tonnes de munitions qui se trouvait dans la base.
Le dispositif changera de mission et de taille, il faut donc assurer le transport d’une partie des blindés qui étaient à Dakar et qui vont rejoindre Libreville, Ndjamena, ou même regagner la France.
Et puis il faut organiser les mouvements d’effectifs. Au 31 juillet, la présence française devra avoir été réduite à 431 militaires contre environ 1 200 actuellement, en attendant une stabilisation prochaine à quelque 300 hommes.
Des cérémonies de « dissolution » du 23e BIMA, de la Base Aérienne 160 et de l’Unité Marine auront lieu entre juin et juillet. Jusqu’au 31 juillet, date du passage au nouveau dispositif baptisé « Éléments Français au Sénégal ».
source RFI via Sununews.com