Le document précise que ce montant a augmenté de 42 pour cent par rapport à celui payé pendant 15 mois juste avant le 31 décembre 2011.
Il indique le montant "n’inclut pas la somme de 804.587 dollars (environ 402 millions de francs CFA) dédiée par Teranga Gold au Fonds social minier [du Sénégal] dans le cadre de dons et d’activités de sponsoring, au support institutionnel local et au support institutionnel pour le ministère [sénégalais] des Mines".
Ce deuxième rapport sur la responsabilité sociétale d'entreprise (RSE) de Teranga Gold Corporation présente les performances de l’entreprise et de ses filiales d’exploitation et d’exploration au Sénégal, indique une note de présentation.
La société aurifère canadienne a réalisé en 2012 un chiffre d’affaire de 350,520 millions de dollars (environ 175 milliards de francs CFA) contre 187,141 millions de dollars (environ environ 93,5 milliards de francs CFA) en 2011.
Teranga Gold Corporation signale que la production est passée de 131.461 onces à 214.310 onces, de 2011 à 2012, grâce à l’achèvement des travaux d’agrandissement de son usine à Sabodala, dans le sud-est du Sénégal où elle opère.
Le document rappelle que cette société minière a été créée en novembre 2010, afin d’"acquérir la mine d’or de Sabodala et un important périmètre régional d’exploration se trouvant au Sénégal".
La mine d’or de Sabodala est la seule mine d’or industrielle en service au Sénégal et la seconde mine industrielle du pays, après la mine de phosphate construite dans les années 1960, précise le rapport.
Le 5 juin dernier, le ministre de l'Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, déclarait que la société Téranga Gold Corporation a versé plus de 5 milliards de francs CFA au Trésor public sénégalais en 2012, au titre de la redevance minière liée à ses activités.
"Sabodala a commencé en 2009 son exploitation, tout se passe assez bien. Depuis lors, les différentes redevances ont été payées", disait-il lors d'un débat à l'Assemblée nationale où il répondait à une question orale du député Demba Diop.
Selon lui, Téranga Gold Corporation a accepté de relever de 3 à 5% la redevance minière durant le reste de la concession.
Dans son rapport, la société indique qu’en 2012, elle a commencé à entrer en contact avec des établissements d’enseignement sénégalais, afin d’identifier "les étudiants à fort potentiel et les aider à mieux comprendre les diverses compétences nécessaires pour travailler dans une entreprise telle que Teranga" Gold Corporation.
La même année, la société "a concentré ses efforts sur le renforcement du dialogue avec les parties prenantes (collectivités locales, Etat...), en développant et améliorant les canaux de communication".
Parmi les initiatives mises en oeuvre figurent un nouveau mécanisme formel d’enregistrement des plaintes, des communications avec les journalistes, les ONG et le gouvernement, pour "promouvoir notre vision en matière de RSE et exposer les dépenses effectuées dans le cadre de notre programme social", rapporte le document.
Il cite aussi la création, au sein de Teranga Gold Corportaion, d’une table-ronde multipartite régionale et d'une société internationale de conseil spécialisée, mais aussi la tenue de plusieurs rencontres communautaires pour appuyer la nouvelle stratégie de la société minière en matière de développement régional.
A cela s’ajoute l’élaboration d’une politique de réinstallation et de restauration des activités économiques de l'entreprise, en collaboration avec une équipe de consultants spécialisés.
"Cette politique, explique le document, précise comment Teranga envisage de procéder en matière de réinstallation, physique ou socio-économique de personnes habitant sur les terrains acquis pour l’exploitation minière, ainsi que le rétablissement de leurs moyens de subsistance, conformément à la législation sénégalaise", indique le document.
Selon le rapport, Teranga Gold Corporation s’est engagée à "participer au développement socio-économique des communautés qui accueillent la mine de Sabodala". "Conformément à la convention minière signée avec le gouvernement du Sénégal, Teranga participe à hauteur de 425.000 dollars US (environ 212,5 millions de francs CFA) par an au développement communautaire, dans la région de Kédougou", ajoute-t-on de même source. Selon le document, 14 projets d’approvisionnement en eau et d’assainissement ont été financés par la société minière, en 2012. Un nouveau château d’eau a été installé la même année dans la zone par l'entreprise, pour augmenter de 50% la capacité de stockage de l’eau et faciliter la distribution d’eau dans sept fontaines communautaires et 60 branchements résidentiels, selon le texte.
Quatre nouveaux forages ont été installés en 2012 dans les villages situés dans les périmètres d’exploration de la société minière, indiquent ses responsables, qui ajoutent que l'entreprise a subventionné six initiatives en matière de soins de santé, en 2012.
Une ambulance disponible en permanence pour les habitants des communautés rurales de Sabodala et de Khossanto a été acquise grâce à la société minière, pour faciliter les évacuations vers l’hôpital régional.
Selon le rapport, Teranga Gold Corporation "a pour objectif de maintenir une base de production de 200.000 onces [par an], avec sa concession minière actuelle".
L’entreprise déclare employer environ 950 salariés travaillant sur le site de la mine d’or de Sabodala, en plus des 200 salariés environ de ses partenaires commerciaux à Sabodala. "Environ 90% de cet effectif est sénégalais", signale le document.
Teranga Gold Corporation, avec sa filiale Sabodala Gold Mauritius Ltd., détient 90% de Sabodala Gold Operations (SGO), l’entité sénégalaise exploitant la mine d’or de Sabodala, selon le rapport. Le reste de SGO (10%) appartient à l’Etat du Sénégal, indique-t-il.
Il indique le montant "n’inclut pas la somme de 804.587 dollars (environ 402 millions de francs CFA) dédiée par Teranga Gold au Fonds social minier [du Sénégal] dans le cadre de dons et d’activités de sponsoring, au support institutionnel local et au support institutionnel pour le ministère [sénégalais] des Mines".
Ce deuxième rapport sur la responsabilité sociétale d'entreprise (RSE) de Teranga Gold Corporation présente les performances de l’entreprise et de ses filiales d’exploitation et d’exploration au Sénégal, indique une note de présentation.
La société aurifère canadienne a réalisé en 2012 un chiffre d’affaire de 350,520 millions de dollars (environ 175 milliards de francs CFA) contre 187,141 millions de dollars (environ environ 93,5 milliards de francs CFA) en 2011.
Teranga Gold Corporation signale que la production est passée de 131.461 onces à 214.310 onces, de 2011 à 2012, grâce à l’achèvement des travaux d’agrandissement de son usine à Sabodala, dans le sud-est du Sénégal où elle opère.
Le document rappelle que cette société minière a été créée en novembre 2010, afin d’"acquérir la mine d’or de Sabodala et un important périmètre régional d’exploration se trouvant au Sénégal".
La mine d’or de Sabodala est la seule mine d’or industrielle en service au Sénégal et la seconde mine industrielle du pays, après la mine de phosphate construite dans les années 1960, précise le rapport.
Le 5 juin dernier, le ministre de l'Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, déclarait que la société Téranga Gold Corporation a versé plus de 5 milliards de francs CFA au Trésor public sénégalais en 2012, au titre de la redevance minière liée à ses activités.
"Sabodala a commencé en 2009 son exploitation, tout se passe assez bien. Depuis lors, les différentes redevances ont été payées", disait-il lors d'un débat à l'Assemblée nationale où il répondait à une question orale du député Demba Diop.
Selon lui, Téranga Gold Corporation a accepté de relever de 3 à 5% la redevance minière durant le reste de la concession.
Dans son rapport, la société indique qu’en 2012, elle a commencé à entrer en contact avec des établissements d’enseignement sénégalais, afin d’identifier "les étudiants à fort potentiel et les aider à mieux comprendre les diverses compétences nécessaires pour travailler dans une entreprise telle que Teranga" Gold Corporation.
La même année, la société "a concentré ses efforts sur le renforcement du dialogue avec les parties prenantes (collectivités locales, Etat...), en développant et améliorant les canaux de communication".
Parmi les initiatives mises en oeuvre figurent un nouveau mécanisme formel d’enregistrement des plaintes, des communications avec les journalistes, les ONG et le gouvernement, pour "promouvoir notre vision en matière de RSE et exposer les dépenses effectuées dans le cadre de notre programme social", rapporte le document.
Il cite aussi la création, au sein de Teranga Gold Corportaion, d’une table-ronde multipartite régionale et d'une société internationale de conseil spécialisée, mais aussi la tenue de plusieurs rencontres communautaires pour appuyer la nouvelle stratégie de la société minière en matière de développement régional.
A cela s’ajoute l’élaboration d’une politique de réinstallation et de restauration des activités économiques de l'entreprise, en collaboration avec une équipe de consultants spécialisés.
"Cette politique, explique le document, précise comment Teranga envisage de procéder en matière de réinstallation, physique ou socio-économique de personnes habitant sur les terrains acquis pour l’exploitation minière, ainsi que le rétablissement de leurs moyens de subsistance, conformément à la législation sénégalaise", indique le document.
Selon le rapport, Teranga Gold Corporation s’est engagée à "participer au développement socio-économique des communautés qui accueillent la mine de Sabodala". "Conformément à la convention minière signée avec le gouvernement du Sénégal, Teranga participe à hauteur de 425.000 dollars US (environ 212,5 millions de francs CFA) par an au développement communautaire, dans la région de Kédougou", ajoute-t-on de même source. Selon le document, 14 projets d’approvisionnement en eau et d’assainissement ont été financés par la société minière, en 2012. Un nouveau château d’eau a été installé la même année dans la zone par l'entreprise, pour augmenter de 50% la capacité de stockage de l’eau et faciliter la distribution d’eau dans sept fontaines communautaires et 60 branchements résidentiels, selon le texte.
Quatre nouveaux forages ont été installés en 2012 dans les villages situés dans les périmètres d’exploration de la société minière, indiquent ses responsables, qui ajoutent que l'entreprise a subventionné six initiatives en matière de soins de santé, en 2012.
Une ambulance disponible en permanence pour les habitants des communautés rurales de Sabodala et de Khossanto a été acquise grâce à la société minière, pour faciliter les évacuations vers l’hôpital régional.
Selon le rapport, Teranga Gold Corporation "a pour objectif de maintenir une base de production de 200.000 onces [par an], avec sa concession minière actuelle".
L’entreprise déclare employer environ 950 salariés travaillant sur le site de la mine d’or de Sabodala, en plus des 200 salariés environ de ses partenaires commerciaux à Sabodala. "Environ 90% de cet effectif est sénégalais", signale le document.
Teranga Gold Corporation, avec sa filiale Sabodala Gold Mauritius Ltd., détient 90% de Sabodala Gold Operations (SGO), l’entité sénégalaise exploitant la mine d’or de Sabodala, selon le rapport. Le reste de SGO (10%) appartient à l’Etat du Sénégal, indique-t-il.