Mamadou Guissé, la trentaine, est un vendeur de chaussures consommé-local. Trouvé dans sa boutique sise à Sandaga, il avoue n’avoir pas été au courant de ce discours: «au nom d’Allah, c’est toi qui me l’apprend, je ne le savais même pas. Aussi qu’est-ce-que cela va m’apporter si j’écoute un discours qui, j’en suis sur, sera rempli de promesses qui ne seront pas tenues, franchement je ne vois pas».
Maguette Guèye, trouvée dans la même boutique de chaussure, sans doute une cliente de Mamadou, n’y va pas par quatre chemins. Dans la même foulée, elle affirme: «je n’ai même pas envie de me prononcer sur cela car je sais qu’il va encore nous promettre des choses qu’il ne fera. Et pour cette raison je ne vais même pas le suivre. C’est toujours la même chose avec lui. On dirait qu’il ne sait pas faire autre choses que des promesses, toujours des promesses et encore des promesses pour le reprendre avec son slogan (il faut travailler, toujours travailler, encore travailler)» s’est-elle plaint.
Rencontré dans l’arrêt de bus Dakar Dem Dikk de Sandaga, ce vieux qui doit avoir soixante hivernages à son actif soutient que: «ces discours ne sont pas intéressants. Ça ne m’intéresse pas», a-t-il déclaré avant de se laisser aller: «et pour ce qui est de la fête de l’indépendance, je pense qu’on ne devrait même pas la fêter. Le contexte actuel de notre pays avec la crise économique et la cherté de la vie devrai faire réfléchir le Président de la République, ce n’est pas le moment de faire du gaspillage».
Ablaye N’diaye, installé devant un kiosque de PMU (Pari Mutuel Urbain) dans les allées Ababacar Sy, déclare en ce qui le concerne qu’il va suivre le discours. Toutefois,, a-t-il précisé : «tout ce qu’il peut dire sans décréter une diminution des produits alimentaires ne nous intéressera pas. Il doit diminuer le personnel du palais car la situation actuelle du pays ne le permet pas de mener ce train de vie. Le coût du transport aussi doit être revue à la baisse.»
«Je veux qu’il diminue le sucre, le riz, l’huile, le lait bref les produits de premières nécessités car les sénégalais attendent plus cela. La vie est actuellement très chère et c’est dur. J’espère qu’il va axer son discours sur la cherté de la vie, c’est important pour nous goorgoorlous» a fait savoir Mamadou Thiam, mécanicien de profession qui habite à la Cité Bissap.
Madou Loum est d’un autre avis. Il va se prononcer sur les élections locales du 22 mars passé. Et j’espère qu’il va nous dire comment il compte faire avec les nouveaux dirigeants des collectivités locales, comment il compte gouverner» s’inquiète ce tailleur trouvé dans une mercerie à Sandaga.
Pape Mamadou Diéry Diallo (Stagiaire) pressafrik.com
Maguette Guèye, trouvée dans la même boutique de chaussure, sans doute une cliente de Mamadou, n’y va pas par quatre chemins. Dans la même foulée, elle affirme: «je n’ai même pas envie de me prononcer sur cela car je sais qu’il va encore nous promettre des choses qu’il ne fera. Et pour cette raison je ne vais même pas le suivre. C’est toujours la même chose avec lui. On dirait qu’il ne sait pas faire autre choses que des promesses, toujours des promesses et encore des promesses pour le reprendre avec son slogan (il faut travailler, toujours travailler, encore travailler)» s’est-elle plaint.
Rencontré dans l’arrêt de bus Dakar Dem Dikk de Sandaga, ce vieux qui doit avoir soixante hivernages à son actif soutient que: «ces discours ne sont pas intéressants. Ça ne m’intéresse pas», a-t-il déclaré avant de se laisser aller: «et pour ce qui est de la fête de l’indépendance, je pense qu’on ne devrait même pas la fêter. Le contexte actuel de notre pays avec la crise économique et la cherté de la vie devrai faire réfléchir le Président de la République, ce n’est pas le moment de faire du gaspillage».
Ablaye N’diaye, installé devant un kiosque de PMU (Pari Mutuel Urbain) dans les allées Ababacar Sy, déclare en ce qui le concerne qu’il va suivre le discours. Toutefois,, a-t-il précisé : «tout ce qu’il peut dire sans décréter une diminution des produits alimentaires ne nous intéressera pas. Il doit diminuer le personnel du palais car la situation actuelle du pays ne le permet pas de mener ce train de vie. Le coût du transport aussi doit être revue à la baisse.»
«Je veux qu’il diminue le sucre, le riz, l’huile, le lait bref les produits de premières nécessités car les sénégalais attendent plus cela. La vie est actuellement très chère et c’est dur. J’espère qu’il va axer son discours sur la cherté de la vie, c’est important pour nous goorgoorlous» a fait savoir Mamadou Thiam, mécanicien de profession qui habite à la Cité Bissap.
Madou Loum est d’un autre avis. Il va se prononcer sur les élections locales du 22 mars passé. Et j’espère qu’il va nous dire comment il compte faire avec les nouveaux dirigeants des collectivités locales, comment il compte gouverner» s’inquiète ce tailleur trouvé dans une mercerie à Sandaga.
Pape Mamadou Diéry Diallo (Stagiaire) pressafrik.com