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Sénégal - après la victoire lors des locales: "Bennoo" résistera-t-elle au "Pathio"

Après la victoire, les appétits du pouvoir reprennent le dessus et mettent à nu des ambitions croisées qui risquent de miner l’unité affichée jusqu’ici par la Coalition Bennoo Siggil Senegaal. Dans toutes les grandes villes remportées par l’opposition, des voix discordantes annoncent des candidatures au poste de maire sans tenir compte des consensus préélectoraux établis. De quoi donner le tournis au Peuple. Bennoo (l'unité)résistera-t-elle au « Pathio (partage) » ? Une question qui vaut son pesant d’or !


Rédigé par leral.net le Jeudi 2 Avril 2009 à 00:39 | | 1 commentaire(s)|

Sénégal - après la victoire lors des locales: "Bennoo" résistera-t-elle au "Pathio"
S’unir ou périr! Telle a été la menace brandie par Talla Sylla, l’artisan de l’union de l’opposition avant les Locales. Cette union sacrée a permis à cette dernière de sortir la tête de l’eau après deux défaites successives en 2007. Une fois la victoire acquise, l’euphorie et l’ivresse envolée, place aux partages. Une épreuve de plus pour Bennoo, qui risque d’imploser face au « Seddo » (partage en Wolof) des mairies des grandes villes. A Dakar, même si le directoire de campagne de Bennoo assure que le consensus qui fait de Khalifa Ababacar Sall, le seul candidat à la mairie ne souffre d’aucune contestation, force est de reconnaître que les 40 milliards de budget et les 1500 emplois de la mairie de Dakar risque de susciter des convoitises. A Diourbel, les socialistes Jacques Baudin et Alioune Diop "Assurance" et la progressiste Diariétou Badiane se crêpent le chignon pour occuper le poste laissé vacant par Aminata Tall. A Kaffrine, Mata Sy Diallo de l’AFP et Abdoulaye Wilane du Parti socialiste ont, tout les deux, l’ambition de diriger cette ville du Ndoucoumane (nom traditionnel de la région de Kaffrine). A Saint Louis, Cheikh Bamba Dièye tête de liste majoritaire, voit son ambition de diriger la mairie de la vieille ville croiser celle du numéro 2 de l’Alliance pour la République (APR), Alioune Badara Cissé. A Kaolack, Madieyna Diouf de l’AFP, Ibrahima Bèye du PS, Mapaté Ba et Mamadou Diop Castro convoitent tous le fauteuil naguère occupé par Khalifa Niasse. A Louga, des informations parues dans la presse indiquent que l’ancienne maire socialiste Aminata Mbengue Ndiaye ne fait plus l’unanimité. Une véritable cacophonie postélectorale à forts relents de soif de pouvoir. Au moment où la sacro-sainte unité part en lambeau, les leaders ne se prononcent pas clairement.
De toute façon, le vrai défi de Bennoo Siggil Senegal est de résister au choc des ambitions contradictoires en préservant la difficile unité obtenue suite à des concessions faites par tous les partis. Même si ce regroupement de l’opposition a réussi l’impossible pari de réunir des partis et des sensibilités politiques que l’histoire avait fini de séparer, son grand mérite serait de sonner le glas des appétits politiciens et d’œuvrer pour l’intérêt des mandants, qui en fin de compte, ont découvert la valeur de la carte d’électeur. 2012 n’est pas loin.

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1.Posté par sengenis le 02/04/2009 12:22 | Alerter
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Macky Sall n’est pas et ne sera pas de « la société du 10 décembre » de Napoléon Bonaparte.
Attention à ce que le pouvoir de l’émotion et du verbe ne l’emporte sur celui de la raison. N’oublions pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions. La conquête du pouvoir ne se décrète pas. Comparons ce qui est comparable, Macky Sall n’est pas Idrissa Seck et l’Apr ne saurait être une sœur jumelle de Rewmi. Le président Abdoulaye Wade a manqué de qualificatifs pour féliciter Macky Sall au vu et su de toute la population sénégalaise pour le formidable travail accompli partout où il est passé. Macky Sall n’a jamais produit de CD à l’endroit du président et de sa famille encore moins le traiter de tous les noms. Il a été démis de ses fonctions de Premier ministre à la surprise générale puisqu’il venait de remporter et les présidentielles et les législatives. Il n’a jamais cherché à s’accrocher à un poste ni revendiquer une quelconque légitimité quant à la reprise du Pds, cette société du 10 décembre du président Wade. Le seul bilan dont le pouvoir libéral peut se prévaloir est l’œuvre du Premier ministre Macky Sall. Avant Macky Sall et après Macky Sall point de bilan. A l’assemblée nationale, pour avoir défendu les principes démocratiques, et exercé les prérogatives de cette institution de la république, tout le Sénégal a été témoin des méthodes autoritaires utilisées par le Roi président afin juste de l’écarter du chemin balisé vers la présidence pour son fils le Prince Karim Wade. Mais la réaction de Macky Sall restera à jamais gravée dans les annales de l’histoire politique du Sénégal ; une démission en bloc de toutes ses fonctions (Président de l’assemblée nationale, Député, Maire) et de tous ses postes au Pds. Il va s’en dire que le président de l’Apr/Yaakaar n’a pas son deux, comme disent nos autres cousins. Non il est clair que Macky Sall n’est pas Idrissa Seck pour aller discuter avec le Président Wade en vu d’un éventuel retour au pouvoir, ou d’une reprise de la société du 10 décembre (Pds). En trois mois d’existence l’Apr/Yaakaar et son leader ont séduit une grande majorité de sénégalais. Si le Pharaon Républicain et son fils Prince acceptent le retour de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck alors que la veille des locales ce dernier était pestiféré par la Gc et le Pds, c’est avouer que le Président de l’Apr/Yaakaar est sortie vainqueur des élections locales du 22 mars. Il ne leur reste qu’à faire usage de la langue de bois comme ils savent si bien le faire, pour essayez de contenir la déferlante Apr/Yaakaar. Macky Sall a des valeurs, des vertus à défendre, dont l’honneur, l’humilité, la vérité et la justice. François 1er vaincu et fait prisonnier, écrit à sa mère après la bataille de Pavie « de toute chose il ne m’est demeuré que l’honneur et la vie, qui est sauve. » L’humilité ramène l’homme à sa véritable mesure, à l’écoute de ses limites. Elle l’empêche d’aller au-delà de ce pourquoi il existe. La vérité elle, stigmatise le mensonge, la démagogie, l’utopie. En revanche elle encourage le pragmatisme, la raison, le courage. Et la politique repose sur elle de la même façon que la révélation. La justice se rend à plusieurs niveaux, ceux du droit, de l’Etat, de la paix sociale, ce que n’ont pas compris nos autorités libéraux. Non Macky Sall n’est pas Idrissa Seck et l’Apr /Yaakaar n’est pas une sœur jumelle de Rewmi. Comme Moïse bâtisseur de la cité du Pharaon Séti, ensuite banni par ce dernier sous l’influence de son fils Ramsès, il reviendra pour libérer son peuple et non pour l’asservir à nouveau. Aussi la condamnation à mort de Louis XVI pour légitimer l’installation de la république dans les palais royaux souille d’une tache indélébile le Tribunal Révolutionnaire. Ce n’est pas en faisant appelle à l’ancien Premier ministre Idrissa Seck que les Instituions de la république seront sauvées et que la séparation des pouvoirs sera effective.
Le Président de l’Apr/Yaakar, Macky Sall ne sauraient aucunement participer à une telle entreprise. Il reste avec le peuple dans le peuple, afin de voir naitre un Sénégal pour tous construit par tous les sénégalais.

Alioune Ndao Fall
Chargé de la Diaspora Apr/Yaakaar
www.macky2012.com

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