Au Sénégal, les habitants de Dakar ont-ils peur des zébus ? Oui, car les têtes de bétail divaguent librement dans les rues de la capitale à la recherche du moindre fourrage mais aussi parce qu’on les dit sacrés !
La VDN, axe principal pour entrer et sortir de Dakar, est souvent embouteillée et devient impraticable quand des zébus s'en mêlent. Aux heures de pointe, Khalil Toure, comme d'autres, se retrouve bloqué.
« Moi, je n’ai pas de problème avec les vaches mais leurs propriétaires pourraient au moins les canaliser pour que les vaches ne causent pas de dégâts aux usagers », demande Khalil Toure.
Le troupeau se faufile entre les voitures mais ni l'agent de police, ni les passants, comme Razak Baye, n'osent faire partir les zébus.
« Oui, c’est un problème mais on essaie de vivre avec. Les vaches sont là depuis les années 50-57-58. Il paraît même que leur propriétaire n’existe plus. Il est mort depuis et il paraît qu’il a fait quelque chose de mystique sur les vaches. On a peur de les toucher », explique-t-il.
A la nuit tombante, les zébus s'enfoncent dans le quartier de Ouakam. Mamadou, 60 ans, gardien, les laisse passer.
« Les vaches sortent et rentrent d’elles-mêmes. Très libres, très libres… je ne sais pas, je n’ai jamais vu de berger avec elles», souligne-t-il.
Birame Sow vit au fond de la zone. Les zébus entourent ce marabout, dont le rôle est de protéger les animaux.
« Chacun a ses propres gris-gris concernant ces vaches. Pour protection, il y a tout dedans. Il y en a qui font que quand tu touches leurs vaches, tu deviens fou ; il y en a même qui font que quand tu touches leurs vaches, tu vas mourir », dit ce marabout.
Légende pour éviter les problèmes ou bien réalité ? Les zébus sont en tout cas tranquilles, car les agents des communes, censés parquer toutes les têtes de bétail en liberté, n'osent pas les approcher.
Source: RFI
La VDN, axe principal pour entrer et sortir de Dakar, est souvent embouteillée et devient impraticable quand des zébus s'en mêlent. Aux heures de pointe, Khalil Toure, comme d'autres, se retrouve bloqué.
« Moi, je n’ai pas de problème avec les vaches mais leurs propriétaires pourraient au moins les canaliser pour que les vaches ne causent pas de dégâts aux usagers », demande Khalil Toure.
Le troupeau se faufile entre les voitures mais ni l'agent de police, ni les passants, comme Razak Baye, n'osent faire partir les zébus.
« Oui, c’est un problème mais on essaie de vivre avec. Les vaches sont là depuis les années 50-57-58. Il paraît même que leur propriétaire n’existe plus. Il est mort depuis et il paraît qu’il a fait quelque chose de mystique sur les vaches. On a peur de les toucher », explique-t-il.
A la nuit tombante, les zébus s'enfoncent dans le quartier de Ouakam. Mamadou, 60 ans, gardien, les laisse passer.
« Les vaches sortent et rentrent d’elles-mêmes. Très libres, très libres… je ne sais pas, je n’ai jamais vu de berger avec elles», souligne-t-il.
Birame Sow vit au fond de la zone. Les zébus entourent ce marabout, dont le rôle est de protéger les animaux.
« Chacun a ses propres gris-gris concernant ces vaches. Pour protection, il y a tout dedans. Il y en a qui font que quand tu touches leurs vaches, tu deviens fou ; il y en a même qui font que quand tu touches leurs vaches, tu vas mourir », dit ce marabout.
Légende pour éviter les problèmes ou bien réalité ? Les zébus sont en tout cas tranquilles, car les agents des communes, censés parquer toutes les têtes de bétail en liberté, n'osent pas les approcher.
Source: RFI