"Je salue les efforts du gouvernement pour moderniser les daaras (écoles coraniques) mais j'exprime ma profonde préoccupation par rapport à la situation des enfants qui sont exposés à des conditions d'insalubrité et à la mendicité lorsqu'ils fréquentent certaines de ces daaras", a déclaré Kishore Singh, au cours d'une conférence de presse à Dakar.
"Il n'y a aucune excuse pour l'exploitation des enfants. C'est non seulement inacceptable selon les normes internationales des droits de l'homme, mais aussi incompatible avec n'importe quelle religion", a dit M. Singh après avoir visité des daaras, notamment dans la capitale.
Le rapporteur de l'Onu, en mission au Sénégal du 8 au 15 janvier, a estimé que "les enfants doivent être protégés et un cadre juridique adéquat doit être mis en place pour assurer que tous les daaras sont conformes aux normes internationales de protection des droits de l'homme".
Le phénomène des enfants-mendiants est de plus en plus souvent dénoncé au Sénégal, où il a pris de l'ampleur ces dernières années dans les villes.
Selon une étude de la Banque mondiale, de l'Unicef et du Bureau internationale du travail (BIT), ils étaient quelque 7.800, en 2007, à Dakar, dont une bonne partie confiés par leurs parents à des "marabouts" (maîtres coraniques).
"Le gouvernement (sénégalais) n'est pas resté les bras croisés. Il a interdit la mendicité" dont celle des enfants et a pris des mesures pour appuyer la modernisation des daaras, a répondu la ministre sénégalaise chargée des droits de l'homme, Mme Coumba Gaye, qui participait à la conférence de presse.
"C'est un processus. Ca ne peut pas être réalisé immédiatement" mais "l'Etat s'est engagé à éradiquer la mendicité des enfants qui doivent être protégés", a ajouté la ministre.
"Il n'y a aucune excuse pour l'exploitation des enfants. C'est non seulement inacceptable selon les normes internationales des droits de l'homme, mais aussi incompatible avec n'importe quelle religion", a dit M. Singh après avoir visité des daaras, notamment dans la capitale.
Le rapporteur de l'Onu, en mission au Sénégal du 8 au 15 janvier, a estimé que "les enfants doivent être protégés et un cadre juridique adéquat doit être mis en place pour assurer que tous les daaras sont conformes aux normes internationales de protection des droits de l'homme".
Le phénomène des enfants-mendiants est de plus en plus souvent dénoncé au Sénégal, où il a pris de l'ampleur ces dernières années dans les villes.
Selon une étude de la Banque mondiale, de l'Unicef et du Bureau internationale du travail (BIT), ils étaient quelque 7.800, en 2007, à Dakar, dont une bonne partie confiés par leurs parents à des "marabouts" (maîtres coraniques).
"Le gouvernement (sénégalais) n'est pas resté les bras croisés. Il a interdit la mendicité" dont celle des enfants et a pris des mesures pour appuyer la modernisation des daaras, a répondu la ministre sénégalaise chargée des droits de l'homme, Mme Coumba Gaye, qui participait à la conférence de presse.
"C'est un processus. Ca ne peut pas être réalisé immédiatement" mais "l'Etat s'est engagé à éradiquer la mendicité des enfants qui doivent être protégés", a ajouté la ministre.