Loin des querelles de personnes, le prochain président doit être un homme d’intégrité, de mérite, un homme imbu de valeurs démocratiques, pas un parfait homme ce qui n’existe nullement!
Au fait c’est encore moins parce que l’essentiel des protagonistes du jeu politique ont démontré leurs limites en matière d’intégrité, de mérite et de valeurs intrinsèques, que du fait qu’ils ont, d’une manière ou d’une autre participé (à divers degrés) aux différentes administrations qui ont jusque-là été néfastes pour le peuple!
L’alternance a été un slogan, en son temps, plein de sens rationnel, mais la suite nous aura édifié que c’est pas le slogan qui fonde la pertinence… ce qui fonde cette dernière, ne l’oublions jamais, c’est bien la maturation d’une conscience citoyenne autour d’un «idéal» de projet de société d’abord, d’un paradigme du développement durable eu égard a nos défis de pays en développement…(cf. aux omd), ce qui fonde la pertinence de nos choix politiques c’est plutôt l’équation entre notre retard économique (malgré notre position favorite a l’indépendance) , notre régression culturelle en sus de notre rythme de déperdition sociale… telles sont les éléments de l’équation qu’un acteur sénégalais quelconque, imbu de valeurs de diomm, ngor, fitt devra se reconnaître, se confondre pour présider à nos destinées…
Notre échec historique sera de limiter nos présidentiables à ceux qui ont fait et continuent de faire l’info… à la limite, dans un esprit de convivialité, de fraternité, de démocratie élargie, pourvu que les règles du jeu soient définies d’avance et pas à l’arrivée comme c’est souvent le cas dans ce jeu politique de lâches (continuant allègrement de lire machiavel en diagonal), les anciens doivent naturellement aider la nouvelle dynamique pour l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise… enfin indépendante: alimentairement, énergétiquement, et surtout idéologiquement.
Notre combat digne d’entreprise, à partir de maintenant, c’est bien naturellement de penser à ce second pôle à émerger… second par rapport à tout ce qui a préexiste de connu, de snob tonitruant…quand je dis pôle encore c’est en terme de contenu à donner à un nouveau paradigme de projet de société à charge de servir de road map à un quelconque autre candidat à émerger!
La politique n’est pas mauvaise, c’est l’usage que certaines personnes en font qui est répréhensible… et l’on comprendra combien est-il fascinant de faire de la politique des lors qu’on est mu que par la praticabilité de notre action et de notre vision… la foi déplace des montagnes a-t-on dit… y’a pas meilleur terrain qu’en politique ou vous verrez l’axiome prendre effet!
La confusion, la hantise qui nous habite encore, et ce malgré notre apparence d’intellectuel imbu de capacité de discernement et d’analyse (khajj ak seene), c’est encore ce paternalisme que nous vivons, nourrissons et entretenons et qui tient ces maitres de l’occident pour temple de la référence en bonne maniérismes… au fond nos marionnettes d’états africains sont reconnus comme manquant de cette qualité intrinsèque de valeureux africanistes si bien que ces maitres de l’occident se disent «écoutez... si leurs peuples sont d’accord avec eux, nous sommes les derniers a devoir les bannir»… le récent discours de ce jour d’Hilary Clinton en dit long sur leur tendance à nous faire croire que grâce à eux ils sont en train d’influencer nos leaders aux bonnes manières, c’est illusoire de penser pareil…
En tant qu’africain, nos valeurs et notre force a résidé dans le passé à être solidaire et s’attacher aux valeurs humanistes plus que l’occident, aujourd’hui nous passons tellement de temps a mal singer l’occident que c’est le revers de la médaille… nous leur donnons allègrement le monopole du savoir, de la sagesse, de la sincérité et j’en passe!
On s’attend à une rupture qui puisse adresser ce genre de comportement asservissant et arrêter de tendre la main à cet occident déjà affaibli par ses propres démons capitalistes qui ont écroulé tout son système mental, financier, politique et humain pour en faire des esclaves à la conquête d’autres «volontaires esclaves»… nous autres africains qui ont accepté de succomber à leur supériorité…matérielle sur notre humanisme!
Le prochain président de la république doit naturellement être un déconnecté de cette complaisance vis-à-vis de l’occident, pas en ennemi, mais bien à égalité de rapport inter personnel pointant du doigt toutes les irrégularités relatives à la détérioration des termes de l'échange a l’hypertrophie de la fonction publique, a l’enrichissement illicite, a la réciprocité dans le traitement du fameux visa d’entrée de nos compatriotes, la corruption, le crime organisé sous le couvert du mécénat… la duplication des institutions publiques et para publiques… autant d'irrégularités qui gangrènent notre développement tel que requis pour enfin coller d’avec un humanisme sincère africain tel qu’il fut avant l’assaut de l’occident.
Un candidat qui ne peut se prononcer sur l'étendue de tels errements, a assurément quelque chose qu'il cache au regard de sa méthode de gestion révisionniste et proactive... nous avons besoin des deux à la fois.
Aux média d’en attester de la véracité de l’approche, à l’opinion d’en juger de l’opportunité, mais je pense que les assises nationales peuvent être le terreau qu’il nous faut pour aborder cette démarche proactive de révision du processus du choix qui s’impose en ce moment!
Ahmadou Gueye
Au fait c’est encore moins parce que l’essentiel des protagonistes du jeu politique ont démontré leurs limites en matière d’intégrité, de mérite et de valeurs intrinsèques, que du fait qu’ils ont, d’une manière ou d’une autre participé (à divers degrés) aux différentes administrations qui ont jusque-là été néfastes pour le peuple!
L’alternance a été un slogan, en son temps, plein de sens rationnel, mais la suite nous aura édifié que c’est pas le slogan qui fonde la pertinence… ce qui fonde cette dernière, ne l’oublions jamais, c’est bien la maturation d’une conscience citoyenne autour d’un «idéal» de projet de société d’abord, d’un paradigme du développement durable eu égard a nos défis de pays en développement…(cf. aux omd), ce qui fonde la pertinence de nos choix politiques c’est plutôt l’équation entre notre retard économique (malgré notre position favorite a l’indépendance) , notre régression culturelle en sus de notre rythme de déperdition sociale… telles sont les éléments de l’équation qu’un acteur sénégalais quelconque, imbu de valeurs de diomm, ngor, fitt devra se reconnaître, se confondre pour présider à nos destinées…
Notre échec historique sera de limiter nos présidentiables à ceux qui ont fait et continuent de faire l’info… à la limite, dans un esprit de convivialité, de fraternité, de démocratie élargie, pourvu que les règles du jeu soient définies d’avance et pas à l’arrivée comme c’est souvent le cas dans ce jeu politique de lâches (continuant allègrement de lire machiavel en diagonal), les anciens doivent naturellement aider la nouvelle dynamique pour l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise… enfin indépendante: alimentairement, énergétiquement, et surtout idéologiquement.
Notre combat digne d’entreprise, à partir de maintenant, c’est bien naturellement de penser à ce second pôle à émerger… second par rapport à tout ce qui a préexiste de connu, de snob tonitruant…quand je dis pôle encore c’est en terme de contenu à donner à un nouveau paradigme de projet de société à charge de servir de road map à un quelconque autre candidat à émerger!
La politique n’est pas mauvaise, c’est l’usage que certaines personnes en font qui est répréhensible… et l’on comprendra combien est-il fascinant de faire de la politique des lors qu’on est mu que par la praticabilité de notre action et de notre vision… la foi déplace des montagnes a-t-on dit… y’a pas meilleur terrain qu’en politique ou vous verrez l’axiome prendre effet!
La confusion, la hantise qui nous habite encore, et ce malgré notre apparence d’intellectuel imbu de capacité de discernement et d’analyse (khajj ak seene), c’est encore ce paternalisme que nous vivons, nourrissons et entretenons et qui tient ces maitres de l’occident pour temple de la référence en bonne maniérismes… au fond nos marionnettes d’états africains sont reconnus comme manquant de cette qualité intrinsèque de valeureux africanistes si bien que ces maitres de l’occident se disent «écoutez... si leurs peuples sont d’accord avec eux, nous sommes les derniers a devoir les bannir»… le récent discours de ce jour d’Hilary Clinton en dit long sur leur tendance à nous faire croire que grâce à eux ils sont en train d’influencer nos leaders aux bonnes manières, c’est illusoire de penser pareil…
En tant qu’africain, nos valeurs et notre force a résidé dans le passé à être solidaire et s’attacher aux valeurs humanistes plus que l’occident, aujourd’hui nous passons tellement de temps a mal singer l’occident que c’est le revers de la médaille… nous leur donnons allègrement le monopole du savoir, de la sagesse, de la sincérité et j’en passe!
On s’attend à une rupture qui puisse adresser ce genre de comportement asservissant et arrêter de tendre la main à cet occident déjà affaibli par ses propres démons capitalistes qui ont écroulé tout son système mental, financier, politique et humain pour en faire des esclaves à la conquête d’autres «volontaires esclaves»… nous autres africains qui ont accepté de succomber à leur supériorité…matérielle sur notre humanisme!
Le prochain président de la république doit naturellement être un déconnecté de cette complaisance vis-à-vis de l’occident, pas en ennemi, mais bien à égalité de rapport inter personnel pointant du doigt toutes les irrégularités relatives à la détérioration des termes de l'échange a l’hypertrophie de la fonction publique, a l’enrichissement illicite, a la réciprocité dans le traitement du fameux visa d’entrée de nos compatriotes, la corruption, le crime organisé sous le couvert du mécénat… la duplication des institutions publiques et para publiques… autant d'irrégularités qui gangrènent notre développement tel que requis pour enfin coller d’avec un humanisme sincère africain tel qu’il fut avant l’assaut de l’occident.
Un candidat qui ne peut se prononcer sur l'étendue de tels errements, a assurément quelque chose qu'il cache au regard de sa méthode de gestion révisionniste et proactive... nous avons besoin des deux à la fois.
Aux média d’en attester de la véracité de l’approche, à l’opinion d’en juger de l’opportunité, mais je pense que les assises nationales peuvent être le terreau qu’il nous faut pour aborder cette démarche proactive de révision du processus du choix qui s’impose en ce moment!
Ahmadou Gueye