Serigne Mbacké Ndiaye sur les ondes de Sud FM : « Karim Wade est-il un libanais ou un Naaru Gannar ? »

C'est une race d'opportunistes et d'écervelés qui n'existe plus qu'au Sénégal. J'ai presque l'impression que nous avons été trop précoce parce qu'ayant trop tôt goûté au lait de la démocratie. Tous nos pairs africains (encore risibles à nos yeux jusqu'en 2000) ont fait en quelque sorte leur crise d'adolescence (conférence nationale par ci et guerre civile par là) et connaissent aujourd'hui une croissance normale et une évolution naturelle des règles de leur vivre ensemble. Je crains que la nôtre se présente avec un peu de retard et se poursuive contre notre gré. Pourtant, nos ancêtres savaient dire non à leur manière et avec leurs moyens (Cheikh Ahmadou BAMBA n'avait-il pas comme seul adversaire l'autorité coloniale). Aujourd'hui, il apparait que nous avons épuisé les cartouches de réserve, laissées par nos prédecesseurs sans avoir constitué une réserve pour nos suivants. Nous sommes dans l'impasse totale. Il ne serait pas étonnant que des leades d'un autre genre fassent leur apparition dans la scène puisque le peuple manque de repères. Je prie pour que ces leaders ne soient pires que ceux qui nous gouvernent à l'heure actuelle. Qui pouvait imaginer des Serigne Mbacké Ndiaye, Abdoul Aziz SOW,Farba SENGHOR, Diop Decroix, Jules Ndéné, etc jouer les premiers rôles. Rappelons nous juste les faits d'armes des uns et des autres
SERIGNE MBACKE NDIAYE, N'est ce pas celui qui a ouvertement et publiquement dit qu'ils ont intérêt à garder le pouvoir parce qu'au cas contraire, ils iraient tous en prison. J'imagine que ce que l'on nous cache est encore plus béant qu'on ne le croit. Lui au moins sait ce qui l'attend.
ABDOUL AZIZ SOW n'a t-il pas quitté le gouvernement de Hadjibou Soumaré pour avoir affirmé, paré de ses atours de porte parole du gouvernement, que le manifestant de Kédougou, tué par la police, avait été pietiné par la foule. Paradoxe, c'est le même SOW qui représente actuellement le pouvoir dans l'essentiel des plateaux média pour défendre l'indéfendable. Il gagnerait à faire profil bas au regard de son passé mouvementé. Ses amis de Montpellier gardent un piètre souvenir de son passage.
FARBA SENGHOR n'a t-il pas été de toutes les opérations macabres de ce régime violent. Saccage des locaux des l'AS et de 24h Chrono. Pire tout le monde sait que son passage au Ministère de la Solidarité Nationale a été une catastrophe. Il a pillé le Fonds de Solidarité alors doté d'un Budget de près de 4 milliards et qui peine à ce jour à lever au niveau du trèsor les 500 millions qui lui sont alloués. Il est le premier et certainement dernier sénégalais Enarque italien selon ses dires.
OUSMANE NGOM. A lui nous rappelons sa seule phrase sensée "Wade parle en démocrate et agit en monarque". Il est aujourd'hui, le bras armé de sa majesté en charge des basses besognes
IBA DER THIAM. Il convient de ne même plus prêter attention aux propos de ce vieux briscard parce qu'il manque de lucidité mais pour le plaisir n'oublions pas, dans sa grande capacité à énumérer, le lot servi à Abdoulaye WADE lors du lancement de son fameux mouvement de soutien à l'ancien Président Abdou DIOUF. Il avait traité, celui qu'il vénère aujourd'hui comme un dieu, de tous les noms.
SOULEYMANE NDENE NDIAYE. Ses promotionnaires disent de lui qu'il a mis plus d'une décennie à acquérir des galons universitaires qui valent Quatre années d'études. Un homme dont l'esprit est d'une autre époque et qui maladroitement traite Youssou Ndour, qui au passage permet à des dizaines de milliers de sénégalais de bénéficier d'un statut et d'un salaire, d'homme dont la mission est d'amuser la galerie. Il est à classer dans l'ordre des has been prématurés.
CHEIHK TIDIANE SY. L'homme du coup d'Etat annoncé à 2h du matin. un vrai flop. Peut-être se croyait-il dans la sphère de Mobuto pour qui, à l'époque, il était une éminence grise.
MAMADOU DIOP DECROIX, l'homme qui à chaque bout de phrase nous rappelle ses différents passages en prison pour trouble à l'ordre public. L'homme dont on ne reconnait aucune compétence (personne ne sait dans quoi il excele, tantôt il est informaticien dépassé par cette science évolutive à souhait tantôt philosophe à qui on ne reconnaît aucune pensée ni idée lumineuse ayant fait avancer la matière au pays de Mamoussé DIAGNE, de Souleymene Bachir DIAGNE et Abdoulaye Elimane KANE. Il gagnerait à se taire parce que tout ce qui l'arrange aujourd'hui c'est de digérer la manne reçue de son patron. C'est un gâchis ce type pour tout ce qu'il a fait croire au peuple sénégalais. Son passé glorieux n'a plus aucun sens au regard de son présent scandaleux.
Mamour CISSE, lui on ne sait pas d'où il sort et chaque fois qu'il ouvre sa bouche c'est pour sortir des énormités. Je préfère ne même pas m'arrêter sur son sort parce qu'il est un zèro
BECAYE DIOP, l'homme des déclarations fracassantes de Touba. Un homme globuleux sans aucune retenue que l'alternance a propulsé à un rang inespéré. Il a occupé l'une des charges les plus prestigieuses de la République alors qu'un poste de PCA devait être trop pour lui
MAMADOU LAMINE KEITA. Un Ministre qui à chaque phrase fait d'énormes fautes à faire retourner LEO dans sa tombe. C'est un contre exemple pour la jeunesse . Bizarrement, il est le Ministre en charge de cette frange de la population
AIDA MBODJ pour qui celui qui ne pouvait représenter que fantomas à nos yeux doit, avec son activisme légendaire, nous revenir comme le Messie. Une vraie mutante sans scrupule
AWA NDIAYE, naguère femme de Ministre socialiste et régente d'une sphère de privilèges, elle est aux premières loges d'une République bananière comme serviteur du Prince héritier. Elle répondra un jour de sa gestion calamiteuse des fonds destinés à la femme et au pillage du Fonds de Solidarité Nationale.
MADICKE NIANG. ça se passe de commentaires, il n'y a qu'à le regarder de près.

C'est triste ce qui nous arrive et nous ne devons en vouloir qu'à nous même pour avoir porté cet homme à la tête du Sénégal mais en même temps, nous réfléchirons désormais par deux fois avant de voter au profit d'un candidat.
La moralité est devenue absente de notre système, les bonnes valeurs sénégalaises sont piétinées au quotidien, le mérite n'a plus aucun sens tant les médicocres font la loi. la violence se développe à grande vitesse, la justice est instrumentalisée, la police est politique, la politique est nourricière, le mensonge est une règle et la vérité une exception, l'enrichissement illicite est banalisé et la République à genoux parce que ses fondements sont touchés. Ils sont devenus chirurgiens spécialistes du lifting constitutionnel et du maquillage règlementaire. Et comment dans ces conditions brandir le principe de la souverraineté et de la non ingérence quand le peuple est asservi par la réorientation permanente des principes de la République. Dans quel monde sommes-nous?
Soyons clairs, personne n'a le droit de pénétrer chez le voisin tant qu'il n'entend pas AU SECOURS. mais dès l'instant que l'alerte est sonnée c'est un devoir d'intervenir sinon on est coupable au même titre que ceux qui n'assistent point les personnes en danger. Celà veut dire que tous ceux qui sont aujourd'hui censés jouer aux régulateurs sociaux semblent corrompus jusqu'à l'os parce que bénéficiant de privilèges non avoués mais à peine voilés. Nous sommes dans l'impasse et par conséquent ce sera le dialogue ou le carnage.

C EST U N PROSTITUE POLITIQUE
JE VEUX DIRE UN LECHE CUL

SERIGRAPHIE en PROMOTION ! TEE-SHIRT - CASQUETTE - BANDEROLE - ENSEIGNE - TOTEM ... DAKAR / 7, Cité BCAO - Patte d'Oie en face du Pond / Tél : 33 835 44 67 - 77 614 50 51

limouye déffe des millions de senegalais le font. mentir ,voler,rambathe pour survivre.gnisséne allale léwe bariyignou.

Editorial


Le Sénégal, un pays présenté à la majorité des Etats africains depuis Bruxelles et Washington comme un exemple à suivre en matière de démocratie durant les années 1990-2000, est aujourd’hui sur le chemin de la régression politique et de la violence par la faute d’un seul homme, Abdoulaye Wade, et de sa soif insatiable du pouvoir.
Plutôt que de contribuer à donner à l’Afrique un motif d’espoir et de fierté en passant le relais aux jeunes générations ainsi que l’avait d’ailleurs fait l’un de ses plus illustres prédécesseurs, Léopold Sedar Senghor, Abdoulaye Wade, bientôt 86 ans et dont le second mandat arrive à terme, a misé sur le choix absurde de s’accrocher au «trône», confirmant malheureusement les accusations portées contre lui par l’opposition lui ayant prêté l’intention de transformer le Sénégal en un royaume pour lui et ses proches.

Inutile de s’encombrer de précautions sémantiques : la décision de l’actuel chef de l’Etat sénégalais de fouler aux pieds la Constitution de son pays pour pouvoir se représenter pour la troisième fois consécutive à l’élection présidentielle (elle aura lieu le 26 février prochain) – et cela après avoir exercé le pouvoir durant 11 ans – efface non seulement d’un simple trait de crayon son combat pour la démocratie mais fait de lui un autocrate. Oui, Wade est, tout compte fait, un dictateur du même acabit que Zine El Abidine Ben Ali ou Hosni Moubarak, qui ont fait honte à leur peuple et au continent.
La cause est entendue : qu’il soit réélu ou non, Abdoulaye Wade n’aura pas la chance et le privilège d’écrire ou d’entrer dans l’histoire de l’Afrique comme se l’étaient mis à l’espérer les Sénégalais au lendemain de son arrivée au pouvoir, en 2000. Pas plus qu’il ne sera le Mandela ou le Thabo Mbeke de l’Afrique de l’Ouest. A l’instar de Ben Ali et de Moubarak, il en est au contraire déjà sorti par la petite porte réservée aux despotes.

Le temps a fini par prouver que le chef de l’Etat sénégalais – qui avait cru un moment incarner la conscience de l’Afrique – ne valait par ailleurs pas mieux que le leader libyen Mouammar El Gueddafi qu’il pressait instamment, au mois de mai dernier, de lâcher les rênes du pouvoir et d’aller dans le sens des aspirations de son peuple. Aujourd’hui, pareil conseil pourrait lui être prodigué. Le problème est que tout le monde sait que Abdoulaye Wade, comme tous les dictateurs, n’a cure des appels à la raison car estimant être investi d’une sorte de mission messianique. Présentement, Wade ne les entend pas. Grisé par l’ivresse du pouvoir, le chef de l’Etat sénégalais doit être, à l’heure qu’il est, persuadé que la rue sénégalaise finira par capituler. Cela durera jusqu’à ce qu’un beau matin, ses geôliers viendront le tirer du fond de sa cellule lugubre et le traîneront à la barre pour rendre des comptes. Car comme tous les mauvais élèves, les autocrates oublient trop souvent que les peuples finissent toujours par prendre le dessus sur leurs oppresseurs.

Zine Cherfaoui

un anti-modèle voilà ce que l'histoire retiendra de ce type arrogant verbomoteur et suffisant

SERIGNE MBACKE NDIAYE EST UN GRAND LACHE , UN GRAND TRAITRE, UN GRAND VOLEUR, un leche cu, UN IMCOMPETENT AU SERVICE DE LA REPUBLIQUE QUI NE PENSE QU'A LEUR GUEULE

on a trop parlé . le verdict des urnes attend, avez vous vos cartes?