Baye Moussé Ba dit Bro cité dans l’attaque de la mairie de Barthélémy Dias et emprisonné le temps d’un dîner fait des émules du côté des avocats du maire de Mermoz-Sacré Cœur. En effet, ces derniers ont déposé sur la table du juge d’instruction Mahawa Semou Diouf une demande de mise sous contrôle judiciaire, régime dont a bénéficié le garde du corps de Me Wade. Et pour démontrer la pertinence d'une telle requête, Me Aissata Tall Sall et ses pairs ont évoqué l’absence d’éléments déterminants qui peuvent convaincre de la culpabilité de Barthélémy Dias dans la mort du nervi Ndiaga Diouf. Pour les conseils du maire socialiste, rien ne prouve que l’arme qui a tué l’un des assaillants est celle de Barthélémy Dias. Et rien qu’en sa qualité de maire, ce dernier donne des gages de représentativité. Ce qui aux yeux de ses conseils devrait convaincre le juge à donner une suite favorable à leur requête.
Pour rappel, le 22 décembre dernier veille du rassemblement du peuple, la mairie de Mermoz-SacréCoeur que dirige Barthélémy Dias a été attaquée par des nervis. Il s'en est suivi une fusillade et le nervi Ndiaga Diouf a succombé à ses blessures après avoir reçu une balle. Barthélémy Dias qui a avoué avoir tiré sur les nervis est mis en prison pour homicide volontaire, CBV et détention d'arme sans autorisation. Ses gardes du corps lui emboiteront le pas pour complicité. Quant aux nervis qui ont été envoyés par des proches du pouvoir, certains sont déjà dans les liens de la prévention alors que d'autres sont encore dans la nature.
Pour rappel, le 22 décembre dernier veille du rassemblement du peuple, la mairie de Mermoz-SacréCoeur que dirige Barthélémy Dias a été attaquée par des nervis. Il s'en est suivi une fusillade et le nervi Ndiaga Diouf a succombé à ses blessures après avoir reçu une balle. Barthélémy Dias qui a avoué avoir tiré sur les nervis est mis en prison pour homicide volontaire, CBV et détention d'arme sans autorisation. Ses gardes du corps lui emboiteront le pas pour complicité. Quant aux nervis qui ont été envoyés par des proches du pouvoir, certains sont déjà dans les liens de la prévention alors que d'autres sont encore dans la nature.