C’est toujours un spectacle hallucinant de voir un sérère tirer un chapelet. C’est réconfortant. On se dit qu’après tout, le combat de Maba Diakhou n’a pas été vain. Nos cousins sérères sont systémiques : ils sont soient de très bons musulmans ou d’irréductibles païens. On a droit tous les jours à ces des extrémités avec le bonheur et la fierté de voir le matin un néophyte serere qui tire le chapelet et les prédictions de la cérémonie des xoys signe que le feu du paganisme couve encore sous le cendre de l’Islam et du Catholicisme. Bien qu’ils soient sérères les saltigues du Sine sont quant meme doué d’un grand bon sens. En fait les xoys ne sont rien d’autres des anticipations rationnelles. Les saltigues nous prédisent des inondations. Cela tombe sous le sens parce qu’elles sont cycliques depuis une décennie.
Les salltigues sortent aussi chaque année de leur besace les accidents de la route. C’est encore plus évident. On n’a pas besoin d’être un grand clerc pour prédire une hécatombe sur les routes avec un parc automobile de transport public aussi vieux et des chauffeurs qui utilisent le code de la route comme un service à la carte. Ceux qui ont de vrais pouvoirs mystiques ne l’exhibent pas à la télé car le vrai mysticisme ne s’accommode difficilement avec le cannibalisme ontologique de la télé. C’est quand même inquiétant pour que ces élucubrations obscurantistes de nos cousins séréres soient aujourd’hui un des plus grands rendez vous de l’agenda national et médiatique par la faute des médias pris dans l’engrenage d’un suivisme. Il est grand temps que la presse emprunte le «lux mea lex» à l’Ucad.
Les salltigues sortent aussi chaque année de leur besace les accidents de la route. C’est encore plus évident. On n’a pas besoin d’être un grand clerc pour prédire une hécatombe sur les routes avec un parc automobile de transport public aussi vieux et des chauffeurs qui utilisent le code de la route comme un service à la carte. Ceux qui ont de vrais pouvoirs mystiques ne l’exhibent pas à la télé car le vrai mysticisme ne s’accommode difficilement avec le cannibalisme ontologique de la télé. C’est quand même inquiétant pour que ces élucubrations obscurantistes de nos cousins séréres soient aujourd’hui un des plus grands rendez vous de l’agenda national et médiatique par la faute des médias pris dans l’engrenage d’un suivisme. Il est grand temps que la presse emprunte le «lux mea lex» à l’Ucad.