De nouveaux espoirs pour les séropositifs. L'utilisation du traitement antirétroviral contre la transmission de l'infection au VIH est encore plus efficace qu'annoncé, d'après les derniers résultats d'une étude rendue publique ce lundi à Rome lors de conférence Sida organisée par l'OMS.
Cette étude HPTN 052, conduite dans neuf pays, avait été rendue publique en mai. Elle portait sur 1763 couples sérodifférents (une personne infectée, l'autre pas) et faisait apparaître que si on traitait plus tôt la personne infectée il y avait une réduction du risque d'infection chez l'autre de 96% (28 personnes infectées, dont 27 chez les personnes traitées plus tardivement).
Par ailleurs, faire entrer plus tôt les personnes infectées dans un traitement leur procure un bénéfice individuel, puisque les taux de CD4, les cellules qui mesurent l'immunité, ont toujours été plus élevés chez elles que chez les personnes traitées plus tard. Ainsi, les résultats font état d'une baisse de 41% des infections opportunistes reliées à l'infection au VIH (telles que la tuberculose) et d'une baisse des décès.
L'OMS prend en compte ces résultats dans ses recommandations
A la suite de cette étude, l'OMS, qui devait présenter à Rome ses recommandations sur le dépistage et le traitement dans les couples sérodifférents, a retardé cette publication.
"Ces données vont se refléter dans nos recommandations pour le dépistage des couples, et aussi dans des conseils concernant l'utilisation stratégique des ARV pour le traitement et la prévention du VIH", a souligné Gottfried Hirnschall, directeur du département VIH/Sida à l'OMS.
Myron Cohen (Université de Caroline du nord), qui a dirigé l'étude, s'est dit "particulièrement heureux" que l'OMS prenne en compte ces données pour ses recommandations.
Les résultats de l'étude devaient être publiés en ligne ce lundi dans le New England Journal of medicine.
Lu sur l'Express
Cette étude HPTN 052, conduite dans neuf pays, avait été rendue publique en mai. Elle portait sur 1763 couples sérodifférents (une personne infectée, l'autre pas) et faisait apparaître que si on traitait plus tôt la personne infectée il y avait une réduction du risque d'infection chez l'autre de 96% (28 personnes infectées, dont 27 chez les personnes traitées plus tardivement).
Par ailleurs, faire entrer plus tôt les personnes infectées dans un traitement leur procure un bénéfice individuel, puisque les taux de CD4, les cellules qui mesurent l'immunité, ont toujours été plus élevés chez elles que chez les personnes traitées plus tard. Ainsi, les résultats font état d'une baisse de 41% des infections opportunistes reliées à l'infection au VIH (telles que la tuberculose) et d'une baisse des décès.
L'OMS prend en compte ces résultats dans ses recommandations
A la suite de cette étude, l'OMS, qui devait présenter à Rome ses recommandations sur le dépistage et le traitement dans les couples sérodifférents, a retardé cette publication.
"Ces données vont se refléter dans nos recommandations pour le dépistage des couples, et aussi dans des conseils concernant l'utilisation stratégique des ARV pour le traitement et la prévention du VIH", a souligné Gottfried Hirnschall, directeur du département VIH/Sida à l'OMS.
Myron Cohen (Université de Caroline du nord), qui a dirigé l'étude, s'est dit "particulièrement heureux" que l'OMS prenne en compte ces données pour ses recommandations.
Les résultats de l'étude devaient être publiés en ligne ce lundi dans le New England Journal of medicine.
Lu sur l'Express