«Aujourd’hui, poursuit Macky Sall, nous voulons poursuivre cette expérience qui nous a valu bien des succès, dans un autre cadre, beaucoup plus large.» Dans la peau d’un présidentiable, le leader de l’Apr déclare : «Notre coalition reste ouverte à toutes les forces vives de la Nation : partis politiques, société civile, pour le triomphe de la cause commune, à savoir le départ de Wade en 2012, qui à travers les actes, a fini de trahir le peuple qui, à un moment de son histoire, a cru en lui.»
Très critique envers le régime, l’ex-Premier ministre soutient que, face à certaines aberrations, personne ne doit se taire. Et le leader de l’Apr d’énumérer les maux dont souffre le pays : tripatouillages constitutionnels, affaire Alex Segura, crise économique et sociale, patrimonialisation de ’Etat à des fins partisanes, pour ne citer que ceux-là. «Je ne dis pas qu’il ne faut pas toucher à la Constitution, mais il ne faut pas en abuser», concède-t-il. Comme pour justifier son virage à 180 degrés, M. Sall explique qu’il y a eu une évolution dans sa démarche. «Ce n’était pas ce qu’on nous avait dit au moment de faire l’Alternance, ce n’était pas pour faire du parti et de la République, au service d’un homme», argumente-t-il. «C’est logique, le Pds défend ses intérêts, mais il y a des limites à ne pas franchir. On ne peut pas détruire les fondements de la République pour parvenir au pouvoir ou pour rester au pouvoir», ajoute Macky Sall. A la question de savoir pourquoi avoir attendu maintenant pour dénoncer ce comportement, le leader de l’Apr hausse le ton et assène : «J’assume ma part de responsabilité dans la gestion de l’Alternance. Cela fait 19 ans que j’ai connu l’homme (Wade) ; ensemble, nous avons fait l’Alternance. Lorsque je l’ai connu, il n’était pas encore président de la République. J’ai voté six fois pour lui ; j’espère qu’il votera la prochaine fois pour moi.» Bombant le torse, il poursuit : «J’ai été formé ingénieur avant de le connaître.» Sur sa gestion, Macky Sall affirme que c’est normal que les Sénégalais demandent des comptes car chaque décideur doit rendre des comptes.
le quotidien
Très critique envers le régime, l’ex-Premier ministre soutient que, face à certaines aberrations, personne ne doit se taire. Et le leader de l’Apr d’énumérer les maux dont souffre le pays : tripatouillages constitutionnels, affaire Alex Segura, crise économique et sociale, patrimonialisation de ’Etat à des fins partisanes, pour ne citer que ceux-là. «Je ne dis pas qu’il ne faut pas toucher à la Constitution, mais il ne faut pas en abuser», concède-t-il. Comme pour justifier son virage à 180 degrés, M. Sall explique qu’il y a eu une évolution dans sa démarche. «Ce n’était pas ce qu’on nous avait dit au moment de faire l’Alternance, ce n’était pas pour faire du parti et de la République, au service d’un homme», argumente-t-il. «C’est logique, le Pds défend ses intérêts, mais il y a des limites à ne pas franchir. On ne peut pas détruire les fondements de la République pour parvenir au pouvoir ou pour rester au pouvoir», ajoute Macky Sall. A la question de savoir pourquoi avoir attendu maintenant pour dénoncer ce comportement, le leader de l’Apr hausse le ton et assène : «J’assume ma part de responsabilité dans la gestion de l’Alternance. Cela fait 19 ans que j’ai connu l’homme (Wade) ; ensemble, nous avons fait l’Alternance. Lorsque je l’ai connu, il n’était pas encore président de la République. J’ai voté six fois pour lui ; j’espère qu’il votera la prochaine fois pour moi.» Bombant le torse, il poursuit : «J’ai été formé ingénieur avant de le connaître.» Sur sa gestion, Macky Sall affirme que c’est normal que les Sénégalais demandent des comptes car chaque décideur doit rendre des comptes.
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