«Les conflits qui nous opposent aux agriculteurs sont essentiellement dus au manque de zones de pâturages. La construction d’infrastructures comme l’autoroute et l’aéroport nous a privés de parcours du bétail. Il y a aussi le problème récurrent du vol de bétail renforcé par la corruption entre les pasteurs, les transporteurs et les bouchers qui achètent les produits volés à vil prix», déplore Saydou Kâ.
Qui ajoute : «La réserve de Bandia de 3500 hectares est un véritable frein à l’activité pastorale. Elle ne nous est d’aucune utilité. Pourtant, tout au début, on nous avait promis de pouvoir y introduire nos bêtes entre mai et la saison des pluies.»
Le manque de zones de pâturages dont souffrent les éleveurs est dû, en partie, au déclassement de certaines forêts. «Notre problème, c’est qu’il n’y a plus de forêts. Elles sont toutes été déclassées comme celles de Mbour 4 et de la Nouvelle Ville de Thiès, ce qui impacte négativement les activités pastorales», déplore Issa Ka, secrétaire général du Collectif des éleveurs impactés par Mbour 4 et Nouvelle ville de Thiès.
Au cours de cette rencontre, les éleveurs ont par ailleurs appelé les nouvelles autorités à séparer l’élevage de l’agriculture. Ils estiment que l’élevage doit être géré par un ministère à part et que son duo avec agriculture crée des lourdeurs qui ne sont pas profitables aux éleveurs.
Qui ajoute : «La réserve de Bandia de 3500 hectares est un véritable frein à l’activité pastorale. Elle ne nous est d’aucune utilité. Pourtant, tout au début, on nous avait promis de pouvoir y introduire nos bêtes entre mai et la saison des pluies.»
Le manque de zones de pâturages dont souffrent les éleveurs est dû, en partie, au déclassement de certaines forêts. «Notre problème, c’est qu’il n’y a plus de forêts. Elles sont toutes été déclassées comme celles de Mbour 4 et de la Nouvelle Ville de Thiès, ce qui impacte négativement les activités pastorales», déplore Issa Ka, secrétaire général du Collectif des éleveurs impactés par Mbour 4 et Nouvelle ville de Thiès.
Au cours de cette rencontre, les éleveurs ont par ailleurs appelé les nouvelles autorités à séparer l’élevage de l’agriculture. Ils estiment que l’élevage doit être géré par un ministère à part et que son duo avec agriculture crée des lourdeurs qui ne sont pas profitables aux éleveurs.