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Smart Reply : Google veut devenir votre secrétaire… et pourrait bien y parvenir rapidement

Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Novembre 2015 à 08:54 | | 0 commentaire(s)|

Avec son dernier outil, proposé pour le moment uniquement en anglais, Google enrichit sa palette de services pour faciliter la vie sur le web. Smart Reply proposera des réponses aux mails simples, et la firme de Mountain View détient le potentiel pour développer d'autres tâches jusqu'ici réalisées par un assistant, comme l'organisation d'agenda.
Google est l'entreprise qui développe le plus l'intelligence artificielle, en tout cas celle qui fait le plus de bruit. Elle a annoncé avoir mis au point une technologie qui répondrait à nos mails automatiquement. Cela est-il possible ? Comment cela fonctionnerait il ? Google pourrait-il répondre à absolument tous nos emails ?


 

Daniel Ichbiah : Oui, depuis quelques années, les efforts de Google portent sur une Intelligence Artificielle capable de comprendre à la fois les requêtes de l’utilisateur et les pages Web. Une importante mise à jour a eu lieu à partir de 2012 pour ce qui est du PageRank (l’indice des pages Web). Auparavant, c’était avant tout le nombre de liens vers une page qui importait. Aujourd’hui, la ‘qualité’ d’information de la page compte tout autant. Et pour cela, Google a recours à une IA très sophistiquée.

C’est cette recherche en IA qui est aujourd’hui appliquée à Gmail avec Smart Reply. Elle est limitée et le sera toujours.

En premier lieu, il s’agit d’un service que l’utilisateur doit activer lui-même, il n’est pas actif par défaut.

Deuxièmement, avec ce service (SmartReply) Gmail ne répond pas automatiquement à la place de l’utilisateur. Ce qu’il fait, sur certains messages assez simple, c’est de proposer des réponses types – l’utilisateur peut alors en choisir une. C’est donc avant tout une façon de gagner du temps.

La fonction de réponse automatique, soit dit en passant, elle existe depuis fort longtemps sur Gmail, essentiellement pour informer des correspondants que l’on a pas (...)lire la suite sur Atlantico