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Sociétés étrangères au Sénégal : “Aucun pays n’a réussi à émerger sans des partenariats étrangers’’, soutient Moubarack Lô

Sur la problématique sociétés étrangères au Sénégal soulevée par des activistes, Moubarack Lô indique que cette ouverture à l’investissement étranger n’empêche pas le pays d’avoir une stratégie de développement qui lui permette, progressivement, de contrôler l’essentiel de l’économie.


Rédigé par leral.net le Mercredi 10 Mars 2021 à 09:42 | | 0 commentaire(s)|

Sociétés étrangères au Sénégal : “Aucun pays n’a réussi à émerger sans des partenariats étrangers’’, soutient Moubarack Lô
« Et cela, c’est une démarche de moyen et long terme qu’il faut gagner, non par des manifestations, mais en travaillant de manière concrète à développer l’entrepreneuriat national, en favorisant le financement des entrepreneurs, en leur facilitant l’accès au marché à la fois national et étranger. C’est cela la bonne voie ».

« Dans l’histoire moderne, aucun pays n’a réussi à émerger sans des partenariats étrangers. Ce qui a fait l’émergence de la Chine, c’est le travail des Chinois, mais c’est également l’ouverture économique, à travers les zones économiques spéciales (Zes), les zones spéciales qui ont permis d’accueillir la technologie développée dans les pays les plus avancés du monde, d’accélérer les exploitations chinoises », note l’ancien conseiller spécial et économiste en chef du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.

Selon M. Lô, cette démarche a conduit à l’émergence de la Chine, en plus des stratégies qui ont été mises en place pour promouvoir l’agriculture et le développement endogène au niveau industriel.

«Dans la vie, il faut un équilibre entre le développement orienté vers l’intérieur et le partenariat avec le monde extérieur. Aucune économie du monde ne peut vivre, aujourd’hui, en autarcie, et aucun pays ne peut se développer, en se recroquevillant sur lui-même. Il faut avoir une vision plus claire et des stratégies pour arriver au but. Le but, bien évidemment, c’est de manière progressive, en faisant en sorte que l’économie soit aux mains des nationaux », dit-il.

« Parce que ce sont eux qui doivent être au coeur du développement local. Mais cela ne peut pas se développer d’un jour à l’autre. C’est un processus qui doit se décréter calmement et, de manière concrète, en se fixant des objectifs et en développant des actions permettant de les atteindre », insiste-t-il.

Aujourd’hui, Moubarack Lô relève qu’il y a un quasi-consensus de tous les économistes pour affirmer que les économies les plus ouvertes ont des taux de croissance et des niveaux de développement plus élevés que les économies fermées.







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