Si toutes ses consoeurs ont nié jusque-là l’existence de pratiques mystiques et de tiraillement au sein du Théâtre National Daniel Sorano, Soda Mama Fall le reconnaît. Mieux, la cantatrice avoue avoir eu maille à partir avec ses collègues. Ce, au début de sa carrière. En effet, l’actuelle directrice de l’Ensemble lyrique et traditionnel a crêpé le chignon à toutes celles qui ne voulaient pas d’elle à Sorano. Pendant que l’ensemble lyrique et traditionnel était en tournée en France, elle en a profité pour rendre visite à une amie établie à Paris. Chantant les louanges de cette dernière, Soda Mama est choyée et couverte de cadeaux de tout genre. « A mon retour à l’hôtel, je me suis battue contre toutes les divas et nous sommes restées sans nous adresser la parole », se rappelle la chanteuse. Qui du coup révèle au grand jour les batailles que se menaient ces divas de la musique traditionnelle. Mais Soda Mama a pris l’engagement ferme pour que de tels comportements ne se reproduisent pas avec la nouvelle génération.
La spécificité de la chanteuse traditionnelle est à chercher dans son teint noir qui a illuminé bien des scènes mondiales au moment où beaucoup d’artistes se dépigmentent la peau. Son dégoût de la dépigmentation s’explique par son ignorance de la composition des produits préposés à cette pratique. Mais au-delà de cette considération, la diva est d’avis que « Dieu nous a donné un teint naturel, il vaut mieux le préserver ». Néanmoins, elle ne condamne pas les femmes qui en raffolent. D’ailleurs, la cantatrice fait savoir dans l’entretien qu’elle a accordé à Weekend Magazine qu’elle en achète pour ses belles-filles. Car, à en croire Soda Mama « Elles sont venues avec leurs pratiques et je ne voudrais pas qu’elles redeviennent noires. Dans ce cas, on va dire que la belle famille ne s’occupe pas d’elle ».
N’omettant pas les largesses faites à son endroit par Serigne Mbacké Sokhna Lô, la diva fait savoir que ce dernier a cassé sa tirelire pour lui remettre un kilogramme d’or et un million de francs Cfa. Mais celui qui a remporté la palme est Cheikh Béthio Thioune. « Quand j’ai dédié une chanson à Serigne Saliou, Cheikh Béthio m’a offert en une seule nuit, un chameau, un bœuf, un mouton, une chèvre, une poule, un œuf, 5 valises de basins brodés et 5 millions de francs en liquide », relate Soda Mama.
Abdou K. Cissé
La spécificité de la chanteuse traditionnelle est à chercher dans son teint noir qui a illuminé bien des scènes mondiales au moment où beaucoup d’artistes se dépigmentent la peau. Son dégoût de la dépigmentation s’explique par son ignorance de la composition des produits préposés à cette pratique. Mais au-delà de cette considération, la diva est d’avis que « Dieu nous a donné un teint naturel, il vaut mieux le préserver ». Néanmoins, elle ne condamne pas les femmes qui en raffolent. D’ailleurs, la cantatrice fait savoir dans l’entretien qu’elle a accordé à Weekend Magazine qu’elle en achète pour ses belles-filles. Car, à en croire Soda Mama « Elles sont venues avec leurs pratiques et je ne voudrais pas qu’elles redeviennent noires. Dans ce cas, on va dire que la belle famille ne s’occupe pas d’elle ».
N’omettant pas les largesses faites à son endroit par Serigne Mbacké Sokhna Lô, la diva fait savoir que ce dernier a cassé sa tirelire pour lui remettre un kilogramme d’or et un million de francs Cfa. Mais celui qui a remporté la palme est Cheikh Béthio Thioune. « Quand j’ai dédié une chanson à Serigne Saliou, Cheikh Béthio m’a offert en une seule nuit, un chameau, un bœuf, un mouton, une chèvre, une poule, un œuf, 5 valises de basins brodés et 5 millions de francs en liquide », relate Soda Mama.
Abdou K. Cissé